LES MANIFESTATIONS PHYSIQUES,
PSYCHIQUES
ET SPIRITUELLES LORS DES RÉVEILS (Dr Petrakian Yves.)
1° Partie: Faits vécus lors des Réveils.
· LES QUAKERS GEORGES FOX 1624-1690
· LES PRÉDICATEURS PIONNIERS DE L'OUEST AMÉRICAIN 1850-1900
· AZUZA STREET NAISSANCE DU MOUVEMENT DE PENTECÔTE. 1901
· EVAN ROBERTS ET LES FRÈRES WILLIAMS 1903-1906
· RÉVEIL DE CHINE DR J. GOFORTH 1906
· VISITATION DE L'ESPRIT EN ÉCOSSE 1908
· MARIA WOODWORTH ETTER 1885-1915
· SMITH WIGGLESWORTH 1859-1947
· GRAND RÉVEIL DES NOUVELLES HÉBRIDES 1949
· LE RÉVEIL INDONÉSIEN MEL TARI 1965
2° Partie: Manifestations années 90.
· REVEIL D'AFRIQUE:REINHARD BONNKE
· UN RENOUVEAU EN ESTRIE, Canada
· LA BENEDICTION DU PERE, LE REVEIL SANS VISAGE, LE VIN NOUVEAU.
Les prophéties de
Cet ouvrage est informatif sur l’action du Saint-Esprit hier et
aujourd’hui. Il se veut une aide pour essayer de comprendre les phénomènes liés
à l’onction du Père telle qu’elle se répand aujourd’hui.
Esaïe 28:21 Car l’Éternel se lèvera... pour faire son oeuvre, son
oeuvre étrange, pour exécuter son travail, son travail inouï.
22 Maintenant, ne vous livrez point à la moquerie, De peur que vos
liens ne soient resserrés.
Nous ne développerons pas la manifestation du Saint-Esprit par le
parler (ou chant) en langues, cette manifestation ayant été par ailleurs
abondamment décrite.
Le docteur A.T. Schofield écrit, dans sa préface au livre de Miss
Dyer, "Le Réveil aux Indes": "Nous devons comprendre une chose,
c’est que, depuis
Michelle d’Astier de
Selon Jonathan Edwards: "Ce à quoi l’Eglise a été habituée ne
peut avoir valeur de règle... car il y a peut-être des oeuvres nouvelles et
extraordinaires que Dieu va encore nous apporter d’une manière extraordinaire. Il
a déjà été amené à faire des choses nouvelles, des oeuvres étranges et à agir
d’une manière telle qu’il a surpris les hommes et les anges. Les prophéties de
Esaïe 40:13-14 Qui a pris la mesure de l’Esprit du Seigneur? Quel
confident Dieu a-t-il instruit de son plan?
Esaïe 2:17 L’homme hautain devra s’incliner et l’insolent mordre la
poussière.
Ce qui se produit aujourd’hui dans certaines communautés de réveil
n’est pas innovateur comme le prouvent les témoignages des décennies, voire
siècles passés:
"L’Esprit de Dieu n’a pas l’étroitesse d’esprit que nous avons
parfois à l’égard de nos recettes! Il peut attirer à lui de diverses
manières..." Ignace de Loyola.
Bien que les documents disponibles soient forcément moins nombreux,
il est bon de relever:
IGNACE DE LOYOLA écrivait vers 1500: "L’Esprit de Dieu
souffle où il veut. Il ne nous demande pas la permission. C’est lui qui
distribue ses charismes comme il lui plaît. C’est pourquoi nous devons sans
cesse être éveillés et prêts. Nous devons être dociles pour qu’il puisse nous
utiliser dans de nouvelles entreprises. Nous ne pouvons imposer de loi à
l’Esprit de Dieu".
THÉRÈSE D’AVILA (1515-1582) avait souvent des extases spirituelles. Elle
parle de céleste folie, de glorieux délire, elle ne sait plus si elle rit,
si elle pleure, si elle chante ou si elle se tait.
"Je ne pouvais ni la comprendre, ni l’expliquer aux
autres," dit-elle.
1559
Lors de la visitation de l’Esprit, "ces personnes tombaient
soudain en arrière."
Ce sont les catholiques qui ont surnommés jadis les réformés
français Calvinistes: les Hugenots.
Leurs amis ou leurs ennemis donnèrent les mêmes témoignages: hommes
et femmes étaient touchés, enfants et vieillards.
Henry Baird a écrit au sujet des manifestations physiques qui
touchaient les Huguenots, les faits suivants:
Lors de la visitation de l’Esprit, "ces personnes tombaient
soudain en arrière et, tandis qu’elles étaient étalées de tout leur long
par terre, passaient par des contorsions étranges et apparemment
involontaires; leur poitrine semblait se soulever, leur ventre se gonfler".
Ensuite sortaient de leur bouche, entrecoupées de sanglots,
des paroles de grâce, des paroles appelant à la repentance, des paroles
prophétiques. De la bouche de très jeunes enfants, pourtant seulement en
contact avec le patois de la province, sortaient des textes de l’Écriture en
pur français. "Lorsque la transe cessait, ils déclaraient ne se souvenir
de rien de ce qui s’était passé, ou de ce qu’ils avaient dit".
GEORGES FOX
1624-1690
Devant ses appels véhéments à la repentance et saisis par le
Saint-Esprit, ses auditeurs étaient fréquemment saisis de tremblements...
Georges Fox avait soif de pureté et de justice. Il ne trouva ni
dans l’Eglise Anglicane, ni dans les Eglises établies, la paix qu’il
recherchait. Il est déçu de ne pas trouver chez des pasteurs connus un
comportement conforme à la vérité qu’ils enseignaient.
A la suite d’une révélation, il se mit à prêcher partout avec
beaucoup d’ardeur.
Devant ses appels véhéments à la repentance et saisis par le
Saint-Esprit, ses auditeurs étaient fréquemment saisis de tremblements,
d’où leur nom de Quakers ou Trembleurs.
Le prêtre de Ticnell qui se moquait d’eux et les surnommait ainsi,
fut saisi lui-même.
Une des personnes présentes dit: "Regardez, comme le prêtre
est secoué de tremblements, il est aussi en train de devenir un
quaker!"
Georges Fox raconte: "Je me rendis à Mansfield... je me sentis
poussé à prier; la puissance du Seigneur était si grande que la maison sembla
trembler."
Nous verrons que tous les réveils ne présentent pas les mêmes
manifestations physiques, psychiques ou spirituelles.
On remarquera aussi qu’il peut y avoir une manifestation
prédominante: tremblements pour les Quakers, prophétisme juvénile pour les
Cévenols, glossolalie pour Azuza Street (Pentecôte).
A côté de cela, on constatera encore que certains réveils sont
entourés d’une grande quantité de manifestations: celui avec Jonathan Edwards,
celui, actuel de
Le Saint-Esprit sait ce qu’il faut, pour qui, quand et comment. Il
ne reproduit pas forcément ce qu’il a déjà fait et il peut faire des choses
nouvelles.
C’est le Saint-Esprit qui décide. Ce ne sont pas les individus qui
décident de parler en langue, de rire ou de sangloter.
1685
Les témoins parlent d’accès d’agitations de corps
extraordinaires.
Des prophètes à la mamelle...
Après avoir commencé dans le Dauphiné, ce mouvement passa dans le
Vivarais puis embrasa les Cévennes et le Bas Languedoc.
Il eut pour cadre la révocation de l’édit de Nantes par l’Edit de
Fontainebleau (1685). Celui-ci interdisait la religion protestante et expulsait
les pasteurs officiels hors du royaume.
Sous le coup des persécutions, se produisirent alors les curieux
phénomènes du prophétisme cévenol.
Afin que la prédication puisse continuer, Dieu suscita un vaste
mouvement de "prédicants" (Pasteurs dit laïcs remplaçant les pasteurs
officiels en titre). Et ce n’est pas tout: apparut aussi le don de
prédication. Ce don va toucher des hommes, des femmes de tous les âges mais
principalement des jeunes gens et des jeunes filles.
Des jeunes enfants également et même au berceau reçurent le don
prophétique.
Ce sont des milliers qui reçurent ce don prophétique. Il y eut
jusqu’à huit mille jeunes prophètes dans les Cévennes et le bas Languedoc!
Alors que les pasteurs officiels étaient expulsés, la prédication
s’intensifiait par ces moyens surnaturels.
Qu’était ce que ce don de prédication?
L’Esprit Saint saisissait en extase des personnes qui
n’avaient ni formation, ni aptitude spéciale, souvent des gens ordinaires. La
prédication jaillissait de leur bouche avec une puissance et une onction qui
surpassaient tout ce qui est humain. Elle était spontanément et miraculeusement
inspirée.
C’est donc très souvent que, des enfants de quatre ans ou moins, ne
sachant ni lire ni écrire, étaient saisis par les dons de grâce.
Ils se mettaient à prêcher en citant des textes de l’Écriture et en
utilisant un pur Français, langue qu’ils ignoraient. Ils connaissaient
seulement le patois.
Un témoin raconte: "J’entrai dans une Assemblée, il y avait
une jeune fille qui parlait en prédicateur avec une liberté et une éloquence
admirable... Je croyais entendre parler quelque ange, tant étaient belles les
paroles qui sortaient de sa bouche... Elle citait des passages de l’Écriture
comme si elle l’avait connu par coeur."
LES SIGNES:
Les témoins parlent d’accès d’agitations de corps
extraordinaires.
En public, les prophètes parlaient avec beaucoup de feu, de courage
et de facilité. On les aurait pris pour des prédicateurs savants, éloquents et
remplis de zèle.
Quand ils prédisaient les jugements de Dieu, il arrivait presque
toujours qu’ils tombaient à terre. La tête, les bras; la poitrine et le
corps tout entier souffraient quelquefois de grandes secousses. Il semblaient
avoir de la difficulté à respirer ce qui ne leur permettait pas toujours de
parler avec facilité. Cela se produisait surtout au début de l’inspiration.
Les paroles étaient même entrecoupées de sanglots; puis c’était
une facilité de parler si grande de parler qu’on voyait aisément que leur
bouche était mue par une puissance céleste. Pendant le temps de l’inspiration
ils parlaient le plus souvent en français, langue qu’ils ne pouvaient utiliser
autrement.
Les inspirations commençaient par les mots: "je te dis, mon
enfant...". Ils démasquaient les complots, les intrigues, les pécheurs...
Une jeune fille après avoir été saisie par des tressaillements
redoublés fut touchée par des frémissements qui s’étendirent
jusqu’au bout des doigts. Puis elle senti une chaleur autour de son coeur
et sa bouche se mit à parler de façon spontanée saisie par une puissance
invisible. Arrivée chez elle elle se mit à parler à sa famille comme un
prédicateur parlant de la laideur du péché et de l’excellence des choses de
Dieu..
Les prophètes disaient que leur chutes avaient quelque chose de
merveilleux et de divin. Les tressaillements étaient toujours les
préludes des inspirations. La visitation commençait par des frissons, une
certaine faiblesse, les bras et les jambes s’étendaient, ils baillaient
plusieurs fois puis tombaient à terre à la renverse. De grandes agitations
se produisaient: leur tête s’agitait, leur poitrine était secouée, souvent
par des sanglots, l’estomac s’enflait, une difficulté à parler, le teint pâle,
puis la langue se déliait et la prophétie jaillissait librement.
Tous ces signes étaient plus ou moins présents mais le même schéma
se retrouvait: grandes agitations du corps, mouvements de tête, de la poitrine,
de l’estomac.
On note encore de grandes convulsions, un corps tremblotant, un
feu dans la poitrine, de grands cris, des larmes de sang.
QUELQUES TÉMOIGNAGES:
"Les plus grandes agitations de ma mère étaient de la
poitrine; ce qui lui faisait faire de grands sanglots. Elle ne parlait
français que pendant l’inspiration... jamais elle n’avait essayé de dire un mot
en ce langage et je suis assuré qu’elle n’aurait pu le faire"
Ce prodige fut extrêmement fréquent: "un enfant âgé de treize
à quatorze mois, était emmailloté dans le berceau, et il n’avait encore jamais
parlé de lui-même. Quand j’entrai, l’enfant parlait distinctement en français,
d’une voix assez haute. Il exhortait à faire des oeuvres de repentance... Sa
mère nous dit qu’il avait eu des agitations de corps au commencement de
l’inspiration."
Le cas de jeunes prophètes à la mamelle ne fut pas
exceptionnel.
