AGRÉER

Accepter ce qui est «à gré», agréable. Formule de déférence dans les
relations humaines (Da 4:27), équivalente à celle d'un accueil
favorable (Ge 33:10).

Cet «agrément» devient une «approbation» lorsqu'on doit se prononcer
devant un problème moral ou religieux (2Ma 11:35). (Lu
11:48 Ac 8:1 22:20 Ro 1:32)

La Bible nous recommande surtout d'examiner ce qui est agréable au
Seigneur: (Eph 5:10) offrandes et sacrifices, pourvu qu'il y ait
don réel (Ex 29:18,Le 1:9,13,17 22:21,Ps 20:4,Mr 14:3-9,Php
4:18).

Encore n'est-ce pas Dieu qui les réclame (Jer 6:20,Ps 40:7-9,
cité Heb 10:6-9); il répudie l'offrande des rebuts (Mal
1:6-14), l'avarice (Esa 58:3-5,Ac 5:3), l'hypocrisie (Ge
4:5,Am 5:21-25), l'infidélité (1Co 10:6,Heb 10:38).

Ce qui agrée à Dieu, ce sont les dispositions du coeur:
repentance (Ps 51:18 et suivant), droiture (1Sa 15:22 Pr
11:20 21:3 Jean 4:23 Ac 10:35), humilité (Ps 149:4),
sincérité (Ps 19:14 119:108), foi (Heb 11:4-6),
consécration (Ro 12:1), respect filial (Col 3:20),
intercession (1Ti 2:3).

Seul Jésus a été parfaitement agréable à Dieu (Jn 8:29); il a
été son Bien-aimé (voir ce mot), celui en qui il prend plaisir
(Esa 42:1, cité dans Mt 3:17 et parallèle; Mt 12:18
17:5,2Pi 1:17). Aussi est-il agréé comme un ambassadeur et
médiateur (Heb 8:6), dans le double dessein de nous faire agréer
de Dieu (Heb 12:28) et de nous rendre agréable la volonté de
Dieu (Ro 12:2).

La grâce du Seigneur a appris à saint Paul à trouver agréables les
pires épreuves pour Christ, ce qu'il exprime en concluant qu'il «s'y
complaît» (2Co 12:10). Mais ceux qui ont «pris plaisir» à
l'injustice seront soumis au jugement de Dieu (2Th 2:12). Voir
Bienveillance.