LA BIBLE TRADUITE SUR LA VULGATE

PAR LE MAISTRE DE SACI (1759)

Numérisation Yves PETRAKIAN Octobre 2008 - France

 


 

RUTH

 

ARGUMENT. - Ce livre n'a eu chez les Hébreux aucun titre ni aucun nom particulier ; il faisoit partie du livre des Juges, et étoit compris sous cet unique titre. Mais dans la suite, en ayant été séparé, il a reçu le nom de Ruth, dont il raconte l'histoire; et quoique ce livre ne contienne que quatre chapitres, il nous fournit non-seulement un bel exemple de la providence divine, mais encore un modèle d'une piété et d'une vertu singulières dans cette femme et dans sa belle-mère, et nous a conservé la suite de la généalogie de Jésus-Christ selon la chair, par Booz et Obed, aïeuls de David. Encore qu'on ne sache pas sous leqnel des juges en particulier on puisse placer cette histoire, il est constant, selon l'Écrïture, qu'elle arriva sous leur gouvernement, et il y a même beaucoup d'apparence qu'on la peut rapporter au temps de Samgar et de Debbora. On ne sait point quel est l'auteur de ce livre, qui paroît postérieur au temps de David.

 

CHAPITRE I

 

Élimélech se retire dans le pays de Moab. Il y meurt. Ses fils s'y marient. Noémi sa femme, avec Ruth sa bru, retourne à Bethléhem.

 

1. Dans le temps où Israël étoit gouverné par des juges, il arriva sous le gouvernement de l'un d'eux une famine dans le pays, pendant laquelle un homme de Bethléhem, ville de Juda, s'en allé faire un voyage au pays des Moabites, avec sa femme et ses deux fîls pour y trouver de quoi subsister.

2. Cet homme s'appeloit Élimélech, et sa femme Noémi ; l'un de ses fils s'appelait Mahalon, et l'autre Chélion, et ils étoient d'Éphratha de Bethléhem de Juda. Étant donc venue au pays des Moabites, ils y demeurèrent.

3. Elimélec, mari de Noémi, mourut quelque temps après ; et elle demeura avec ses deux fils,

4. Qui prirent pour femmes des filles de Moab, dont l'une s'appeloit Orpha, et l'autre Ruth. Après avoir passé dix ans en ce pays,

5. Ils moururent tous deux, savoir, Mahalon et Chelion, et Noémi demeura seule, ayant perdu son mari et ses deux enfants.

6. Elle résolut donc de retourner en son pays avec ses deux belles-filles, qui étoient de Moab, parce qu'elle avoit appris que le Seigneur avoit regardé son peuple, et qu'il leur avoit donné de quoi le nourrir.

7. Après être sortie avec ses deux belles-filles de cette terre étrangère, et étant déjà en chemin pour retourner au pays de Juda,

8. Elle leur dit : Allez dans la maison de votre mère; que le Seigneur use de bonté envers vous, comme vous en avez usé envers ceux qui sont morts et envers moi;

9. Qu'il vous fasse trouver le repos dans la maison des maris que vous prendrez. Elle les baisa ensuite; et ses deux belles-filles se mirent à éclater en pleurs et à dire:

10. Nous irons avec vous vers ceux de votre peuple.

11. Noemi leur répondit: Retournez, mes filles ; pourquoi venez-vous avec moi? ai-je encore des enfants dans mon sein, pour vous donner lieu d'attendre de moi des maris?

12. Retournez, mes filles, et allez-vous-en ; car, dans le grand âge où je suis, je ne suis plus apte au mariage : quand je pourrois même concevoir cette nuit, et mettre au monde des enfants,

13. Si vous vouliez attendre qu'ils fussent grands et en âge de se marier, vous seriez devenues vieilles avant de pouvoir les épouser. Non, mes filles, ne faites point cela; car votre affliction ne fait qu'accroître la mienne, et la main du Seigneur s'est appesantie sur moi.