Tel en atteste le témoignage suivant, certains ont pu être saisis
ainsi de grandes agitations pendant plusieurs mois, puis la langue se délia et
l’Esprit prophétique se manifesta désormais: "Je fus dans de grandes
agitations durant neuf mois, elles me jetaient à terre. Après neuf mois
d’agitations et de sanglots sans parole je tombai en extase et Dieu m’ouvrit la
bouche trois fois vingt-quatre heures sans boire ni manger ni dormir"
Chaque prophète a pu expliquer: "ce n’est pas moi qui m’agite
moi-même, mais je suis mû par une force qui est au-dessus de moi. Et pour les
paroles qui sont prononcées par mes organes, je déclare qu’elles se forment
sans dessein de ma part, et qu’elles découlent inopinément de ma bouche, sans
que mon esprit participe à cette opération merveilleuse par aucune méditation
précédente, ni par aucune volonté présente de parler sur-le-champ." "Toutes
ces inspirations ne m’ont jamais porté qu’à fuir le mal et à faire le
bien"
"Dieu fait ce qu’il veut, selon sa sagesse toujours adorable. Ce
n’est pas à nous à lui demander pourquoi."
D’autres prodiges sont remarquables:
LES VISIONS:
Les prophètes Cévenols avaient souvent des visions des cieux
ouverts, du paradis, des anges, des combats d’anges contre des armées d’hommes,
de l’enfer.
L’ ÉPREUVE DU FEU: Le prophète Clary sur indication de l’Esprit
est préservé au milieu des flammes: entré dans le feu de son commencement
jusqu’aux braises, sa protection fut totale, même ses cheveux et ses habits
avaient été respectés!
L’ÉPREUVE DU COUTEAU: Comme signe que c’était bien l’Esprit qui
parlait et qui le protégerait: "Il prit le couteau de la main droite et il
se frappa plusieurs fois de la pointe, le ventre et l’estomac, avec une très
grande force; mais son corps résistait comme s’il eût été de fer, et son habit
même ne fut pas percé. Tout le monde était effrayé et fondait en larmes."
CHANTS CÉLESTES:
Des chants de psaumes ont été entendus comme venant directement
du ciel. Ces voix céleste étaient d’une grande beauté. Parmi ceux qui
venaient pour écouter, les uns n’entendaient rien et les autres étaient charmés
par cette divine mélodie.
MUTISME:
Durand Farge priait un jour: "Augmente-nous la foi" Il
sentit tout d’un coup un fardeau sur sa poitrine qui arrêta pour un moment sa
respiration. Des flots de larme s’écoulent de ses yeux et Il ne pu plus parler
pendant une heure et demie. Sorte d’évanouissement, frissonnements soupirs
PRÉDICATION EN DORMANT:
Une jeune fille reçu les Dons de révélation de prédication et
d’exhortation à 16 ans. Elle prononçait des discours admirables en Assemblée.
En dormant elle parlait de façon très suivie et il s’agissait presque
toujours de pression à la sanctification. Au réveil elle ne se souvenait de
rien
Pour rejoindre les Assemblées cachées, il furent souvent guidés
par une lumière.
"Il n’eut pas sitôt mis les genoux à terre qu’il parut une
lumière en l’air, comme une grosse étoile, qui s’avança vers le lieu où était
l’Assemblée."
Un autre témoin raconte: "Il m’est arrivé plusieurs fois comme
je cherchais de nuit la troupe, le ciel m’envoyait une espèce d’étoile
qui venait se poser sur le lieu où était ce que je cherchais."
Et encore: "je te dis, mon enfant que je ferai tomber une
lumière qui vous indiquera le lieu que vous cherchez...". Nous vîmes une
lumière tombant du ciel comme une fusée.
La lumière tomba aussi pour éblouir leurs ennemis: "Il est
souvent arrivé qu’en se retirant des Assemblées, quelques-uns de ceux qui parlaient
dans l’extase déclaraient alors que Dieu ferait tomber des feux ou des
lumières du ciel pour éblouir les yeux des ennemis et pour nous conduire; et
cela est arrivé plusieurs fois."
LES FRUITS:
Quand on leur demandait quel étaient les fruits de tout cela, ils
pouvaient déclarer tel Isabeau Charras:
"l’horreur pour l’idolâtrie romaine, le zèle pour la plus pure
religion, le mépris pour le monde et pour ses vanités, dans les jeunes gens
comme dans les autres, l’Esprit de réconciliation et de charité, la consolation
intérieure, l’espérance, la joie du coeur, la haine pour le mal et l’amour pour
le bien."
PERSÉCUTIONS DES ANCIENS AMIS:
Malgré les signes, les prodiges et les fruits, il furent persécutés
par leurs anciens amis: "Quelques-uns de nos frères qui priaient autrefois
pour nous, devenus plus injustes et plus cruels que nos ennemis, nous outragent
et nous maudissent. Mais nos inspirations nous consolent et nous font désirer
qu’ils se convertissent afin qu’ils vivent"
1703-1791
Cris et gémissements s’accompagnaient parfois de prostrations
physiques, de souffrances corporelles; de chutes soudaines; et
parfois, de véritables épidémies de chutes de personnes foudroyées par
la parole de Wesley.
La prédication méthodiste s’accompagna de troubles et de phénomènes
physiques divers.
Un jour qu’il venait de prêcher sur la puissance du Saint-Esprit
selon Actes chapitre quatre, Wesley demanda à Dieu de confirmer sa Parole. "Immédiatement,
une femme qui se tenait là se mit à pleurer fort, avec la plus grande
véhémence, comme si elle agonisait. Nous n’étions pas peu surpris. Mais
nous avons continué en priant, jusqu’à ce qu’un nouveau chant soit mis dans sa
bouche, une action de grâce à notre Dieu. Deux autres personnes furent saisies
d’une profonde tristesse et contraintes de pousser des cris à
cause de l’inquiétude de leur coeur. ces personnes aussi trouvèrent la
paix."
Evêques, pasteurs, intellectuels, rivalisaient d’arguments contre
ces manifestations qu’on tenait pour diaboliques.
A Pelton, au milieu du sermon, l’un des mineurs commença à pousser
des
exclamations de joie.
Le plus souvent, les auditeurs manifestaient leur satisfaction en
frappant des mains.
Avec les larmes, les sanglots, les gémissements, les cas
d’agonie, le problème est plus préoccupant. On invoque tour à tour
l’émotion religieuse, l’exaspération psychique, l’oeuvre du Saint-Esprit.
Wesley écrit: "J’eus l’occasion de parler avec Whitefield de ces
signes extérieurs qui ont si souvent accompagné l’oeuvre intérieure de Dieu..."
Quand la prédication de Wesley était particulièrement puissante,
les gémissements et même les cris couvraient parfois la voix de
l’orateur.
Les cris et gémissements s’accompagnaient parfois de prostrations
physiques, de souffrances corporelles; de chutes soudaines; et
parfois, de véritables épidémies de chutes de personnes foudroyées par
la parole de Wesley. Son journal en rapporte plusieurs exemples dès juillet
1739.
Il faut songer, avant de prendre le risque de condamner ces
manifestations, à saint Paul: "Poursuivant sa route, il approchait de
Damas quand, soudain, une lumière venue du ciel l’enveloppa de son éclat. Tombant
à terre il entendit une voix..."
Il faut souligner qu’à l’état d’angoisse succédait généralement
la joie la plus grande.
Ces phénomènes se produisaient parfois le lendemain même d’une
réunion de Wesley, lorsque l’auditeur de la veille se trouvait dans la
solitude. On ne peut donc invoquer là un phénomène de psychologie de foule.
Quoi qu’il en soit, Wesley faisait des enquêtes au sujet de ces
manifestations physiques ou psychiques. Il soulignait que tous ces
phénomènes s’accompagnaient d’un travail spirituel. Comment soupçonner des
mouvements, même excessifs, s’ils aboutissent à la certitude du pardon, et à la
joie en Christ?
Wesley écrit: "J’ai souvent constaté que ces symptômes se
manifestent plus ou moins au commencement des grands réveils. Cela est arrivé
dans
Wesley rapporte encore ce qui se produisit lors d’une prédication
au pénitencier de Newgate:
"La puissance de Dieu tomba sur nous; l’un après l’autre ils
tombaient à terre. Tu pouvais les voir de tous les côtés s’effondrer, comme
touchés par la foudre."
Dans son journal de mai 1769, Wesley décrit le cas d’un Quaker
assez indigné: "Un Quaker, qui se tenait là, n’était pas peu fâché des
manifestations de ces créatures, il se pinçait les lèvres et fronçait les
sourcils quand il s’effondra comme frappé par la foudre." "L’agonie
par laquelle il passa était terrible à voir. Nous avons imploré Dieu de ne pas
lui imputer sa folie. Et il se releva bientôt en criant à haute voix:
"Maintenant je sais que tu es un prophète du Seigneur.""
1714-1770
Quatre personnes s’écroulèrent tout près de lui, presque
ensemble. L’une d’elle resta sans connaissance ni mouvement; une autre fut
prise de violents tremblements; la troisième eut des convulsions,
Concernant ce qui se passait avec Wesley, des faits déformés lui
avaient été rapportés. Il eut l’occasion de mieux s’informer.
Le jour suivant, il n’eut pas plutôt commencé, pour mettre son
sermon en pratique, à inviter tous les pécheurs à croire en Christ, que quatre
personnes s’écroulèrent tout près de lui, presque ensemble. L’une d’elle
resta sans connaissance ni mouvement; une autre fut prise de violents
tremblements; la troisième eut des convulsions, ne faisant entendre
que des gémissements, et invoqua Dieu avec des cris et des larmes. Wesley
écrit de cela: "A partir de maintenant, je crois que nous permettrons à
Dieu de poursuivre son oeuvre, comme il l’entendra". (1739)
Whitefield se rallia rapidement au point de vue de Wesley puisque
sa prédication en Amérique faisait fondre en larmes les assemblées où il
prêcha en 1740.
1703-1758
Il rapporte lui-même des cas de personnes incapables de se tenir
debout ou de parler. D’autres bondissant de toutes leurs forces avec une
joie et une exultation puissantes. Il parle sans cesse des ces "émotions
extraordinaires accompagnées de démonstrations physiques de criante, de
chagrin, d’amour, de joie, de larmes, de tremblements, de gémissements, de
cris, de souffrances dans le corps, de défaillances de la force physique, de
crises, de soubresauts et de convulsions."
Il fut prédicateur et théologien du grand réveil en Amérique (1725
1760)
Il y eut des cas de personnes qui étaient dans une sorte d’état de
transe,
durant lesquels elles restaient vingt-quatre heures sans bouger et où
leurs organes des sens étaient fermés. Pendant ce temps, elles avaient
de fortes impressions, comme si elles se retrouvaient au ciel et avaient des visions
de choses glorieuses et merveilleuses.
Il arrivait aussi qu’il y eût des cris, des faiblesses, des
étranglements et de genre de choses, accompagnées de peines, mais également
d’admiration et de joie... souvent, certains étaient tellement touchés et leurs
corps terrassés qu’ils ne pouvaient plus retourner chez eux mais
devaient rester-là toute la nuit.
On raconte qu’un de ses sermons-"Pécheurs entre les mains d’un
Dieu en colère" -suscita parmi l’assemblée des cris pour demander
grâce. Tandis qu’il lisait, certains de ses auditeurs s’affaissèrent
sous l’effet de la puissance de Dieu. Ce message particulier alluma un réveil
qui se propagea rapidement dans l’ensemble des colonies d’autrefois et se
manifesta avec une puissance qui transforma des milliers de vies.
Le récit des expériences de sa femme Sarah est révélateur:
Lors d’une rencontre de Réveil à Northamton Sarah Edwards fut tellement
remplie de la grâce de Dieu qu’elle "perdit toute force physique,"
elle dû rester dans l’église pendant environ trois heures après la fin de la
réunion tellement la "force physique l’abandonnait" (ce qui est
appelé de nos jours tomber ou se reposer dans l’Esprit)
Le lendemain, le prédicateur invité était dans le presbytère en
train de parler de la bonté de Dieu; lorsque Sarah se joignit à eux l’intensité
de ses sentiments lui fit perdre à nouveau sa force physique.
Elle raconte cette journée: "Mes pensées étaient tellement
imprégnées de l’amour de Christ et d’une réelle sensation de sa présence, que
j’avais du mal à ne pas me lever de ma chaise pour sauter de joie. J’éprouvais
cette sensation intense des choses divines, accompagnée d’émotions fortes,
pendant près d’une heure. Puis, je ressentis un calme, une paix profonde, un
repos merveilleux en Dieu. Pendant la nuit, me réveillant et dormant tout à la
fois, j’eus des visions joyeuses des choses divines..."
Le lendemain encore, plusieurs fois sa force physique la quitta et
elle s’écroula sur place, "on la monta dans sa chambre, où elle
resta étendue pendant un temps considérable, défaillante de joie, tout
en contemplant les gloires du monde céleste".
Sarah raconte que pendant cette période, elle ressentit un amour
inexprimable pour les enfants de Dieu.
