114 - MARCHEZ EN CHRIST

      "Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus, marchez en lui". {#Col 2:6}

      On est toujours sur un terrain solide chaque fois que l’on revient aux vieux principes longuement éprouvés.

      D’autre part, lorsque l’on veut rester dans la bonne direction il est parfois nécessaire de s’arrêter en chemin et jeter un coup d’oeil en arrière sur le lieu d’où on a pria le départ, car un bon départ est déjà la moitié de la réussite

      Le texte d’aujourd’hui s’adresse à ceux qui ont déjà pris ce bon départ. Ils ont "reçu le Seigneur Jésus". Ce ne sont pas des étrangers à la maison de Dieu. Qu’ils continuent donc dans la bonne voie.

      L’exhortation de l’apôtre provient du fait qu’il désire ardemment l’approfondissaient spirituel et la stabilisation de ces chrétiens.

      I. Constatations -

      Ces croyants sincères ont, en vérité, "reçu le Seigneur Jésus".

     -C’est là toute la vieille doctrine de l’Evangile du Salut.

     -Notez l’emploi du terme "reçu" et non pas "acquis" ni "acheté".

     -Il n’est pas question non plus question d’une adhésion intellectuelle à la doctrine du Seigneur, mais d’une acceptation de Jésus-Christ comme Sauveur.

1. -Notez la place que le Seigneur Jésus a prise dans la vie de ceux qui l’ont reçu.

      au niveau:

de la connaissance

des sentiments

de la confiance

de la nouvelle naissance

      "À tous ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,"

2. -Remarquez ensuite la valeur de chaque terme de cette périphrase "Le Seigneur Jésus".

      Le: Le seul, l’unique objet de leur adoration.

      Seigneur: Celui qui a pleine et totale autorité sur eux. Jésus: Le Sauveur, celui qui les rachète et les sanctifie.

      Jésus: Remarquez ensuite qu’il n’est fait aucun cas des qualités et aptitudes particulières de chacun.

3. -Remarquez ensuite qu’il n’est fait aucun cas des qualités et aptitudes particulières de chacun.

      Il n’est pas question de se battre (aptitudes physiques) ni d’étudier (aptitudes intellectuelles) pour connaître Christ. L’homme n’a aucune gloire à tirer du fait qu’il connaît Jésus-Christ. Il lui suffit de “recevoir" le salut de Christ.

4. -Notez enfin le caractère d’absolue certitude en ce qui concerne le salut de ceux à qui Paul adresse cette lettre: "Vous avez reçu Christ". Il ne subsiste plus le moindre doute quant à leur élection.

      II. Conseils -"Marchez en lui".

      Toute marche est impossible sans la réunion des 4 éléments indiqués ci-dessous:

      1° Vie: Trouvez votre joie dans la vie spirituelle que donne le Seigneur.

      2° Persévérance: Demeurez en Christ. Qu’il soit le cercle qui circonscrit toutes vos activités.

      3° Activité: Travaillez pour Jésus, avec Jésus, en accord avec les exigences de sa volonté, puisque vous n’avez plus à vous soucier de trouver un autre moyen de salut.

      4° Progrès: Allez de l’avant, sans que votre préoccupation première cesse d’être centrée sur Jésus-Christ.

      III. Exemple à suivre -"COMME VOUS avez reçu le Seigneur Jésus"

      La façon dont vous avez reçu le Seigneur doit être identique à celle dont vous marchez en lui. Ceci appelle évidemment des précisions: Notre marche avec le Seigneur doit se caractériser par les sentiments qui ont accompagnés notre conversion.

  1° Reconnaissance: Nous avons reçu le Seigneur avec reconnaissance. Avec quels accents nous avons béni Celui qui s’est abaissé jusqu’à nous.

      2° Humilité: Nous n’avions aucunement droit à sa grâce et nous avons loué la bienveillance qu’il a manifesté à notre égard dans notre humiliation.

      3° Joie: Aux premiers jours de notre conversion, la joie de notre salut était aussi pure que la rosée du matin. L’avons-nous maintenant perdue?

      4° Efficacité: Nous avons immédiatement porté des fruits dans le domaine spirituel et joui en abondance de la vie, de la joie et de toute grâce d’en-haut.

      5° Intégralité: Nous avons reçu un salut total, sans poser la moindre condition.

      Il faut reconnaître, hélas, que certains d’entre nous n’ont jamais reçu le Seigneur.

      C’est à eux que je m’adresse maintenant.

      Refuser Jésus, c’est refuser sa grâce, son amour, c’est refuser le ciel … 

      Est-il possible de s’en détourner?

C. H. SPURGEON