(Beuttler Walter
H.)
Numérisation Petrakian Yves Juillet 2005.
Nouvelle édition numérique Yves PETRAKIAN 2011
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Je considère comme un grand
privilège d’être au milieu de vous durant ces quelques journées, et c’est très
aimable de votre part d’être venus de très loin vous joindre à nous pour
étudier
J’aimerais, ce matin, vous
parler un peu des études que nous allons faire ensemble au cours des matinées.
Je constate qu’il est déjà 10 heures! Je suis venu au milieu de vous pour
apporter et faire le plus que je peux, avec l’aide du Seigneur; si donc il voua
était possible de vous réunir à 9h. 1/4, nous pourrions commencer les études à
9h.30, et nous disposerions, ainsi, de plus de temps, et vous recevriez plus.
Vous me ferez savoir, selon cette suggestion, s’il vous est possible de
commencer plus tôt.
Un grand nombre de mes
études sont à l’impression aux Etats-Unis, et au cours des deux années à venir,
beaucoup d’autres seront imprimées. Les notes sont sous cette forme-ci; ce sont
des sujets que j’enseigne dans nos écoles bibliques, et j’en emprunte
quelques-uns pour les enseigner dans de nombreux pays du monde. Ces notes sont
arrangées d’une façon simple. Je trouve que le peuple de Dieu a besoin de ces
choses sous une forme simple, ainsi que Jésus enseignait. Les hommes dans leur
orgueil intellectuel, aiment compliquer ce que Dieu a fait très simple, et je
sens que Dieu vaut que je sois le plus simple possible.
Frères, si vous être
intéressés par ces notes, vous pourrez les employer. Je suis d’accord pour
envoyer l’une de ces copies à l’un d’entre vous. Vous pourrez: traduire en
français ce que vous désirez, et en faire autant d’exemplaires que vous voudrez
pour votre usage personnel. Tout ce que vous avez à faire, c’est de me dire si
vous êtes d’accord; j’écrirai aux Etats-Unis, et je vous les ferai envoyer. Ces
notes sont utilisées, actuellement, dans un grand nombre de pays.
Cet après-midi, nous
commencerons une série d’études sur
Voici quel sera notre
programme. Si, le matin je puis commencer à 9h.30, notre première partie
d’études ira jusqu’à llh. moins le quart. Il y aura un arrêt de 15 minutes pour
reprendre de 11 h à Midi. J’ai besoin d’un peu de repos pour renouveler ses
forces; j’ai tout ce programme pour l’été et il faut que je veille sur ma
santé, afin de ne pas être obligé de retourner chez moi; malade, au milieu de
l’été. Avec un tel horaire, nous pourrons faire beaucoup.
J’ai visité un grand nombre
de vos Assemblées et il est presque inévitable que, au cours de ces journées,
je répéterai ce que j’ai déjà dit dans certaines églises évangéliques, mais
cette répétition ne sera pas fréquente. Far exemple, j’ai donné dans certaines
Assemblées des leçons sur la direction divine, toutefois, notre sujet de cet
après-midi sera beaucoup plus étendu, Au fait, il n’y a que deux ou trois
serviteurs qui doivent connaître ces choses.
Je fais de mon mieux pour
éviter les questions de controverse; je ne parle jamais selon les coutumes
locales, je ne parle jamais de politique, et j’évite tous les points doctrinaux
qui pourraient provoquer des discussions. Je n’aimerais pas être conduit dans
une controverse, aussi je ferai de non mieux pour éviter tous ces abîmes,
toutes ces chutes...
Ce que je vous enseignerai
a été bien étudié, expérimenté, et a été en bénédiction dans d’autres pays,
mais si je dois dire quelque chose qui ne rencontre pas l’approbation de deux
ou trois frères, la différence d’opinion ne sera pas d’une telle importance;
c’est presque impossible à éviter. Je vous fais cette suggestion:
Mangez-vous quelques fois?
Bien sûr, vous mangez! Or, il y a, dans votre assiette, quelque chose que vous
préféreriez ne pas manger: parfois, une mouche tomba dans la soupe, ou bien,
vous trouvez un os! Tous ne jetez pas tout le dîner pour cela; vous placez tout
simplement ces choses sur le bord de votre assiette, et vous mangez le reste!
Il m’est arrivé de trouver un petit vers dans la nourriture qui m’était
servie.. je ne voulais pas mettre la dame qui m’avait servi ce petit vers dans
une situation embarrassante. Je ne l’ai même pas mis sur le bord de l’assiette,
je l’ai mangé! Cela ne m’a pas fait de mal. mais je ferai de mon mieux pour laisser
de côté tous les vers, les os, toutes les mouches... et si, malgré tout,
quelque chose tombe dans l’assiette, soyez patient avec moi!
Maintenant, nous allons
aborder notre étude de ce matin.
J’ai à coeur le besoin de
vous parler de la faillite dans le ministère. Je ne sais jusqu’où nous pourrons aller avec
ce sujet, parce que l’esprit de Dieu, parfois, semble ouvrir, et encore ouvrir
Nous avancerons donc, selon
que Dieu nous conduira et nous aidera, et j’espère pouvoir terminer avec vous
l’étude sur la faillite de SAÜL. J’aimerais, Vendredi, vous parler de la
faillite de SALOMON; nous verrons jusqu’où nous arriverons.
Voyons, ce matin, la
faillite de SAÜL.