14. Elles élevèrent donc encore leurs voix, et recommencèrent à pleurer; mais Noémi continuant de les exhorter à s'en retourner, Orpha baisa sa belle-mère, et s'en retourna vers son peuple; pour Ruth, elle s'attacha à Noémi, sans vouloir la quitter.

15. Noemi lui dit: Voilà votre belle-soeur qui est retournée à son peuple et à ses dieux ; allez-vous-en avec elle.

16. Ruth lui répondit : Ne me forcez point à vous quitter et a m'en aller ; car en quelque lieu que vous alliez, j'irai avec vous, et partout où vous demeurerez, j'y demeurerai aussi. Votre peuple sera mon peuple et votre Dieu sera mon Dieu.

17. La terre où vous mourrez me verra mourir, et je serai ensevelie où vous le serez. Je veux bien que Dieu me traite dans toute sa rigueur si jamais rien me sépare de vous que la mort seule.

18. Noémi voyant donc Ruth dans une résolution si ferme et si déterminée d’aller avec elle, ne voulut plus s’y opposer, ni lui persuader de retourner dans sa famille.

19. Et étant partie ensemble, elles arrivèrent à Bethléem. Sitôt que Noémi y fut entrée, le bruit en courut de toutes parts ; et les femmes disoient : Voilà cette Noémi que sa beauté avoit rendue si illustre parmi nous.

20. Noémi leur dit : Ne m'appelez plus Noémi (c'est-à-dire belle), mais appelez-moi Mara (c'est-à-dîre amère), parce que le Tout-Puissant m'a toute remplie d'amertume.

21. En effet, je suis sortie d'ici pleine de joie et de consolation.  ayant un mari et deux fils ; et le Seigneur m'y ramène vide, sans eux. Pourquoi donc m'appelez-vous Noémi puisque le Seigneur m'a humiliée, et que le Tout-Puissant m'a accablée d'affliction?

22. C'est ainsi que Noémi, de retour de la terre étrangère où elle avoit demeuré avec Ruth, Moabite, sa belle-fille, revint à Béthléhem lorsque l'on commençoit à couper les orges.

 

CHAPITRE II

 

Ruth va glaner dans le champ de Booz. Booz la comble de bontés.

 

1. Or il y avoit un homme puissant et extrêmement riche, appelé Booz, qui étoit de la famille d'Élimétech.

2. Ruth, Moabite, dit à sa belle-mère : Si vous l'agréez, j'irai dans quelque champ, et je ramasserai les épis qui auront échappé aux moissonneurs, partout où je trouverai quelque père de famille qui me témoigne de la bonté. Noémi lui répondit : Allez, ma fille.

3. Ruth s'en alla donc, et elle recueilloit les épis derrière les moissonneurs. Or il se trouva que le champ où elle étoit appartenoit à Booz, proche parent d'Élimélech.

4. En ce même temps il arriva que Booz venoit de Béthléhem, et qu’il dit à ses moissonneurs ; Le Seigneur soit avec vous. Et ils lui répondirent : Le Seigneur vous bénisse.

5. Alors Booz dit au jeune homme qui veilloit sur les moissonneurs : A qui est cette fille?         

6. Il lui répondit : C’est cette Moabite qui est venue avec Noémi du pays de Moab.

7. Elle nous a priés de trouver bon qu'elle suivit les moissonneurs pour recueillir les épis qui seroient restés ; et elle est dans le champ depuis le matin jusqu'à cette heure, sans être retournée un moment chez elle.

8. Booz dit à Ruth : Écoutez, ma fille : n'allez point dans un autre champ pour glaner, et ne quittez point ce lieu ; mais joignez-vous à mes filles,

9. Et suivez partout où l'on aura fait la moisson ; car j'ai commandé à mes gens que nul ne vous fasse de peine ; et même, si vous avez soif, allez où sont les provisions, et buvez de l'eau dont mes gens boivent.