Un jour, elle resta sans connaissance pendant quatre heures,
"étant trop épuisée par des émotions de joie". "La gloire
de Dieu me paraissait être tout et en tout, et submerger tous les désirs de mon
cœur" Elle avait l’impression de "se perdre en Dieu". Racontant
cela, elle perdit ses forces à nouveau, avec une "grande agitation du
corps" puis une grande sensation de froid. Transportée devant
la cheminée et pensant à ce Réveil, elle dit: "Je ne pus me retenir de me
lever et de sauter de joie et d’exultation" Cette "humeur
joyeuse" dura quatre heures! L’après-midi, à la réunion, elle raconte:
"J’avais du mal à m’empêcher d’exprimer ma joie à haute voix, en plein
milieu du culte... Cette humeur joyeuse se poursuivit pendant la soirée, la
nuit et le lendemain."
Plus tard, elle écrit: "mon âme était tellement remplie
d’amour pour Christ et pour son peuple, et ce que je ressentais était si
intense que je m’évanouis."
Sarah Edwards a décrit par écrit ses expériences pendant dix sept
jours. Cela ne signifie pas qu’elle aient cessé mais seulement son témoignage
écrit s’arrête là.
Jonathan Edwards remarque: "ces transports intenses, une fois
passés, eurent des effets persistants, parce qu’ils laissèrent sur l’âme une
douceur, une paix, et une humilité profondes; ainsi qu’un nouvel engagement du
coeur à vivre dans le respect de Dieu, à veiller et à combattre le péché."
Il rapporte lui-même des cas de personnes incapables de se tenir
debout ou de parler. D’autres bondissant de toutes leurs forces avec une
joie et une exultation puissantes. Il parle sans cesse des ces "émotions
extraordinaires accompagnées de démonstrations physiques de criante, de
chagrin, d’amour, de joie, de larmes, de tremblements, de gémissements, de
cris, de souffrances dans le corps, de défaillances de la force physique, de
crises, de soubresauts et de convulsions."
"Des personnes s’évanouissant suite aux joyeuses découvertes
qu’elles faisaient dans leur âme... Il y a eu des cas de personnes devenant
glacées et engourdies, submergées par une impression forte des choses
étonnantes, grandioses et excellentes de Dieu et du monde éternel."
Comme fruit, il remarque un esprit d’adoration nouveau et plus
poussé, un élan nouveau au témoignage de Christ, un grand désir d’obéissance,
une grande aversion à juger les autres.
Il écrit encore: "Ceux qui ne croient pas que de telles choses
soient le fruit du véritable Esprit, feraient bien de se demander à quel genre
d’esprit ils s’attendent et pour lequel ils prient, et quel genre de fruits il
doit produire quand il viendra".
XVIII° Siècle
Ils continuèrent ainsi jusqu’à minuit, priant, chantant dans les pleurs
et les supplications. La réunion dura douze heures.
L’histoire des réveils est passionnante, le Saint-Esprit voulu
toujours animer l’église fidèle.
Cependant, il faut bien connaître les problèmes, toujours les mêmes
qu’ils ont soulevés.
E. Jordan écrit: "Les églises établies étaient souvent aveuglées,
comme les pharisiens du temps de Jésus, au point de ne pas accueillir avec joie
les souffles de l’Esprit Saint. Les fidèles, touchés par le réveil étaient
alors obligés de se regrouper dans des communautés nouvelles. Mais les jeunes
églises, après quelques générations, tendront à leur tour à s’endormir. On
verra alors ces églises se regrouper avec les églises anciennes dont elles
s’étaient détachées mais dont plus rien ne les séparait, ou bien encore se
réveiller de nouveau et repartir avec une nouvelle ardeur, poussées par le
souffle de l’Esprit Saint."
Quelles visitations connurent les Moraves!
Nous rapportons: "A midi environ, le dimanche 10 août 1727,
pendant que le pasteur Rothe faisait une réunion à Herrnhut, il se sentit
submergé par la puissance merveilleuse et irrésistible du Seigneur et s’effondra
dans la poussière devant Dieu. Toute l’assemblée fit comme lui, dans des
sentiments d’une intensité inexprimables. Ils continuèrent ainsi jusqu’à
minuit, priant, chantant dans les pleurs et les supplications. La
réunion dura douze heures."
1792-1875
Il arrivait même fréquemment que des passants, dont la plupart
n’étaient nullement intéressés par Dieu, s’écroulent sous l’effet de
cette puissance et confessent leurs péchés.
Ses auditeurs tombaient sous l’effet de la puissance de Dieu,
pleurant et demandant miséricorde.
Finney raconte au sujet d’un de ses messages:
"Après avoir parlé ainsi pendant environ un quart d’heure, les
auditeurs parurent enveloppés d’une solennité formidable et ils tombèrent
sur le sol en criant miséricorde. Si j’avais eu une épée dans chaque main,
je n’aurais pas pu les abattre plus vite qu’ils ne tombaient. En effet, deux
minutes après avoir senti l’impact du Saint-Esprit les atteindre, presque tous
les assistants étaient à genoux ou prosternés sur le sol. Tous ceux qui
pouvaient encore parler priaient pour eux mêmes."
Ce ne fut pas seulement en Amérique du Nord que Finney vit le
Saint-Esprit tomber sur les croyants et les jeter à terre. En
Angleterre, au cours des neuf mois qu’il y passa à évangéliser, de grandes
multitudes-un jour plus de deux mille à la fois-se prosternèrent pendant qu’il
prêchait.
Finney était revêtu d’une telle onction que sa seule présence amenait
une nuée de gloire sur tout le quartier où il venait prêcher. La gloire
de Dieu était perceptible aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des lieux
de réunion. Il arrivait même fréquemment que des passants, dont la plupart
n’étaient nullement intéressés par Dieu, s’écroulent sous l’effet de
cette puissance et confessent leurs péchés.
Finney écrit: "Cette puissance est un véritable prodige. J’ai
souvent vu des personnes incapables de supporter
Dans une ville où il avait organisé une grande mission de réveil,
Finney fut invité à déjeuner par la femme d’un des plus grand médecin de la
ville. Cette femme était chrétienne mais son mari, incroyant; aussi elle
pensait que Finney pourrait communiquer quelque aide en faveur de son mari. Le
frère du médecin était quant à lui cultivateur et très pieux; il vivait dans la
même maison. Il avait assisté à la mission et se trouva à table avec eux. Finney
fut invité à rendre grâce à Dieu avant de commencer le repas; cependant, il
sentit en son coeur que ce devait plutôt être au frère du médecin de le faire. Aussi,
à peine le frère commença-t-il, qu’il se tint l’estomac et se mit à gémir.
Il sortit précipitamment de table et se dirigea dans sa chambre. Le docteur,
croyant son frère malade se précipita à sa suite suivit bientôt de Finney. Le
docteur s’apprêtait à chercher sa sacoche car il pensait que son frère
souffrait de crampes d’estomac. Finney lui expliqua que son frère n’avait
rien de grave mais que l’esprit d’intercession l’avait revêtu, qu’il
connaissait les douleurs de l’enfantement et qu’il priait pour l’âme perdue
de son frère. Le docteur incrédule, déclarant qu’il n’y croyait pas, sortit de
la chambre. Alors, Finney s’agenouilla près du frère. Il se mit alors
à gémir lui aussi. Le frère du médecin et Finney continuèrent de pleurer et
de gémir ainsi pendant trois quarts d’heure. Ensuite, ils se mirent à rire
et se réjouirent pendant un moment.
Puis, Finney sortit de la pièce et alla frapper à la porte du
bureau du médecin. Il lui dit qu’il voulait lui parler de la part de son frère.
Quand le médecin demanda des nouvelles de son frère, Finney lui répondit qu’il
était en train de prier pour son âme perdue. C’est alors que le médecin tomba à
genoux et fut glorieusement sauvé.
1829-1912
Terrassés par un pouvoir divin, des hommes, des femmes tombaient
et demeuraient sur le plancher, prostrés et comme morts
William Booth est le fondateur de l’armée du salut. Le livre,
"William Booth et le monde ouvrier," fait état de manifestations
semblables:
"Terrassés par un pouvoir divin, des hommes, des femmes
tombaient et demeuraient sur le plancher, prostrés et comme morts. D’autres
riaient, du rire de la foi, criaient de bonheur. Et quelques-uns des plus
jeunes évangélistes, en une jubilation formidable, se prenaient à bras le
corps, comme des garçons en train de jouer, et roulaient même sur le
plancher."
Un salutiste raconte d’un Dimanche: "des saints sautaient,
dansaient, invoquaient le Seigneur, criaient et roulaient sur le sol, quels
moments bénis!"
Dans son journal Bramwell Booth raconte: La puissance du
Saint-Esprit fondit sur Robinson et le terrassa. Il perdit à peu près
connaissance à deux reprises. "Le frère des Blandy, entrant dans une
pleine liberté, poussa des cris, pleura, battit des mains, dansa, au
milieu d’une scène du plus glorieux et céleste enthousiasme. D’autres gisaient
prostrés sur le plancher, et quelques-uns de ceux-là gémissaient... Ce
fut une nuit bénie."
LES PRÉDICATEURS
PIONNIERS DE L’OUEST AMÉRICAIN
1850-1900
Je vis en une seule fois plus de cinq cents personnes tomber à
terre, comme si la décharge d’une batterie formidable les eût tout à coup
renversées.
Un témoin écrit:
"Curieux de voir les choses merveilleuses que l’on racontait,
je me résolu à partir... A la suite des détails que nous avaient donnés nos
hôtes, j’étais loin d’être rassuré... Une multitude immense qui pouvait bien
s’élever à vingt-cinq mille personnes, était là réunie... Je comptai sept
ministres prêchant à la fois. Ici on chantait, là on priait, ailleurs des
personnes criaient à Dieu pour obtenir grâce, tandis que d’autres exprimaient
leur reconnaissance avec une énergie peu commune. Je vis en une seule fois
plus de cinq cents personnes tomber à terre, comme si la décharge d’une
batterie formidable les eût tout à coup renversées."
"Un médecin vint par curiosité et se promettait d’étudier
scientifiquement le phénomène dont on lui avait parlé. Il était accompagné
d’une dame. Celle-ci ne tarda pas, sous l’emprise d’une conviction de péché
puissante, à tomber dans la poussière devant Dieu. Lui-même tomba à terre sous
l’emprise de la même main invisible qui avait terrassé sa compagne. Cet état
de prostration dura quelque temps; lorsqu’ils en sortirent, ils trouvèrent
l’un et l’autre la paix et le pardon aux pieds du Sauveur. Ils vécurent et
moururent en vrais chrétiens. Des milliers de personnes furent affectées d’une
manière semblable."
1900
Des manifestations insolites au cours du réveil religieux
David Dupplessis raconte l’expérience de Andrew Murray en présence
des manifestations insolites au cours du réveil religieux d’Afrique du
Sud:
"Quand il vit et entendit les pécheurs pleurer, les malades
guéris éclater de rire et ceux qui étaient remplis du Saint-Esprit prier
en langues et chanter, il s’en alla dégoûté de toute cette cacophonie. Elevé
dans l’église protestante hollandaise, jamais il ne pourrait admettre que le
Saint-Esprit puisse animer de telles manifestations. Il prit le train et retourna
sur son champ de mission. Il passait et repassait dans son esprit tout ce qu’il
avait vécu et faisait le point. De tout cela, pouvait-il en toute honnêteté en
retirer quelque chose de bon?"
"Il se rendit compte alors que jamais de sa vie il n’avait encore
rencontré des gens qui fussent remplis d’amour pour Jésus, et qui fussent plus
et plus zélés pour tout ce qui concerne le Christ vivant, dont la présence
était tellement tangible au cours de ces réunions. Il ne s’était jamais trouvé
dans une église où le Christ fût plus magnifié, plus glorifié et adoré... De
mauvais esprits auraient été incapables d’inspirer cela. Par conséquent ce
devait bien être en définitive l’oeuvre du Saint-Esprit... A la première
station, il descendit de train et pris un billet pour y retourner. Tant pis
pour le bruit! Et plus jamais il ne les quitta! Il devint président du
mouvement connu sous le nom de Mission apostolique d’Afrique du Sud. Sous sa
direction, le mouvement ne cessa de prospérer, au point d’être aujourd’hui une
des Sociétés missionnaires les plus solides de toute l’Afrique du Sud."
AZUZA STREET NAISSANCE DU
MOUVEMENT DE PENTECÔTE.
1901
Dès le lendemain matin, il était impossible de s’approcher de la
maison. Dès que les gens y pénétrèrent, ils tombèrent sous
Aussi curieux que cela puisse paraître, tous les réveils n’ont pas
les mêmes manifestations tant physiques que spirituelles.
Le réveil de Azuza Street, naissance du mouvement de Pentecôte, ne
fut pas tellement en faveur de la conversion des pécheurs, mais il fut plutôt
Le signe principal était le "Parler en langues" suivit de
près par la guérison divine.
