POITRINE

1.

Cette partie du corps humain est mentionnée plusieurs fois (Da
2:32, 2Ma 3:19, Jn 13:25 21:20 Sg., Ap 15:6), notamment
dans l'expression: se frapper la poitrine, qui désigne un geste de
deuil (voir ce mot). En ce cas, du reste, le verbe gr. koptesthaï,
comme l'hébreu sâphad, est employé sans complément
et signifie litt.: se frapper (Mt 24:30,Lu 23:27); il est
parfois simplement traduit: se lamenter (Mt 11:17,Lu 8:52,Apoc,1:7
18:9, cf. Ge 23:2, etc.).

Dans Lu 18:13, c'est une autre locution grecque, à laquelle
correspond exactement la traduction: se frapper la poitrine
(tupteïn to stêthos), qui décrit le geste d'humble repentir du
péager, dans la parabole connue.

Dans Jer 31:18, l'hébreu dit: se frapper la cuisse (voir ce mot).

Dans les autres cas où il est question de la poitrine (gr. stêthos
ou kolpos), nos versions disent ordinairement: sein
(voir ce mot).

2.

Dans le rituel sacerdotal, la poitrine (khâzèh.) des animaux
sacrifiés faisait partie des offrandes qu'on «agitait», ou
«balançait», au-dessus des charbons de l'autel, en signe de
consécration à l'Éternel, pour les réserver ensuite à ses prêtres
(Ex 29:26 Le 7:30,31,34 8:20 9:20 10:14 No 6:20 18:18 etc.)