MOUSTIQUE

C'est sans doute une invasion de moustiques qui constitua la
troisième des plaies d'Egypte (Ex 8:16 et suivants [Sg., 8:12 et
suivants
], Ps 105:31, Sag 16:9 19:10). Plusieurs versions (Ost.,
Mart., Sg.), à la suite des LXX et de Fl. Josèphe, appellent poux ces
«produits de la poussière du sol qui couvrirent hommes et bêtes»; il
est plus vraisemblable d'y reconnaître les moustiques, qui pullulent
en Egypte après chaque inondation du Nil (voir Plaies d'Egypte).

Dans Ps 78:45, la traduction: moustique, représente l'hébreu
ârob, de la quatrième plaie, ordinairement traduit par: mouche
(voir ce mot); dans Ps 105:31, les deux plaies sont distinguées:
peut-être faut-il y voir deux variantes de la même. Les moustiques
proprement dits, ou cousins, genre culex pipiens, dont les larves
éclosent et prospèrent sur l'eau stagnante ou les terrains humides,
sont en effet un véritable fléau en pays chaud. Ceux qui transmettent
le parasite de la fièvre paludéenne ou malaria, très commune en
Orient, sont du genre anophèle.