Comparez avec le réveil de Finney, qui lui, ne parle ni de
"Pentecôte," ni de guérison divine. Le réveil de Finney, à l’opposé
de celui d’Azuza street, fut un réveil de salut pour les "païens."
D’autres réveils furent des réveils de repentance et de confession
de l’Eglise.
A Los Angeles, dans une communauté baptiste noire, une certaine
soeur Julia W. Hutchins s’était mise à prêcher le renouveau. C’est elle qui fit
appel à William Seymour pour l’aider dans sa tâche. L’église se trouvait alors
dans une boutique de l’avenue Santa Fe.
Puis Seymour se sépara le la soeur Hutchins et tint des réunions à
l’avenue Bonnie Brae. Plusieurs commencèrent à louer Dieu dans des langues
inconnues. Les gens venaient en foule, les uns pour recevoir, d’autres pour
se moquer, d’autres enfin par curiosité. C’est parce que la foule ne tenait
plus à cet endroit qu’un nouveau local fut utilisé à partir du 18 avril 1906:
celui du 312 Azuza Street qui venait de servir d’écurie!
Dans ce réveil de Azuza Street donc, des gens de toutes les
églises, de toutes les dénominations, toutes nations venaient à Los Angeles
pour voir ce que Dieu y faisait.
On y entendait outre les chants, des cris joyeux, des sanglots,
des larmes, des prières d’intercessions. Les gens dansent sautent et prient
dans des langues inconnues.
Un des grands miracles du lieu fut le caractère interracial de
cette communauté.
Pendant ce réveil, Dieu mettait son onction sur Ses filles pour
qu’elles prêchent l’évangile et elles prêchaient avec les signes accompagnant
la prédication.
Des femmes blanches comme Lucy Farrow ou noires,
tenaient des rôles de prédicateurs et de guérisseurs.
Les hommes qui autrefois s’y seraient encore opposés, virent leurs
soeurs d’un autre oeil. Ils ne les voyaient plus comme des femmes qui, à cause
de leur sexe, devaient être interdites de prêcher, mais comme des vases remplis
par le Saint-Esprit...
Un jour, après le culte, le Frère Lee, membre de la mission Péniel
invita le Frère William Seymour à déjeuner chez lui... Un soir en rentrant de
son travail, il dit au Frère Seymour, "Si vous m’imposez les mains, je
recevrai le Baptême (de l’Esprit)"... Ce soir-là le Frère Seymour lui dit:
"Frère, je t’impose les mains au nom de Jésus," et lorsqu’il le
toucha, le Frère Lee tomba comme mort sous la puissance, et son épouse
eut tellement peur qu’elle s’écria, "Qu’avez-vous fait à mon mari?". Quelques
minutes plus tard il se leva... Le Frère Lee avait été touché par le Ciel et il
continua jour et nuit à chercher le Seigneur.
Ils se rendirent à la réunion de prière, ils prièrent trois jours
et trois nuits. Les gens venaient de partout. Dès le lendemain matin, il était
impossible de s’approcher de la maison. Dès que les gens y pénétrèrent, ils
tombèrent sous
Beaucoup de choses étranges se passaient et les journalistes
parlèrent de: "scènes sauvages," "d’étrange baragouinage,"
de "saints rouleurs"
La pluie de bénédictions tombé sur Azuza steet se propageait.
Au Tabernacle de
"Les gens gisaient partout, abattus sous la puissante
main de Dieu. Les ministres jonchaient l’estrade. Les cas d’une jeune fille,
Mlle Grace Hammore (qui est, depuis, devenue ma femme), fut assez remarquable. Elle
fut sous l’emprise de l’Esprit et rendue totalement inconsciente de toute
réalité naturelle. Un doux chant sacré se fit entendre. C’était comme me chant
d’un rossignol, qui emplissait totalement l’édifice. Le pouvoir de Dieu prit
physiquement possession d’elle. Son corps fut soulevé du sol par trois fois.
Quand elle fut revenue à elle, elle affirma qu’elle avait eu la vision d’une
échelle d’or sur laquelle elle avait commencé à monter."
La gloire de Dieu remplissait souvent des lieux de réunions très
modeste: des halos lumineux célestes, des longues raies lumineuses, des
sphères lumineuses énormes apparaissaient.
Une femme qui n’avait aucune formation musicale, fut saisie par
l’Esprit et courut à l’orgue sur lequel elle joua une merveilleuse musique.
Un converti dit: c’est l’endroit où l’on entend le rire de
l’univers! Lorsque l’Esprit entra en lui il dit: "Tout mon corps riait
d’une joie ineffable"
Un jour, dans le midwest, pendant un sermon, le "poids de la
gloire" était si lourd que les gens durent s’allonger sur le sol. Le
prédicateur ne put tenir non plus et dut se mettre la face contre terre. Comme
il n’avait pas d’argent pour aller à la ville suivante, un billet de train lui
apparut, venant de nulle part.
Les signes qui se sont produits à la rue Azuza et se sont répandus
dans l’ensemble du mouvement vont bien au- delà des langues.
Les gens bondissaient, dansaient, sautaient, riaient dans
l’Esprit, tombaient en transes, se contorsionnaient, tombaient en extases,
avaient des visions et des rêves et vivaient des guérisons...
EVAN ROBERTS ET LES FRÈRES
WILLIAMS
1903-1906
Pendant un moment, Daniel semble avoir perdu connaissance. Puis il
revient à lui. Une paix infinie l’inonde. Il reste là, allongé par terre, sans
se préoccuper de son entourage...
Leurs ministères se situent au cours du réveil du Pays de Galles
1903-1906.
Le jour de Noël, Daniel Williams... se rend à l’église de Morija
pour y rencontrer Evan Roberts.
"Que de monde dans l’église, et combien la présence de Dieu
s’y manifeste!"
L’après-midi, dans le vestiaire de Pisga, une autre chapelle du
village, Daniel prie. A son côté, William John Evans prie lui aussi avec
ferveur: "Oh! Seigneur, abaisse Daniel!" L’exaucement ne se fait pas
attendre. Dès que cet homme de Dieu lui impose les mains, Daniel se sent envahi
par l’angoisse. Il transpire de la tête aux pieds. Dans l’agonie, en
pleurant, il s’écrie: "Il n’y a pas d’espoir pour moi! Je suis un trop
grand pécheur!" Cette expérience extrêmement douloureuse est de courte
durée. Pendant un moment, Daniel semble avoir perdu connaissance. Puis
il revient à lui. Une paix infinie l’inonde. Il reste là, allongé par terre,
sans se préoccuper de son entourage...
Le réveil déborda dans la rue et se dirigea vers d’autres villes,
même jusque dans les mines de charbon où des hommes endurcis et blasphémateurs
furent convaincu par le Saint-Esprit: laissant de côté pioches et pelles, ils
tombèrent à genoux, implorant pour eux la miséricorde de Dieu.
Des jeunes abandonnèrent les stades pour gagner des âmes. Les bars
se vidèrent, parce que les anciens buveurs étaient occupés à louer Dieu. Des
pêcheurs tombèrent là où il se trouvèrent sous une puissante conviction de
péché.
A Loughor 1904: presque tous étaient au bord des larmes et beaucoup
poussaient des cris d’angoisse.
A Carnarvon sous l’influence du Saint-Esprit de solides gaillards
devenaient soudain très pâles et de mettaient à trembler.
Le facteur temps ne comptait pas. L’horloge ne servait plus à rien.
La réunion du soir commençait à 19 heures, et pouvait aller jusqu’à trois
heures du matin.
Les commerces de jeu et d’alcool faisaient faillite, et les
théâtres durent fermer par manque de spectateurs.
RÉVEIL DE CHINE DR J. GOFORTH
1906
"Il y eut naturellement les manifestations extérieures qui
accompagnent inévitablement des effusions aussi phénoménales de puissance
spirituelle."
Ce fut un réveil durant lequel se produisirent des milliers de
confessions.
Des sanglots, des cris, des pleurs, des larmes reflètent
l’oeuvre extraordinaire du Saint-Esprit.
Goforth écrit: "Il y eut naturellement les manifestations
extérieures qui accompagnent inévitablement des effusions aussi phénoménales de
puissance spirituelle."
Les fruits furent ces confessions suivies de repentance et de
véritables conversions.
Qui pourra dire: le Saint-Esprit aurait pu induire ces convictions
de péché sans cela.
Qui pourra donner leçon à l’Esprit Saint?
VISITATION DE L’ESPRIT
EN ÉCOSSE
1908
Des manifestations à caractère surnaturel ou profondément
émotionnel.
Une soirée mémorable, le 1° février 1908, le "feu tomba"
et environ trente à quarante personnes furent prostrées sous la
puissance de Dieu.
Donald Gee écrit que le "Baptême du Saint-Esprit" était
accompagné du parler en langues et d’autres manifestations à caractère
surnaturel ou profondément émotionnel.
1885-1915
"Dimanche, une vingtaine de personnes furent, comme Saul de
Tarse, jetées à terre par une puissance irrésistible; elles restèrent
étendues pendant plusieurs heures; elles eurent des visions du ciel et de
Jésus et toutes se relevèrent avec des visages rayonnants et le coeur
débordant de l’amour de Dieu."
L’évangéliste Maria Woodworth-Etter raconte: "Nous avons pu
nous rendre à Wilshire dans l’Ohio, dans une église méthodiste qui avait perdu
sa puissance... Une quinzaine de personnes s’avancèrent à l’estrade pour
implorer la miséricorde de Dieu; des hommes et des femmes tombaient comme
morts: je n’avais jamais rien vu de pareil et ne savais comment me
l’expliquer à moi-même... Tous ceux qui étaient étendus comme morts dans la
salle se relevèrent après deux heures environ, le visage rayonnant,
poussant des cris de joie. Ces manifestations étaient chaque fois
suivies d’un grand nombre de conversions."
"En février 1885 je commençai des réunions à Summitville dans
l’Indiana... Après la prédication il y eut un élan vers l’estrade qui fut
bientôt remplie. Les plus grands contestataires furent les premiers à venir; d’autres
qui résistaient tombèrent comme frappés de mort dans différentes parties de la
salle. L’intérêt ne fit que s’accroître pendant toute la semaine. On du
enlever les sièges pour faire de la place; la salle entière était devenue un
banc de la repentance..."
Quelques individus vinrent pour nous déranger... Dieu me désigna
leur chef. D’une voix forte je lui enjoignis de venir à Christ: la crainte de
Dieu le saisit, il devint tout pâle comme un mort et voulut s’avancer vers
l’estrade; à mi-chemin, il tomba sous la puissance de Dieu et y resta
environ seize heures. Ceux qui l’accompagnaient se rendirent compte que
c’est une chose terrible de combattre l’Eternel; ils se jetèrent à genoux,
implorant sa miséricorde. Lorsque cet homme revint à lui, il avait des choses
merveilleuses à dire et se mit à prêcher l’évangile.
A Kokomo des personnes de toutes conditions et dénominations furent
saisies. Elles eurent des visions du ciel et de l’enfer; à leurs récits
la crainte de Dieu descendit dans les coeurs et en amena beaucoup à la
conviction de péché et au salut.
A Saint-Louis en avril 1890 la foule eut conscience de la présence
invisible et redoutable de Dieu... des gens tombèrent à terre comme morts.
Sur beaucoup de visages les larmes coulaient. Les aveugles chantaient de joie,
les boiteux jetaient leurs béquilles, sautaient et se réjouissaient:
"Oh! Je suis guéri" entendait-on de toutes parts.
En 1903, dans la ville de Moline, la foule d’aveugles, de boiteux,
de sourds, de muets, de paralytiques.... l’un après l’autre, ils trouvaient la
guérison et parfois, au bout d’une heure, ils étaient tous debout, dans l’exubérance
et la joie. Les spectateurs voyaient les goitres et les cancers disparaître
sous leurs yeux, les enfants qui n’avaient jamais marché, marchaient, les
sourds entendaient et les muets parlaient.
En 1912 à Dallas: "Dimanche, une vingtaine de personnes
furent, comme Saul de Tarse, jetées à terre par une puissance irrésistible;
elles restèrent étendues pendant plusieurs heures; elles eurent des visions
du ciel et de Jésus et toutes se relevèrent avec des visages rayonnants et
le coeur débordant de l’amour de Dieu. Cette puissance fut à l’oeuvre pendant
toute la semaine. Les pécheurs étaient atteints et terrassés tant auprès qu’au
loin. Des centaines d’âmes ont été remplies du Saint-Esprit comme lors de
La convention de Long Hill 1913 fit parler d’elle par le chant
du choeur céleste. Un témoin raconte: "Il est inutile, frères, de me
dire que j’ai été trompé par l’ennemi ou que j’ai été trompé. Si les
contradicteurs pouvaient entendre, ne fût-ce que quelques minutes, le choeur
céleste chanté par ces précieux saints de Dieu sous l’influence du
Saint-Esprit, ils seraient convaincus... Parfois ces notes s’élevaient à des
hauteurs mélodieuses qui semblaient se perdre dans l’infini ou descendre dans
les profondeurs de l’orgue le plus sonore? Ce n’était pas un chant à quatre
parties mais une harmonie parfaite composée de tons innombrables s’unissant,
s’entremêlants dans une maestria céleste indescriptiblement puissante et suave
à la fois. Ce chant glorieux se produisait une, deux et même trois fois par
jour... Ce choeur est certainement ce que saint Paul entendait par le chant de
l’Esprit et les soupirs qui ne se peuvent exprimer."