10. Ruth, se prosternant le visage contre terre, adora et dit à Booz : D'où me vient ce bonheur, que j'aie trouvé grâce devant vos yeux , et que vous daignez me traiter favorablement, moi qui suis une femme étrangère?

11. Booz lui répondit : On m'a rapporté tout ce que vous avez fait à l'égard de votre belle-mère après la mort de votre mari, et de quelle sorte vous avez quitté vos parents et le pays d'où vous étiez née, pour venir parmi un peuple qui vous étoit inconnu auparavant.

12. Que le Seigneur vous rende le bien que vous avez fait! et puissiez-vous recevoir une pleine récompense du Seigneur, Dieu d’Israël, vers lequel vous êtes venue, et sous les ailes duquel vous avez cherché votre refuge!

13. Ruth lui répondit : J'ai trouvé grâce devant vos yeux, mon seigneur, pour m'avoir ainsi consolée, et avoir parlé au coeur de votre servante, qui ne mérite pas d'être l'une des filles qui vous servent.

14. Booz lui dit : Quand ce sera l'heure du repas, venez ici, et mangez du pain, et trempez votre morceau dans le vinaigre avec mes gens. Elle s'assit donc à côté des moissonneurs lorsque l'heure de manger fut venue, et elle prit de la bouillie pour elle, en mangea, en fut rassasiée, et garda le reste pour le porter à sa belle-mère.

15. Elle se leva de là pour continuer à recueillir les épis. Or Booz donna cet ordre à ses gens : Quand elle voudroit moissonner avec vous, vous ne l'empêcherez point;

16. Et vous jetterez exprès, de vos javelles, des épis que vous laisserez, afin qu'elle n'ait point de honte de les recueillir, et qu'on ne lui parle jamais de ce qu'elle aura ramassé.

17. Elle ramassa donc dans le champ jusqu'au soir ; et ayant battu avec une baguette les épis qu'elle avoit recueillis, et en ayant tiré le grain, elle trouva environ la mesure d'un éphi d'orge, c'est-à-dire trois boisseaux.

18. S'en étant retournée chargée à la ville, elle les montra à sa belle-mère, et lui présenta aussi et lui donna les restes de ce qu'elle avoit mangé, et dont elle avoit été rassasiée.

19. Sa belle-mère lui dit : Où avez-vous glané aujourd'hui, et où avez-vous travaillé ? béni soit celui qui a eu pitié de vous ! Ruth lui indiqua celui dans le champ duquel elle avoit glané, et lui dit que cet homme s'appeloit Booz.

20. Noémi lui répondit : Qu'il soit béni du Seigneur, car il a gardé pour les morts la même bonne volonté qu'il a eue pour les vivants ! Et elle ajouta : Cet homme est notre proche parent.

21. Ruth lui dit : Il m'a donné ordre encore de me joindre à ses moissonneurs, jusqu'à ce qu'on eût recueilli tous ses grains.

22. Sa belle-mère lui répondit :Vous ferez bien d'accepter cette offre ; car il vaut mieux, ma fille, que vous alliez moissonner parmi les filles de cet homme, de peur que quelqu'un ne vous fasse de la peine dans le champ d'un autre.

23. Elle se joignit donc aux filles de Booz, et continua d'aller avec elles à la moisson, jusqu'à ce que les orges et les blés eussent été mis dans les greniers.

 

CHAPITRE III

 

Ruth va se coucher aux pieds de Booz. Booz lui promet de l'épouser.

 

1. Ruth étant revenue trouver sa belle-mère, Noémi lui dit : Ma fille, je pense à vous mettre en repos, et si ce que je pense réussit, je vous pourvoirai d'une telle sorte que vous serez bien.

2. Booz, aux filles duquel vous vous êtes jointe dans le champ, est notre proche parent, et il vannera cette nuit son orge dans l'aire.

3. Lavez-vous donc, parfumez-vous d'huile de senteur, prenez vos plus beaux habits, et allez à son aire. Que cet homme ne vous voie point jusqu'à ce qu'il ait achevé de boire et de manger.

