LES ATHLETES

 

Pasteur Petrakian Adrouchan.           

 

1 Cor. 9:24   Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais quÕun seul remporte le prix? Courez de manire ˆ le remporter.           

 

HŽb. 12:1-2   Nous donc aussi, puisque nous sommes environnŽs dÕune si grande nuŽe de tŽmoins, rejetons tout fardeau, et le pŽchŽ qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persŽvŽrance dans la carrire qui nous est ouverte, ayant les regards sur JŽsus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui Žtait rŽservŽe, a souffert la croix, mŽprisŽ lÕignominie, et sÕest assis ˆ la droite du tr™ne de Dieu.

 

L'ap™tre dresse un parallle entre celui qui court et le chrŽtien qui court vers un but.

 

Dans ce monde tout est une course, il faut gagner, toujours gagner ; la course aprs les plaisirs, aprs l'argent mais pour nous, nous avons une course beaucoup plus importante.

 

Pour courir il faut un lieu un endroit qu'on appelle le stade. Les athltes y sont ainsi que les spectateurs. Pour nous le stade c'est le monde, et nous sommes dans ce stade et nous avons commencŽ de courir ; notre but d'est de remporter la victoire.

 

Dans le sens spirituel, les athltes sont ceux qui ont ŽtŽ rachetŽs par le sang de JŽsus, les chrŽtiens nŽs de lÕEsprit, et les spectateurs sont les incrŽdules. Bien souvent nous oublions ces spectateurs, nous oublions quÕils ont les regards fixŽs sur nous.

 

Il y a des places bien diffŽrentes, la piste pour l'athlte et les tribunes pour les spectateurs. Pour nous nous n'avons pas courir ˆ l'aventure mais sur une piste une piste toute tracŽe il faut que nous nous y engagions. Avons-nous reconnu notre piste, c'est la Parole de Dieu, nous ne devons pas nous dŽtourner de cet endroit il nous faut rester dans le centre de cette Parole sinon nous courrons en vain. Il ne faut pas sortir des exigences du Seigneur, mais nous y conformer ; les tribunes laissons les aux spectateurs, eux ils ont droit de sÕasseoir, car ils ont payŽ bien cher, ils y vont de la vie de leur ‰me, de leur salut, ils ont tout sacrifiŽ pour se livrer au monde au pŽchŽ, mais nous nous n'avons pas le droit d'aller nous asseoir avec le monde.

 

NÕoublions pas que nous avons notre importance mme que nous soyons peu nombreux, JŽsus nous a appelŽ "petit troupeau". Dans le monde il y a une dizaine d'athltes pour des centaines, des milliers de spectateurs, pour nous c'est pareil, nous sommes souvent traitŽs comme quantitŽ nŽgligeable, toutefois JŽsus a dit : Į vous tes le sel de la terre Č, et si le monde tient toujours c'est bien ˆ cause de nous ; lorsqu'il n'y a plus d'athlte les spectateurs s'en vont, lorsque les chrŽtiens, les athltes spirituels seront enlevŽs, le monde aussi dispara”tra.

 

Les spectateurs sont incapables de courir mais ils sont capables de critiquer, d'admirer, il y a des chrŽtiens qui sont critiquŽs par les incrŽdules d'autres qui sont admirŽs, et mme les gens du monde savent quelquefois reconna”tre et dirent : ces gens lˆ sont droit de coeur, ils sont serviables, honntes. Courrons donc de manire ˆ ce que personne ne nous critique, mais que l'on discerne en chacun de nous un disciple de JŽsus.

 

On ne na”t pas athlte, mme en Žtant fils d'athlte mais on peut le devenir et ceci en sÕentra”nant. Il y a des personnes qui  croient que l'effet, l'habit, leur suffit, non il faut faire ses preuves. De mme, nous il ne s'agit pas d'avoir le manteau de la religion, mais il faut une vie vŽritable, il nous faut la puissance de lÕEsprit. Il faut qu'un sportif ait du souffle pour courir efficacement, de mme nous aussi recherchons le souffle divin le souffle de lÕEsprit.

 

L'athlte traite durement son corps, il ne se plie pas ˆ toutes ses exigences, il lui faut une vie bien rŽglŽe, et nous nous devons Žgalement ne pas avoir soin de satisfaire nos convoitises, car nous avons un titre ˆ dŽfendre, une couronne ˆ remporter. Quand on court il ne faut pas regarder derrire soi, celui qui met la main ˆ la charrue et qui regarde en arrire n'est pas digne du Seigneur, ne regardons pas le chemin accompli, mais regardons en avant le chemin qu'il reste encore ˆ accomplir, ne nous admirons pas non plus, mais ayons les regards sur JŽsus le but ˆ atteindre, lui le Chef et le Consommateur de notre foi, oublions nous nous mmes, et un jour nous arriverons devant le Seigneur nous tomberons dans ses bras, nous aurons achevŽ la course.

 

Vivons donc et courrons de manire ˆ remporter le prix de la vocation cŽleste qui est en JŽsus-Christ.