A Long Hill, d’innombrables guérisons ont été opérées par
l’irrésistible puissance de la présence spirituelle du Sauveur. S’ajoute
l’accomplissement intégral de cette prophétie: "Vous sortirez et bondirez
comme les veaux d’une étable." Il en est ainsi pour ceux qui se donnent à
Jésus corps et âme. Sa vie de résurrection s’empare d’eux, les rayons
bienfaisants du Soleil Levant les atteignent, ils sautent et se réjouissent
dans l’adoration, le reconnaissance et la louange à cause de la plénitude
de vie qui se répand dans leurs veines et dans leur être tout entier.
Les moqueurs et les médisants étaient frappés... Un homme se moquait
d’une femme qui, sous l’onction de l’Esprit prêchait avec de grands gestes. Il
fut frappé de mutisme dans cette attitude de moquerie. Il devint tout
rigide avec ses mains levées, sa bouche ouverte avec son air moqueur et resta
immobilisé dans cette position pendant cinq heures. La crainte de Dieu
saisissait tout le monde.
La police dit qu’il se produisit de tels changements qu’ils
n’avaient rien à faire, il n’y avait personne à arrêter, la puissance de Dieu
semblait protéger la ville, un Esprit d’Amour reposait sur elle.
Le Saint-Esprit saisit un serviteur de Dieu qui se mit à parler
plusieurs langues, à danser et à chanter dans l’Esprit. Il se mit ensuite à "parler"
le langage des sourds-muets par signes. Une femme sourde muette vint se
jeter au pied de l’estrade, fut sauvée, parla et entendit.
Plusieurs jouaient sur des instruments invisibles avec une
apparente dextérité de musicien. (Voir aussi réveil d’Adulam en Chine).
Ce ne sont que des extraits de tout ce que Dieu a fait au travers
de ce ministère par la manifestation du Saint-Esprit.
1859-1947
A trois reprises, pendant la réunion, je fus jeté à terre par la
puissante main de Dieu.
-En Suède et au Danemark: "Au fur et à mesure que les gens
s’avançaient, il était bouleversant d’observer leurs réactions lorsque la
puissance de Dieu agissait dans leur corps. Certains levaient les mains et
criaient: "Je suis guéri, je suis guéri!". D’autres tombaient à
terre, submergés par la puissance de Dieu, et il fallait les aider à se
relever."
-Au cours de la réunion, une femme s’est soudain mise à crier et
à rire. Le prédicateur lui demanda de se calmer, mais au lieu de
s’exécuter, elle monta sur une chaise, fit de grands signes avec ses bras et
déclara: "je suis guérie! j’avais un cancer dans la bouche... Le Seigneur
m’a sauvé et guéri de mon cancer de la bouche."
-Un jour, il sembla extrêmement sévère sans raison envers une
femme; elle tomba sur le sol, et il ordonna "Relevez-vous". Elle
tomba de nouveau, et les personnes qui l’entouraient lui firent des reproches,
mais il répondit qu’il savait ce qu’il faisait, et que c’était à un démon qu’il
avait à faire. Elle fut donc relevée encore une fois; et c’est alors qu’une
énorme tumeur cancéreuse tomba d’elle sur le sol. Ce fut la réponse...
-Je cherchais le Seigneur de tout mon coeur. Un dimanche matin, je
me rendis à la réunion de prière de l’Armée du Salut à sept heures. A trois
reprises, pendant la réunion, je fus jeté à terre par la puissante main de
Dieu. Quelque peu honteux de ces démonstrations, pensant que l’on ne me
comprendrait pas, je tentai de me contrôler, et je me relevai, puis me mis à
genoux pour prier...
-Nous passions des nuits entières en prière. L’Esprit-Saint
soufflait alors avec une puissance telle que beaucoup de gens tombaient à
genoux, parfois pendant vingt-quatre heures d’affilée.
-Je dis au malade: "Dieu m’a révélé que lorsque je vous
imposerai les mains, la maison sera remplie du Saint-Esprit, le lit tremblera,
vous serez secoué et jeté hors du lit par la puissance du Saint-Esprit..."
Je lui imposai les mains au nom de Jésus et à l’instant la puissance de Dieu
descendit et remplit la maison. Je me sentis sans force et tombai à plat par
terre. Après un moment, la maison trembla... Il s’habilla et s’écria:
"Dieu m’a guéri". Le père tomba également. Dieu manifesta sa gloire
ce jour là en sauvant toute la famille et en guérissant le jeune homme. Ce
jeune homme prêche maintenant l’évangile.
1935
Ils étaient comme ivres.
Il fut comme foudroyé et précipité à terre
M. Thomas-Brès dans la préface du livre "Réveil au Gabon"
écrit: "Nous sommes heureux de recommander chaudement la lecture de ces
pages... Des chrétiens de longue date, endormis, rétrogrades, ont vu leurs
péchés. Ils se sont humiliés, ont confessé leurs fautes, leurs interdits... Nous
avons dans ces pages, des exemples qui nous remplissent de confusion."
G. Vernaud rapporte donc:
"Voici le témoignage écrit d’un homme de trente cinq ans, noir
cultivé que le Seigneur terrassa:"... J’étais en prière avec ma
femme et quelques amis. Tout à coup, je tombais à terre en pleurant
amèrement sur mes péchés et j’entendis une voix qui me dit: "Tu ne
pécheras plus!... J’entendis plusieurs fois cette voix pendant l’espace d’une
heure."
"Quelques-uns virent une lumière éclatante et éblouissante
et tous tombèrent prosternés à terre. Il y eut alors une confession presque
générale."
"Pendant la nuit, une femme fut réveillée, sa chambre était
comme miraculeusement éclairée d’une lumière éblouissante et elle fut
baptisée du Saint-Esprit..."
"Un jeune homme se convertit un dimanche 10 novembre 1935 à la
suite d’une prédication. Il était moniteur primaire indigène. La soif entre
dans son coeur. en janvier 1936 il m’accompagne dans un voyage. Là, dans une
annexe, à cinq heures du matin tandis qu’il priait en compagnie de deux ou
trois de ses camarades et de l’évangéliste de l’annexe, il fut comme
foudroyé et précipité à terre (sans qu’il s’en soit ressenti dans la
suite). La puissance de Dieu était telle qu’il ne put plus la supporter. Il
dit:" j’étais comme une pirogue au bord d’une mer agitée par le vent,
toutes les vagues viennent se précipiter sur elle et la pirogue est digne
d’être cassée. Ces vagues passaient et passaient l’une après l’autre tellement
que je m’écriai: "Je mourrai si ces vagues continuent à passer sur moi. Après
cela je fus rempli d’une joie insondable..." Deux de ses camarades furent
aussi baptisés du Saint-Esprit en même temps que lui. Quand ils se relevèrent
deux heures après environ, ils étaient comme ivres.
Au sujet d’un jeune Boulou: "Le Saint-Esprit descendit sur lui
en un puissant baptême, cela dura des heures et des heures pendant lesquelles une
huile d’allégresse fut déversée sur lui."
Le don de discernement des esprits fût aussi remarqué chez
plusieurs qui eurent des visions merveilleuses du Seigneur en personne ou
d’anges. Un matin, vers neuf heures, un instituteur indigène était en train
de corriger des cahiers d’école. Tout à coup, il lève la tête et il aperçoit
par la fenêtre de sa case un homme lumineux et éblouissant qui passe. Il
veut sortir pour le voir mais il a disparu et une joie immense envahit tout
son être.
"Une femme eut des visions merveilleuses du ciel avant
sa mort et elle exhorta son mari et tous les chrétiens réveillés à rester
fidèle au message du réveil."
G. Vernaud écrit encore: "Dieu conduit Ses enfants par le
moyen de ses dons merveilleux et qui exigent de nous une complète dépendance de
Lui qui sera toujours incomprise des gens du monde et des chrétiens
charnels."
Au culte du dimanche matin une femme boulou chrétienne est venue
avec son amant. Au moment de l’appel, elle voulut se lever et venir confesser
son péché, mais son amant l’en empêcha et ils quittèrent l’église. Arrivés à
Batavia, l’homme fut précipité à terre et devint muet. Il resta ainsi
jusqu’au lundi sans pouvoir parler ni manger, et son corps était sans force...
il confessa son péché devant un grand nombre de gens accourus.
GRAND RÉVEIL DES
NOUVELLES HÉBRIDES
1949
"Ceux qui aspirent au réveil doivent s’attendre à ce que Dieu
agisse selon Son programme, et non pas selon le leur."
La chose la plus remarquable fut la présence extraordinaire de
Dieu. Sa sainte présence était partout.
"Dieu commença d’agir, les cieux s’entrouvraient; nous étions
là devant Lui, la face contre terre. Trois heures du matin sonnèrent et Dieu
entra majestueusement. Une douzaine d’hommes et de femmes complètement prostrés
par terre demeurèrent sans voix... Dans la matinée, l’église était bondée.
Un
grand nombre de bus arrivèrent des quatre coins de l’île et il était impossible
de savoir qui leur avait dit de venir." (Voir réveil chez les
Zoulous).
Dans l’église tout entière des hommes et des femmes demandaient
grâce. Certains défaillaient, beaucoup pleuraient.
Duncan Campbell écrivit: "Ceux qui aspirent au réveil doivent
s’attendre à ce que Dieu agisse selon Son programme, et non pas selon le leur."
1950
La joie du Seigneur incitait tout l’assemblée à danser dans
l’Esprit.
La présence d’une importante troupe d’anges
Il est le fondateur et président de
Demos Shakarian raconte que les anciens Russes qui vivaient
l’Esprit pouvaient littéralement sentir sa présence descendre. Quand cela se
produisait ils levaient les bras et dansaient de joie.
Plus tard, à Los Angeles, les pentecôtistes arméniens se
réunissaient pour louer Dieu et la joie du Seigneur incitait tout l’assemblée à
danser dans l’Esprit.
Shakarian raconte encore: "Tandis que j’étais assis avec les
autres garçons, je sentis comme une lourde couverture de laine qui se posait
autour de mes épaules. Saisi, je regardai autour de moi, mais personne ne
m’avait touche. J’essayai de bouger les bras mais ils se heurtèrent à une
résistance comme si je les avais remués dans l’eau..." Il se mis à parler
en langues... Il poursuit: "Même plusieurs heures après, en rentrant à la
maison, dans l’auto, si quelqu’un me parlait, il n’obtenait de réponse qu’en
langues... Je m’enfermai dans ma chambre, le manteau invisible qui était resté
sur mes épaules était devenu extraordinairement lourd, sans que ce soit
déplaisant pour autant. Je glissai à terre et restai étendu de tout mon long
sur le tapis, complètement réduit à l’impuissance."
Plus tard, racontant une expérience de guérison avec Charles Price,
il écrit: "un changement extraordinaire s’était opéré dans l’atmosphère de
la chambre; elle semblait plus peuplée en quelque sorte; l’air qu’on y
respirait semblait s’épaissir, un peu comme si nous étions dans
l’eau."
Deux femmes de trente à trente cinq ans avaient accompagné Charles
Price.
-Je les connais bien dit Price. Elles ont cette faculté rare et
merveilleuse d’être à même de percevoir la présence de l’hôte angélique
invisible, dont
Dès qu’elles furent entrées dans notre maison, ajouta-t-il, ces
deux femmes, Dorothy Doane et Allene Brumbach, avaient eu conscience de la présence
d’une importante troupe d’anges, en bien plus grand nombre qu’elles n’en
avaient jamais rencontré dans un même lieu. Elles disent que l’air en est comme
saturé.
Avec l’évangéliste Kelso Glover, Shakarian raconte: Le programme
prévu pour la réunion du soir fut abandonné tandis que L’Esprit prenait la
réunion en charge. Glover dit que la direction de la réunion lui échappe
complètement.
-C’est comme de l’eau me dit-il. La puissance coule sur cette
moquette comme de l’eau. Quand je descends là, c’est comme si je marchais en
ayant de l’eau jusqu’aux genoux. Des gens qui descendaient l’allée pour
venir devant l’estrade furent guéris dans les allées même. L’incroyable réunion
ne prit pas fin avant minuit. Elle avait duré onze heures et demi.