4. Quand il s'en ira pour dormir, remarquez le lieu où il dormira; et y étant venue, vous découvrirez la couverture dont il se sera couvert du côté des pieds, et vous vous jetterez là, et y dormirez ; après cela il vous dira lui-même ce que vous devez faire. Et vous pourrez sûrement lui obéir, car c'est un homme de bien, qui ne vous dira rien qui ne soit conforme à la loi du Seigneur.

5. Ruth lui répondit : Je ferai tout ce que vous me commanderez:

6. Elle alla donc à l'aire de Booz, et fit tout ce que sa belle-mère lui avoit commandé.

7. Et lorsque Booz, après avoir bu et mangé, étant devenu plus gai, s'en alla dormir près d'un tas de gerbe, elle vint tout doucement, et, ayant découvert sa couverture du côté des pieds, elle se coucha là.

8. Au milieu de la nuit, Booz fut effrayé et se troubla, voyant une femme couchée à ses pieds ;

9. Et il lui dit : Qui êtes-vous ? Elle lui répondit : Je suis Ruth, votre servante ; étendez votre couverture sur votre servante, et ne refusez pas de me prendre pour votre épouse, parce que vous êtes le proche parent de mon mari mort sans enfants.

10. Booz lui dit : Ma fille, que le Seigneur vous bénisse. Cette dernière bonté que vous témoignez surpasse encore la première, car vous n'avez point été chercher de jeunes gens, pauvres ou riches ; mais vous attachant à ce que la loi ordonne, vous leur avez préféré un vieillard comme moi.

11. Ne craignez donc point ; je ferai tout ce que vous m'avez dit, et je le ferai sans en rougir, car tout le peuple de cette ville sait que vous êtes une femme vertueuse.

12. Pour moi, je ne désavoue pas que je suis parent de feu votre mari; mais il y en a un autre plus proche que moi, et je ne dois vous épouser qu'à son refus.

13. Reposez-vous donc de cette nuit ; et aussitôt que la matin sera venu, nous lui en ferons la proposition ; s’il veut vous retenir par son droit de parenté, à la bonne heure; s'il ne veut pas, je vous jure par le Seigneur qu’indubitablement je vous prendrai. Dormez ici jusqu'au matin.

14. Elle dormit donc à ses pieds jusqu'à ce que la nuit fût passée; et elle se leva le matin avant que les hommes pussent s'entre-connoître. Booz lui dit encore : Prenez bien garde que personne ne sache que vous êtes venue ici.

15. Et il ajouta : Étendez le manteau que vous avez sur vous, et tenez-le bien des deux mains. Ruth l'ayant étendu, et le tenant, il lui mesura six boisseaux d'orge, et l'en chargea. Elle les emporta et retourna à la ville.

16. Et vint trouver sa belle-mère, qui lui dit : Ma fille, qu'avez-vous fait? Elle lui raconta tout ce que Booz avoit fait pour elle,

17. Et lui dit : Voilà six boisseaux d'orge qu'il m'a donnés, en me disant: Je ne veux pas que vous retourniez les mains vides vers votre belle-mère.

18. Noémi lui dit : Attendez, ma fille, jusqu'à ce que nous voyions comment se terminera cette affaire, car Booz étant un homme droit et sincère n'aura point de repos qu'il n'ait accompli ce qu'il a dit.

 

CHAPITRE IV

 

Booz épouse Ruth. Ell devient mère d'Obed, aïeul de David.

 

1. Booz alla donc à la porte de la ville, où se rendoient les jugements, et s'y assit ; et, voyant passer ce parent de Ruth dont il a été parlé auparavant, il lui dit en l'appelant par son nom : Venez un peu, et asseyez-vous ici. Ce Parent vint à lui, et s'assit.