1950
Au moins 90% de ceux à qui nous avons imposé les mains sont
immédiatement tombés sous la puissance de l’Esprit de Dieu
"Soir après soir, les vagues de la gloire divine passent sur
les auditeurs de telle façon que beaucoup sont guéris à leur place... des
tumeurs externes disparaissent... les aveugles voient... Au moins 90% de
ceux à qui nous avons imposé les mains sont immédiatement tombés sous la
puissance de l’Esprit de Dieu; quelques-uns chancellent comme des
gens ivres avant de tomber; il n’est donc pas possible dans de telles
circonstances de demander aux gens de s’avancer pour la prière. C’est ici
l’action de la grande puissance de Dieu. C’est la même puissance qui a fait
tomber Jean "comme mort à Ses pieds" #Ap 1:17."
"90% au moins de ceux pour lesquels nous avons prié ont été
guéris."
Après le sermon, ceux qui n’avaient pas encore reçu la plénitude
s’avancèrent et, à quelques exceptions près, chacun de ceux que nous touchâmes
tombèrent prosternés. Quel tableau de voir tous ces gens "vaincus par le
Seigneur" étendus partout où il y avait la moindre place. Combien plus
douce, cependant la divine musique de ces voix qui s’élevaient ensemble à Dieu
dans la louange, quand l’Esprit remplissait les coeurs et que les croyants
commençaient à parler en langues et à glorifier Dieu.
1907-1976
Elle se tourna vers les autres prêtres en disant: "A
vous." Chacun d’eux fit l’expérience de tomber sous la visitation.
A quatorze ans, au cours d’une réunion de réveil, elle fut saisie
par le Saint-Esprit et se mit à sangloter et à trembler, avant de
s’affaisser entre deux bancs, profondément convaincue de péché.
Plus tard, exerçant son ministère, dès l’instant où elle disait
"Père...," des salles immenses se mettaient à vibrer de la présence
et de la puissance de Dieu. Certains s’affaissaient, des centaines de
personnes étaient guéries de graves affections et le salut se répandait comme
une vague.
Un capitaine de police de Houston raconte: "Quoique ce fût le
moment que j’avais attendu, j’hésitai. Ayant lu ses livres, je me souvenais que
souvent, lorsqu’elle priait pour les gens, ceux-ci tombaient par terre. J’avais
pensé que tomber c’était bon pour quelques pentecôtistes, mais ce n’était pas
pour un baptiste, surtout pas pour un capitaine de police... Plaçant mes pieds
pour avoir le meilleur appui possible... je l’entendis dire: "Et
remplis-le Seigneur béni, de ton Saint-Esprit."... je l’entendis une
deuxième fois: "Et remplis-le de ton Saint-Esprit." J’aurais dit que
quelqu’un avait ses mains sur mes épaules et me poussait par terre. Je ne
pouvais plus résister et je m’écroulai. Je tentai de me relever et je
l’entendis dire une troisième fois: "Remplis-le de ton Saint-Esprit."
Et j’étais de nouveau par terre. Cette fois, je restai par terre plongé dans
ce luxe de bain d’amour de Dieu... Ce capitaine fut guéri d’un
cancer."
Cinq prêtres catholiques et un prélat du pape buvaient ce qui se
passait. Miss Kuhlman posa ses mains sur le prélat en disant: "Remplis-le
du Saint-Esprit." il s’écroulat. Elle se tourna vers les autres
prêtres en disant: "A vous." Chacun d’eux fit l’expérience de
tomber sous la visitation.
Miss Kuhlman parla à un homme un moment, puis étendit la main vers
lui pour prier. -Père Saint... commençat-elle, et l’homme s’écroulat sur le
sol. La même chose se produisit avec la personne suivante qui s’était
avancée, puis la suivante et ainsi de suite. J’essayai d’analyser la chose
logiquement, mais cela défait le calcul. C’était comme si Dieu me disait: "Il
y a des choses que tu ne peux comprendre, et la puissance de mon Saint-Esprit
est de celle-là."
Un témoignage: "La réunion était finie. Miss Kuhlman en
passant près d’Arlène, se tourna légèrement vers elle avec un geste de prière,
Arlène s’écroula instantanément... elle fut guérie."
Un autre témoignage:... je me sentis en train de tomber. Je ne
pouvais m’arrêter. Il me semblait que le ciel s’était ouvert, et que Dieu
lui-même avait étendu le bras pour me toucher.
Un autre encore:... Elle posa ses mains sur nous et commença à
prier. Je sentis que Don cherchait ma main, puis nous nous sommes retrouvés
par terre. Je n’entendais plus rien. Nous n’avions pas de sensation
particulière, seulement une merveilleuse chaleur, et une paix qui descendait
sur nous...
Un autre guéri du cancer: Miss Kuhlman s’approcha de Clarence et
pria pour lui. Quelques instants plus tard, il chancela en arrière et tomba à
terre. J’avais vu des gens tomber dans les services de Kathryn Kuhlman, et je
m’étais demandé ce qui provoquait ces chutes. Cette fois-ci, je savais que
c’était la puissance de Dieu.
Et bien d’autres cas encore...
1965
L’eau changée en vin pour
La marche sur l’eau...
Sont à noter de très nombreuses manifestations telles que:
LE VENT DE L’ESPRIT
"Alors que nous étions en prière le Saint-Esprit est survenu,
comme au jour de
LES FLAMMES DE FEU
"J’ai alors entendu sonner le tocsin. En face de notre église,
se trouvait le poste de police et la cloche à incendie. En Indonésie, il n’y a
pas de voitures de pompiers, les gens accourent avec des seaux d’eau pour
éteindre le feu."
"En arrivant à l’église, ils ont bien vu les flammes mais
l’église ne brûlait pas. Il ne s’agissait pas d’un feu naturel, c’était le
feu de Dieu qu’ils voyaient. Ils en ont tellement été saisis que beaucoup se
sont livrés à Jésus-Christ et ont reçu le baptême de l’Esprit Saint."
REPENTANCE ET CONFESSIONS
L’une des caractéristiques du réveil indonésien a été la confession
des péchés.
Au fur et à mesure que le Saint-Esprit les saisissait, ils
acceptaient Jésus comme leur sauveur. Dans la repentance, ils couraient chez
eux chercher leurs fétiches, leurs livres d’astrologie, leurs livres
d’interprétation des rêves, leurs ouvrages pornographiques. De tout cela on a
fait un grand feu sur la place de l’église.
Nul n’a prêché, mais le Saint-Esprit oeuvrait à sa manière. Le
Seigneur révélait à plusieurs leurs péchés et leurs défaillances. A mesure
qu’ils confessaient ce que Dieu leur avait montré, d’autres coeurs étaient
touchés.
VISIONS, SONGES furent très fréquents.
RÉSURRECTION D’UN MORT DEPUIS DEUX JOURS
DIEU PARLE D’UNE VOIX AUDIBLE plusieurs fois pendant ce réveil.
De nombreux malades ont été guéris par le ministère des enfants.
Ceux-ci sont accompagnés dans la jungle par des anges protecteurs.
MIRACLES DIVERS SUR
"Il nous est souvent arrivé de nous mettre en route sans
imperméable... comme nous ne partons pas pour nous amuser, le Seigneur nous protège
de la pluie. Nous la voyons tomber à trois mètres de nous, mais pas une
seule goutte ne touche notre corps."
L’EAU CHANGÉE EN VIN pour
Dieu donne de
DES PIERRES LANCÉES SUR UN PRÉDICATEUR S’ARRÊTENT à 50 cm de lui et
tombent à terre comme si elles avaient percuté un mu de pierre. Les païens ont
été si étonnés qu’un grand nombre d’entre eux ont cru en Jésus-Christ.
1966
Tout à coup il y a eu le bruit d’un grand vent. Ce vent
soufflait à travers nous, et l’Esprit de Dieu est descendu.
Erlo Stegen raconte: "Un jour que nous étions tous réunis,
tout à coup Dieu a déchiré les cieux et Il est descendu. Tout à coup il y a eu
le
bruit d’un grand vent. Ce vent soufflait à travers nous, et l’Esprit de
Dieu est descendu. Personne n’a eu besoin de dire aux autres que Dieu était
présent au milieu de nous. Nous le savions, nous en étions tous conscients,
sans dire un mot. Puis l’Esprit de Dieu s’est répandu sur toute la région
avoisinante et nous a amené les gens. La première personne qui est venue
était une sorcière qui habitait à sept kilomètres. Je lui ai demandé qui lui
avait parlé. Personne. Qui lui avait prêché. Personne. Qui l’avait invitée.
Personne..." (Voir Grand réveil des nouvelles Hébrides).
Au sujet de délivrances démoniaques, Stegen raconte encore:
"Vous savez comment est le visage d’une vieille sorcière... en un instant
l’expression du visage de cette femme a été transformée, et elle ressemblait à
une sainte qui a vécu dans la présence du Seigneur pendant des années."
"Il y a bien des cas dont nous ne voulons pas parler parce
que les gens ne comprendraient pas, ils diraient que ce sont des contes de fées.
Il se passe plus de choses entre le ciel et la terre que nos intelligences
humaines peuvent imaginer. Ces choses doivent être vécues pour qu’elles
soient comprises."
1970
Plusieurs enfants ont joué en Esprit des instruments invisibles
(Harpes, trompettes) avec une grande habileté de musicien.
Ce réveil a eut lieu au foyer d’enfants de
H.A. Baker raconte: Certains enfants, qui ne nous avaient jamais
entendu parler de l’effusion actuelle du Saint-Esprit dans le monde, cette
"pluie de l’arrière saison," ont pourtant expérimenté cette réalité
au cours de l’effusion répandue sur Adullam.
"Lorsque nous étions tous en train de prier et de louer le
Seigneur ensemble, les yeux fermés, certains enfants avaient l’impression
qu’ils recevaient des gouttes d’eau sur la tête. (Il y avait un toit
entre eux et le ciel). Cette pluie rafraîchissait leur coeur... ces gouttes
devenaient de plus en plus nombreuses jusqu’à former une averse. L’averse
devint une forte pluie, qui devint elle-même un déluge, qui remplit la
pièce, et dont le niveau monta tellement que ces enfants se sentirent submergés
par ces flots célestes merveilleux qui communiquaient la vie."
Six mois après cette effusion et après un "passage dans le
désert," les écluses des cieux s’ouvrirent à nouveau... deux enfants
sentirent comme une pluie tomber sur leur tête, les pénétrer et envahir tout
leur être.
A différentes occasions, le Saint-Esprit a été vu par différents
enfants du foyer Adullam sous la forme d’une langue de feu posée sur la
tête de chacun de ceux qui étaient dans la pièce. Beaucoup sentirent le
Saint-Esprit souffler sur eux comme un vent., et inonder leur âme de
paix et de puissance.
Souvent les enfants virent le Saint-Esprit sous la forme de sept
lampes. A des moments de visitation spéciale du Saint-Esprit, ces sept
lampes ardentes furent vues en train de descendre du ciel jusque dans la pièce.
A d’autres moments ils virent brûler devant le trône "sept lampes
ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu"
{#Ap 4:5}
La manifestation du Saint-Esprit comme une grande lumière a
aussi été très fréquente. Certains enfants, ayant ouvert les yeux, pouvaient à
peine discerner les ampoules allumées dans la pièce, à cause de la gloire
magnifique de cette lumière céleste, qui semblait remplir la pièce.
{#Ac 26:13; Ap 22:5}
Dans l’Esprit, les enfants d’Adullam ont été enlevés dans la
cité céleste à de nombreuses reprises. Non pas dans un songe, mais dans une
expérience réelle et vivante. Ils marchaient dans les rues de
Les enfants qui étaient ainsi enlevés battaient des mains, criaient
de joie.
Parfois, ils se roulaient à terre en riant de tout leur coeur, ils sautaient
et dansaient dans une totale félicité. Leur visage était transfiguré par cette
joie venant des cieux.
"Lorsque nous voyions les enfants qui dansaient dans toute la
pièce d’une manière rythmée, les yeux fermés, nous comprenions qu’ils étaient
en train de danser en vision avec les anges dans le ciel, et qu’ils
suivaient le rythme de la musique céleste. Les enfants chantaient des
cantiques qu’ils n’avaient jamais appris. Le fait de voir ces enfants
chanter dans ces choeurs célestes angéliques constituait un spectacle
inoubliable."
"Les effusions du Saint-Esprit ont toujours été accompagnées
de visions des anges qui étaient au milieu de nous. Beaucoup de nos
enfants virent des anges près de la pièce où nous étions, ou même dans la
pièce. Lorsqu’ils étaient attaqués par des puissances démoniaques, ils virent
des anges venir les secourir. Parfois un ange de grande taille a pu être
vu juste au dessus de la pièce tandis que des anges de plus petite taille
entouraient complètement la chambre, étroitement serrés épaule contre épaule,
de sorte qu’ils ne laissaient aucun espace libre pour le passage d’un
démon."
Les enfants ont vu les anges. D’habitude, quand ils les voyaient,
leurs yeux étaient fermés, mais ils les voyaient parfois quand ils avaient les
yeux grands ouverts.
Plusieurs enfants ont joué en Esprit des instruments invisibles
(Harpes, trompettes) avec une grande habileté de musicien.
2° PARTIE: MANIFESTATIONS CONTEMPORAINES
REVEIL D’AFRIQUE:
REINHARD BONNKE
Avez-vous jamais vu 50 000 personnes pleurant, s’agitant,
sautant et criant de contentement en Dieu?
Reinhard Bonnke écrit: "La dignité humaine revêt une nouvelle
signification quand le peuple est ravi et absorbé dans la louange à Dieu. Avez-vous
jamais vu 50 000 personnes pleurant, s’agitant, sautant et criant de
contentement en Dieu? A quoi d’autre vous attendez-vous quand une mère se
tient sur l’estrade, témoignant que son enfant vient juste d’être guéri d’un
aveuglement ou d’une surdité congénitale, ou peut-être de membres déformés? J’ai
vu ces témoignages de miracles si souvent. C’est un spectacle glorieux, le
sommet de l’expérience humaine."
Il écrit encore: "Cela n’est pas à notre honneur quand nous
demeurons parfaitement impassibles alors que les boiteux marchent et que les
aveugles recouvrent la vue. Une telle réserve n’est pas un signe
d’intelligence-mais de stupidité. Dansons -cela s’accorde davantage
avec de tels moments. La joie dans la présence du Seigneur. Jésus a dit qu’en
de tels instants, même les pierres crieraient."
"Quand notre soi-disant dignité passe avant notre délectation
en Dieu, c’est une catastrophe. Si Dieu ne touche pas nos sentiments, c’est le
diable qui le fera."
"Les disciples furent fous de joie quand ils chassèrent les
démons, mais Jésus leur dit que cela n’était rien."
Luc 10: 20 ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis;
mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux.
21 En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le
Saint-Esprit.
Pierre l’entendit dire ces mots et il retint la leçon. Plus tard,
il écrivit aux croyants:
#1Pi 1:8 Vous l’aimez sans l’avoir vu; Sans le voir encore, vous
croyez en lui et vous tressaillez d’une allégresses indicible et glorieuse...
Se réjouir à mi-voix? Adorer en murmurant? Participer à des
célébrations silencieuses? Ce n’est pas ce que les mots "tressaillir
d’allégresse" veulent dire dans ce passage. Cela signifie: "exulter,
crier, être transporté d’extase". Essayez-donc de faire cela sans
émotions, sans feu!
Un autre jour, sous mes yeux, la quasi totalité de l’auditoire
s’est écroulée par terre.
Benny Hinn dit: "j’ai levé les mains en disant:
"Saint-Esprit, tu es le bienvenu ici. Viens à présent, je t’en prie."
A l’instant même, la puissance de Dieu est survenue dans la salle. Des membres
de l’assemblée se sont mis à pleurer, et beaucoup sont tombés par
terre. "O, Seigneur bien aimé, que dois-je faire maintenant?" Je
me suis retourné vers le frère qui présidait la réunion, espérant qu’il
viendrait reprendre en mains le culte. Mais au moment où je me suis tourné et
lui ai fait signe du doigt, il est tombé à la renverse un ou deux mètres
en arrière."
Il dit encore: "J’ai dirigé ma main vers le visage de l’homme
en question et, au même instant, l’onction du Saint-Esprit est survenue. Je le
savais. Il a chancelé, puis il s’est affaissé, parcouru pas la puissance
du Saint-Esprit. Il a été guéri de son affection."
Un autre jour, sous mes yeux, la quasi totalité de l’auditoire
s’est écroulée par terre.
Et bien d’autres manifestations encore telle que le rire dans
l’Esprit:
"J’ai commencé à prier pour elle et, à la seconde où je l’ai
touchée, elle est tombée sous la puissance de l’Esprit et a été prise d’un
fou rire incroyable. Puis elle s’est mise à rouler par etrre, en extase,
complètement transformée."... "J’avais entendu Kathryn Kuhlman parler
d’un "rire saint," mais je n’en avais jamais été témoin."
"Quand cela ne vient pas de la chair, ce "rire
saint" est un parfait exemple d’extase."
Benny Hinn a vécu aussi les gémissements, les sanglots pendant
trois semaines se souvenant du psalmiste:
Ps 6.7 Je suis épuisé à force de gémir. Chaque nuit, mes larmes
baignent mon lit, mes pleurs inondent ma couche.
Au cours de cette visitation, le fardeau devint de plus en plus
lourd et "Le Dieu tout-puissant a transformé cette lourdeur en un fardeau
pour les âmes perdues," fardeau qui ne l’a jamais quitté depuis.
JOHN WIMBER
E.U.
Les personnes qui tombent ("terrassées par l’Esprit")
restent parfois étendues sur le dos ou sur le ventre pendant plusieurs heures.
Pendant que l’équipe prie pour les malades et écoute la voix de
Dieu, le Saint-Esprit vient sur eux.
Alors se produisent des phénomènes émotionnels et physiques
indiquant que l "Esprit est présent". "Certains de ces phénomènes
sont manifestes: pleurs, cris, expressions de louange prolongées et
exubérantes, tremblements, calme, contorsion et distorsion du corps, chute à la
renverse (appelée parfois "terrassement par l’Esprit"), rires
et sauts. D’autres phénomènes sont plus subtils: léger tremblement,
papillonnement des paupières, légère transpiration, lueur sur le visage,
ondulation de la peau, respiration profonde."
On peut dire que ces manifestations se produisent "en écho à
la puissance de Dieu".
Les personnes réagissent de manières qui ne sont pas toujours
prévisibles.
On note encore des formes telles que: hurler, sangloter.
On peut encore ressentir un poids sur la poitrine, une
"lourdeur" dans l’air.
Le plus souvent, les personnes touchées ressentent la joie et la
grâce de Dieu d’une nouvelle façon.
Ces manifestations n’accompagnent pas obligatoirement l’action du
Saint-Esprit, mais elles l’accompagnent souvent.
"Ces phénomènes physiques accompagnent des guérisons profondes
et des réveils spirituels."
Wimber raconte: "Le tremblement peut être d’une violence
extrême. J’ai vu des personnes jetées à terre, trembler pendant plusieurs
heures, et parcourues de tremblements épisodiques au cours des jours
suivants. Le type le plus paisible de tremblement est associé au revêtement de
puissance par l’Esprit Saint pour un renouveau..."
Les personnes qui tombent ("terrassées par l’Esprit")
restent parfois étendues sur le dos ou sur le ventre pendant plusieurs heures. La
plupart sont conscientes d’une sensation de calme et d’indifférence aux
circonstances.
"Les chutes les plus spectaculaires sont celles de pasteurs ou
de responsables spirituels, certains semblent projetés, face contre terre, ils
restent prostrés et frappent parfois se sol en cadence avec leur tête
pendant environ une heure." Il ne s’ensuit aucun dommage physique, ni mal
de tête. Leur ministère est ensuite renouvelé et présente une puissance et une
efficacité nouvelles.
"Mes jambes ont commencé à flageoler et pour finir, je suis
tombé de tout mon long"
Nous citons ici un seul témoignage typique parmi des milliers.
Au moment où je demandais pardon à Dieu, j’ai ressenti des fourmillements
dans les pieds, les doigts, cela a remonté des pieds à la tête et s’est arrêté
au niveau de la gorge. je me sentais comme étouffé, la respiration bloquée, mes
jambes ont commencé à flageoler et pour finir, je suis tombé de tout mon long.
Peur d’être ridicule devant des centaines d’hommes, j’ai cherché à me relever
mais rien n’y fit. Ce chrétien continuait à prier et, à un moment donné, j’ai
senti un souffle sortir de ma gorge avec puissance. J’ai alors goûté la paix la
plus absolue et suis resté ainsi allongé quelque temps. C’était un repos
merveilleux! Dès que je me suis relevé, cette personne a prié à nouveau pour
moi et je me suis mis à louer le Seigneur dans une langue nouvelle. Je venais
de recevoir le baptême dans le Saint-Esprit!
Des personnes tombent sous la puissance de l’Esprit et restent à
terre jusqu’à huit heures de suite. D’autres sont saisis par la
compassion et par des douleurs d’enfantement. Des vagues de rire dans
l’Esprit restaurent les uns, tandis que d’autres dansent dans l’Esprit.
Ce sont autant les médias que des personnes reconnaissantes de ce
qu’elles ont reçu à Toronto qui lui ont donné cette appellation.
Cette bénédiction n’est pas propre à Toronto. A la même époque,
elle jaillissait en divers endroits du monde avec des caractéristiques
semblables.
De ce fait on l’appelle aussi: "La bénédiction du Père, le
réveil sans visage (parce qu’aucun homme est est le "promoteur"), la
bénédiction du vin nouveau."
Concernant Toronto, une bénédiction particulière agit depuis janvier
1994 dans l’église Airport Vineyard. De 300 membres, elle est passé à 3000
membres en un an et demi.
Au delà des manifestations extérieures un amour immense se dégage
de cette assemblée, et cela dans une majesté et une onction extraordinaires. Trois
cent mille visiteurs ont été attirés et convaincus. Huit mille serviteurs de
Dieu sont venus du monde entier et ont été renouvelés dans leur ministère. Tous
sont repartis avec quelque chose de divin et de nouveau. Ceux qui sont venus
septiques sont repartis convaincus par la puissance de Dieu. Ils disent: ce qui
s’y passe est assurément bien de Dieu.
Devant une telle foule qui se déplace à Toronto, on peut toujours
penser que Dieu peut tout aussi bien agir près de nous. Cependant Dieu est
souverain pour choisir des lieux où il manifeste sa gloire.
Il l’a déjà fait pour plusieurs lieux de réveils tels que
Cambuslang, près de Glasgow, les villages cévenols au XVIII° siècle, Luckor au
Pays de Galles, Azuza Street, à Los Angeles, au début du XX° siècle.
Des personnes tombent sous la puissance de l’Esprit et restent à
terre jusqu’à huit heures de suite. D’autres sont saisis par la
compassion et par des douleurs d’enfantement (Voir Saint Paul). Des vagues
de rire dans l’Esprit restaurent les uns, tandis que d’autres dansent
dans l’Esprit. Certains bondissent, courent, sautent sur place pendant
des heures (phénomène appelé "popoing" qui fait référence à une
sorte d’échasse comprenant un ressort incorporé), d’autres sont
surpris par des sursauts, des contractions, des secousses, des tremblements
incontrôlables, des convulsions, des pleurs, des gémissements, des sanglots
irrépressibles, des larmes libératrices, des chutes à terre, des
tressaillements. Des Cris, des rugissements. Des déclarations prophétiques, des
paroles de connaissances.
Des gestes divers tels que bras tournoyants, battant l’air,
avant-bras hachant l’air. L’ivresse dans l’Esprit.
Le Saint-Esprit se manifeste quelquefois de manière olfactive: "Je n’avais jamais
entendu parler de quelqu’un qui ait senti (de manière olfactive) le parfum de
la présence du Saint-Esprit, mais ayant une fois eu personnellement l’occasion
de vivre ce genre d’expérience lors d’un moment de ministère, je peux dire que
cela fait aussi partie des manifestations de la présence de Dieu."
Visions pour les uns, invisibles pour les autres, voix entendue
audiblement.
L’humilité, la joie, la liberté, le don de soi, une ardeur
renouvelée sont une parité des fruits de ce réveil.
Le pasteur Arnott fait mention de 5000 convertis en un an.
Sept mille églises de différentes dénominations sont touchées en
Angleterre.
Jules Thobois de Paris écrit: "le manque de liberté
d’expression des émotions dans l’Eglise a laissé bien des captifs dans leurs
chaînes. Il est bon que le peuple de Dieu s’abandonne à lui et exprime ses
larmes, ses souffrances, ses joies, sa jubilation dans la liberté de
l’Esprit."
UN RENOUVEAU EN
ESTRIE, CANADA
Les participants à ce réveil écrivent encore: "Nous désirions
voir Dieu agir mais nous ne nous attendions pas à ce que ce soit de cette
façon!".
Ce renouveau, restauration, réveil n’est pas un phénomène isolé
mais s’inscrit dans ce mouvement plus large qui atteint l’église de Christ un
peu partout dans le monde:
L’église "Carrefour Chrétien de l’Estrie" est le foyer
d’un renouveau spirituel depuis octobre 1994.
Ceux qui vivent ce réveil écrivent: "Cette initiative divine
nous surprend et nous dépasse."