2. Alors Booz prenant à part dix hommes des anciens de la ville, leur dit : Asseyez-vous ici.

3. Après qu'ils furent assis, il parla à son parent de cette sorte : Noémi, qui est revenue du pays de Moab, doit vendre une partie du champ d'Elimelech notre parent ;

4. J'ai désiré que vous sussiez cela, et j’ai voulu vous le dire devant tous ceux des anciens de mon peuple qui sont ici. Si vous voulez l'acquérir par le droit de parenté, achetez-le, et qu'il soit à vous; si vous n'y avez pas d'inclination, déclarez-le-moi, afin que je sache ce que j'ai à faire; car il n'y a point d'autre parent plus proche que vous, qui êtes le premier, et que moi, qui suis le second. Il lui répondit : J'achèterai le champ.

5. Booz ajouta : Quand vous aurez acheté le champ de Noémi, il faudra aussi que vous épousiez Ruth, Moabite, qui a été la femme du défunt, afin que vous fassiez revivre le nom de votre parent dans son héritage.

6. Il lui répondit : Je vous cède mon droit de parenté ; car je ne dois pas éteindre moi-même la postérité de ma famille. Usez vous-même de mon privilége, dont je déclare que je me désiste volontiers.

7. Or c'étoit une ancienne coutume dans Israël, entre les parents, que s'il arrivait que l'un cédât son droit à l'autre, afin que la cession fût valable, celui qui se démettoit de son droit ôtoit son soulier, et le donnoit à son parent ; c'étoit là la forme et le témoignage de cette cession en Israël.

8. Booz dit donc à son parent : Otez votre soulier. Celui-ci l'ôta aussitôt de son pied.

9. Alors Booz dit devant les anciens et devant tout le peuple : Vous êtes témoins aujourd'hui que j'acquiers tout ce qui a appartenu à Élimélech, à Chélion, et à Mahalon, l'ayant acheté de Noémi ;

10. Et que je prends pour épouse Ruth, Moabite, femme de Mahalon, afin que je fasse revivre le nom du défunt dans son héritage, et que son nom ne s'éteigne pas dans sa famille parmi ses frères et parmi son peuple. Je vous en prends, dis-je, à témoin.

11. Tout le monde qui étoit à la porte et les anciens répondirent : Nous en sommes témoins. Que le Seigneur rende cette femme qui entre dans votre maison, comme Rachel et Lia, qui ont abandonné leur pays, et qui, en donnant des enfants à Jacob, ont établi la maison d'Israël, afin qu'elle soit, comme elles, un exemple de vertu dans Ephratha, et que son nom soit célèbre dans Bethléhem.

12. Que votre maison devienne comme la maison de Pharès, que Thamar enfanta à Juda, par la postérité que le Seigneur vous donnera de cette jeune femme.

13. Booz prit donc Ruth, et l'épousa. Et, après qu'elle fut mariée, le Seigneur lui fit la grâce de concevoir et d'enfanter un fils.

14. Sur quoi les femmes dirent à Noémi : Béni soit le Seigneur, qui n'a point permis que votre famille fût sans successeur, et qui a voulu que son nom se conservât dans Israël,

15. Afin que vous ayez une personne qui soit la consolation de votre âme et le soutien de votre vieillesse; car il vous est né un enfant de votre belle-fille, qui vous aime, et qui vaut beaucoup mieux pour vous que si vous aviez sept fils.

16. Noémi ayant pris l'enfant le mit dans son sein, et elle le portoit et lui tenoit lieu de nourrice.

17. Les femmes ses voisines s'en réjouissaient avec elle, en disant : Il est né un fils à Noémi. Et elles appelèrent l'enfant Obed. C'est lui qui fut père ou chef de la tige dont descendit Isaï, père de David.

18. Voici la suite de la postérité de la famille de Phares : Phares fut père d'Esron ;

19. Esron d'Aram, Aram d'Aminadab ;

20. Aminadab de Nahasson, Nahasson de Salmon ;

21. Salmon de Booz, Booz d'Obed ;

22. Obed fut aïeul d'Isaï, et Isaï fut père de David.