La prière de cette église était vraie: "Seigneur envoie-nous
un réveil sinon on s’éteint spirituellement".
Cette église ne recherchait pas particulièrement les manifestations
physiques. Elle aspirait plutôt à goûter la présence de Dieu et la liberté de la
louange. Aussi, voyait-on rarement chez elle, par le passé, des gens
"tomber dans l’Esprit".
Depuis que le vent du renouveau souffle dans cette église, on peut
y remarquer plusieurs manifestations physiques: rires, cris, pleurs,
gémissements, accouchements, spasmes, tremblements, ivresse, repos dans
l’Esprit, terrassement et même parfois rugissement et autres bruits
d’animaux. (Qui ressemblent à certains bruits d’animaux)
On y remarque aussi une liberté accrue dans le mouvement et la
danse lors de l’adoration. Les réunions de célébrations qui duraient trois
heures ont durées jusqu’à huit heures.
QUELQUES OBSERVATIONS:
Tous n’ont pas nécessairement de manifestations physiques.
L’amplitude des manifestations physiques n’est pas toujours en
rapport avec ce qui est vécu intérieurement. Il peut y avoir peu de
manifestations physiques et un grand vécu intérieur et inversement.
Plusieurs reçoivent une bénédiction du Seigneur sans manifestation
extérieure.
Ceux qui "tombent dans l’Esprit" témoignent de toute une
gamme de vécu intérieur. Pour la plupart, il s’agit d’un sentiment de simple
repos confiant et restaurateur dans la présence du Père. Pour d’autres, plus
rarement, c’est l’occasion d’une conviction de péché ou d’une révélation claire
concernant Dieu ou leur propre vie.
Les manifestations touchent des personnes de tous âges et de toutes
conditions sociales, niveau d’engagement dans l’assemblée, arrières plans
ecclésiastiques.
Certains ont connu des manifestations au début du réveil puis
beaucoup moins par la suite, d’autres continuent à connaître des manifestations
aussi intenses qu’au premier jour, d’autres qui n’en ont pas connu au début en
manifestent aujourd’hui, d’autres enfin n’en ont jamais connu.
Les participants à ce réveil écrivent encore: "Nous désirions
voir Dieu agir mais nous ne nous attendions pas à ce que ce soit de cette
façon!".
LES FRUITS: Dans ce réveil, comme dans les précédents, ils ont
toujours été la préoccupation légitime. Des manifestations physiques, oui mais
y a-t-il des fruits?
SONT OBSERVÉS LES FRUITS SUIVANTS:
La repentance. La conscience de la faiblesse des individus et de
leur impureté.
La révélation du Père comme "Papa," sa présence, son
oeuvre, ses plans.
Il y a plus d’intimité avec Jésus, plus de désir de sainteté.
On constate la libération des dons spirituels, la croissance dans
l’intercession et le combat spirituel. Les rétrogrades reviennent à Dieu.
Plusieurs nouveaux se convertissent. Des guérisons physiques commencent à se
produire.
On note encore la croissance dans la foi, la délivrance d’esprits
démoniaques, des restaurations et reconstructions de couples et de familles, un
plus grand zèle dans le témoignage.
L’unité, la transparence, l’amour fraternel vraiment manifesté, le
jugement est haï.
Les enfants et les adolescents sont touchés par Dieu.
LES PROBLÈMES CHEZ CEUX QUI SONT RÉTICENTS:
Ils condamnent et sortent du mouvement.
Ils refusent et, ou sont incapables de voir au delà des
manifestations. Ils veulent rester en contrôle de tout et en tout temps.
Ils manquent d’amour envers ceux qui expérimentent de vives
émotions et des manifestations physiques.
Ils tendent à limiter Dieu par une compréhension étroite des
Ecritures.
Quant à ceux qui ne "reçoivent" pas ou peu par rapport à
ceux qui "reçoivent beaucoup".
la jalousie ou le découragement peuvent se manifester.
LES PROBLÈMES CHEZ CEUX QUI SONT ENTHOUSIASTES:
Il faut veiller sur eux afin qu’ils ne recherchent pas les
manifestations plus que de la personne du Seigneur.
Il faut veiller aussi afin qu’ils ne dépendent pas excessivement de
la révélation directe au dépend de
Un orgueil spirituel peut facilement se développer. Les
manifestations peuvent être une occasion de s’élever, se glorifier, se penser
plus spirituels que les autres.
QUELQUES CONSEILS:
Etre ouverts, patients, humbles, compatissants et pleins de grâce.
Veiller sur ses commentaires. Que l’on soit d’un côté ou de l’autre
sur cette question, il est essentiel de faire attention aux verdicts prématurés:
"Ils sont fermés au mouvement" peut signifier "Dieu n’agit pas
chez eux". En revanche dire: "Ils se livrent à des choses
étranges" peut signifier: "Dieu n’agit pas chez eux".
LE REVEIL SANS VISAGE,
LE VIN NOUVEAU.
Beaucoup tremblaient, riaient, criaient de rire, étaient ivres
du Saint-Esprit ou secoués.
Ce souffle touche actuellement l’Angleterre,
Un exemple parmi beaucoup, celui de l’Eglise évangélique réformée
et Vineyard: Basileia Bern:
En mai 1994, le Saint-Esprit tomba puissamment. Les gens étaient
étendus à terre par douzaine, beaucoup tremblaient, riaient, criaient de
rire, étaient ivres du Saint-Esprit ou secoués. Un enfant tombe et reste
absolument sans bouger un bon moment, quand il se relève il raconte:
"J’étais dans le ciel, je voyais Jésus et le Saint-Esprit; c’est tout
clair là-bas et j’aimerais y retourner."
En France, avec le sud particulièrement visité, la vallée du Rhône,
la visitation s’étend de mois en mois.
Il est à constater que les foyers de réveils ont jailli, la plupart
du temps de façon spontanée, sans la visite de qui que ce soit sinon la plus
glorieuse visite: celle de l’Esprit Saint.
Nous pourrions citer des centaines d’expériences.
Témoin direct nous pouvons rapporter les faits suivants:
En septembre 1994, lors d’une réunion dite de prière, un jeune
homme qui vient pour la première fois tombe dans l’esprit. Il sera
touché ce soir là par le rire saint pendant plus d’une heure et demie. Quelques
jours plus tard, une jeune fille est visitée à son tour par ce rire dans
l’Esprit.
Les questions propres à tous les réveils ne manquent pas de se
poser.
Les visitations de l’Esprit Saint se poursuivent sous diverses
formes:
Des sanglots, gémissements, agonies, des manifestations de
compassion pour les perdus ou pour les malades, douleurs d’enfantements, des
cris, des rires.
Des visions du ciel et de l’enfer, des visions et des visites
d’anges, touchés par les anges,
Des songes, des paroles de connaissance, des confessions
publiques, des repentances.
Des secousses de l’Esprit Saint, des contractions, des contorsions.
Des tourbillons dans l’Esprit, des tremblements, l’ivresse, la
danse dans l’Esprit, les sauts, courir, le vent physique de l’Esprit, les
chants célestes,, le feu sur le visage ou dans le corps, la sensation d’une
lumière extrêmement forte sur le visage, quelques guérisons instantanées
commencent. Le zèle pour l’évangélisation se traduit en actes.
1Co 2:14 l’homme réduit a ses seules forces ne reçoit pas ce qui
vient de l’Esprit de Dieu; à ses yeux, c’est "pure folie" et il est
incapable de la comprendre, car seul l’Esprit de Dieu permet d’en juger.
De plus en plus d’Assemblées vivent et pourraient témoigner de
faits semblables.
Dans ce vaste mouvement, le développement de ce que fait l’Esprit
Saint n’est pas encore terminé.
Job 36:22 Voici, Dieu se montre élevé dans sa puissance: qui
enseigne comme lui?
23 Qui lui a prescrit son chemin, et qui a dit: Tu as mal agi?
Esaïe 40:13 Qui a sondé l’esprit de l’Éternel, Et qui l’a éclairé de
ses conseils?
"Il ne faut pas se baser sur des définitions plus ou moins
incompétentes, mais chercher l’explication auprès de ceux qui en ont fait
l’expérience et qui, seuls, peuvent donner des précisions se rapprochant le plus
de la vérité..."
Pour terminer, donnons la parole à ceux qui ont été concernés:
Jonathan Edwards: "Se réjouir que l’oeuvre de Dieu
s’accomplisse dans le calme, sans histoires, c’est en fait se réjouir qu’elle
s’accomplisse avec beaucoup moins de puissance, ou que l’influence de l’Esprit
de Dieu soit moindre... S’il y a une influence très puissante de l’Esprit de
Dieu sur une grande foule, elle provoquera d’une façon ou d’une autre une
grande agitation."
Charles Spurgeon: "Observez à quel point les oeuvres de Dieu
sont souveraines... Il opérera peut-être un réveil dans une région, avec des
gens qui tombent et d’autres qui crient, alors que dans un autre, il y aura
peut-être une foule, mais tout sera calme et tranquille, comme si aucune excitation
profonde n’existait... Il peut bénir comme il l’entend et il bénira comme il
l’entend. Ne nous mettons pas à donner des ordres à Dieu. Plus d’un chrétien
peut passer à côté d’une bénédiction pour n’avoir pas cru qu’il s’agissait
d’une bénédiction, simplement parce qu’elle n’a pas pris la forme spécifique
qu’il jugeait bonne et correcte."
Les prophètes Cévenols ont connu les mêmes manifestations de
l’effusion de l’Esprit. Quand ont leur posait la question: "A quoi cela
sert-il?,"voici ce qu’ils répondaient:
"Les fruits sont: l’horreur pour l’idolâtrie romaine; le zèle
pour la pure religion; le mépris pour le monde et pour ses vanités, dans les
jeunes gens comme dans les autres; l’Esprit de réconciliation et de charité, la
consolation intérieure, l’espérance, la joie du coeur; la haine pour le mal et
l’amour pour le bien; tout cela constamment et sans mélange de choses
mauvaises. Il nous semblait que c’étaient des fruits assez excellents des
saintes inspirations qu’il plaisait à notre bon Dieu d’envoyer à ceux qu’il
honorait de si grandes faveurs..."
P.H. Emirian: "Il ne faut pas se baser sur des définitions
plus ou moins incompétentes, mais chercher l’explication auprès de ceux qui en
ont fait l’expérience et qui, seuls, peuvent donner des précisions se
rapprochant le plus de la vérité... Que penser, en effet, de la saveur d’un met
tant qu’on ne l’a pas goûté? A cause de cela un auteur ne devrait pas écrire
sur une expérience qu’il n’a pas encore faite. Que dirions-nous de quelqu’un
qui écrirait, par exemple sur le jeûne sans l’avoir pratiqué? Ce ne serait pas
sérieux!"
Comme mot de la fin nous reprendrons la citation de Duncan
Campbell: "Ceux qui aspirent au réveil doivent s’attendre à ce que Dieu
agisse selon Son programme, et non pas selon le leur."
Habacuc 1:5 Voyez parmi les nations, et regardez, et soyez
stupéfaits; car je ferai en vos jours une oeuvre que vous ne croirez pas, si elle
vous est racontée.
Copyright 1996 YVES PETRAKIAN
Account of the Revival of Religion in
Th. Lessmann, Rôle et signification du Saint-Esprit dans la
théologie de John Wesley
John Wesley, The work of John Wesley Vol 1.
John #808080, When the Spirit commes with
Power (Quand l’Esprit vient avec Puissance)
The Works of Jonathan Edwards (les oeuvres
de J.E.) Vol
2.
Jordan E. et Kreitman J. Abrégé de l’histoire de l’église
Chrétienne
Misson Maximilien Le théatre sacré des Cévennes. Éditions de Paris
1996
Jonathan Edwards, Pécheurs entre les mains d’un Dieu en colère
Tracy, Histoire du Grand Réveil
Kenneth E. Hagin "Les secrets de la prière" Editions
Bethesda.
Charles Spurgeon: The early years
Charles Spurgeon: The banners of Truth
Trust 1962
Extraits de "Par mon esprit" Edition Viens et Vois. Préface
de A. Thomas-Bres.
Extraits de: "Un ministère de Puissance, quel en est le
prix?"
Extraits de: "Réveil au Gabon" Edition Viens et Vois.
Extraits de "Voici les signes!" Edition Hosanna.
Harvey Cox "Retour de Dieu, voyage en pays pentecôtiste"
Ed. Desclée de Brouwer.
Extraits de "Le feu de
Extraits de: "Avec Dieu rien d’impossible" Editions Oméga
International.
Extraits de: "Comme un souffle violent"
Extraits de "Visions au delà du voile" Editions Parole de
Vie.
Extraits de "L’évangélisation par le feu" Edition Menor
Extraits de "L’onction et la puissance du Saint-Esprit"
Dr Yves PETRAKIAN
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