Vous découvrirez, dans
Regardons ensemble dans
1. Voici CAÏN. CAÏN a failli parce qu’il a tué son frère; cela nous
donnerait déjà un excellent sujet à traiter. Bien sûr, nous ne tuons pas notre
frère, en le faisant mourir, mais nous pouvons le tuer par notre langue, mais
nous n’avons pas le temps de voir CAÏN plus longtemps...
2. Après, il y a eu LOT. Lui aussi a failli, parce qu’il aimait les grandes
villes; autrement dit, il aimait le monde, et celui-ci est entre dans son
coeur. C’est une chose, pour nous, d’être dans le monde, mais c’est une tout
autre chose que de laisser le monde entrer en nous. C’est très bien qu’un
bateau soit sur l’océan, mais quand l’océan pénètre dans le bateau, c’est une
autre affaire.. Il en fut ainsi en ce qui concerne LOT.
3. Il y a eu aussi SAMSON. C’était un homme qui avait été servi par
l’Esprit de Dieu, et il a aussi failli, et il a perdu le secret d’une vie
consacrée.
4. Nous trouvons aussi SALOMON; peut-être, aurons-nous le temps de faire
une étude a son sujet. Il y a un grand nombre de raisons pour lesquelles il a
failli, mais il y en avait une toute particulière: il avait un faible pour
le sexe opposé et cela a "tué" un grand nombre de prédicateurs.
Cela a beaucoup contribué à la chute de SALOMON.
5. Il y a eu JUDAS; il aimait l’argent; il avait une passion dans
son coeur, et il a perdu la course à cause de la convoitise.
La convoitise de l’argent a
tué aussi un grand nombre de prédicateurs, peut-être pas autant en France, je
le sais, mais aux Etats-Unis, l’argent a détruit le ministère de beaucoup de
serviteurs. Nous avons eu des cas tragiques chez nous; nous sommes, ici, entre
nous, je peux en parler librement. Vous allez à une campagne d’évangélisation,
et vous entendrez ce que j’ai entendu de mes propres oreilles, L’évangéliste
dit ceci à l’auditoire; "il y a dix personnes dans l’auditoire auxquelles
Dieu ordonne de me donner cent dollars; si vous ne m’apportez pas cet argent,
Lieu vous enverra un cancer.." et ces personnes-là donnent les cent
dollars! je crois que c’est un blasphème. Mais la convoitise de l’argent
pénètre dans le coeur des hommes, et cela peut arriver dans n’importe quel
pays. La convoitise est une terrible chose.
Nous trouvons encore
l’exemple de PIERRE.
Il a failli parce qu’il
était confiant en lui—même; il est vrai que, pour finir, il a eu la
victoire. Mais il a connu une terrible chute lorsqu’il a renié le Seigneur. Il
était trop confiant en lui-même.
Dans le Nouveau Testament,
il y a un homme qui aimait avoir la première place: DIOTREPHE. Afin de montrer
son autorité, il jetait les gens hors de l’église. C’est aussi une terrible
chose lorsque l’esprit d’autorité pénètre dans le coeur d’un homme.
Certains prédicateurs deviennent des dictateurs et la dictature cléricale est
pire que la dictature politique; c’est là une autre cause de la faillite.
Voyons maintenant le roi
SAÜL. Pourquoi a t’il connu la faillite? Je ne sais si, ce matin, nous aurons
l’occasion de voir les raisons de sa chute; nous avons beaucoup de choses à
dire d’abord, à son égard. Nous voulons parler de sa faillite, mais, en premier
lieu, il faut que nous considérions les avantages et les possibilités qui ont
été donnés à cet homme car les raisons de sa faillite y sont attachées.
Le cas de SAÜL est un peu
semblable à celui de SALOMON dont la faillite a été tragique du fait que Dieu
avait fait beaucoup pour lui. Il en est de même pour SAÜL. Voyons, d’abord, les
avantages que SAÜL a reçus, et pour cela, nous lirons dans le premier Livre de
SAMUEL, au chapitre 9, les versets 1 et 2, puis nous sauterons au verset 17 {#1Sa 9:1,2,17}
Le premier point est le
suivant: SAÜL a été choisi par Dieu; apparemment, c’était une personne de belle
stature; il était splendide; il jouissait du grand privilège d’avoir été choisi
par Dieu. Je sens qu’il faut que je m’arrête ici, afin de vous parler pendant
quelques instants du privilège que nous avons d’avoir été appelés, choisis pour
le ministère. Combien nous devons le réaliser I Permettez-moi de vous dire
ceci; en nous choisissant, Dieu a refusé de choisir quelqu’un d’autre.
Il nous a pris du milieu des hommes afin que nous le servions. Dieu n’avait pas
besoin de vous choisir, Dieu n’avait pas besoin de me choisir, mais il
nous a choisis! Combien nous devrions lui en être reconnaissants!
J’aimerais que nous lisions
ensemble dans l’Evangile de MARC. Nous ne voulons pas seulement étudier la vie
de SAÜL, nous voulons surtout en tirer des leçons. Lisons donc dans #Mr 3:13,14; Pour moi, ce passage à une grande importance:
Nous avons, ici, quelques
vérités remarquables:
I Il nous est dit que le Seigneur a appelé CEUX
QU’IL A VOULU, autrement dit, nous avons été choisis dans la souveraineté de
Dieu. Il a appelé, choisi ceux qu’il voulait; le choix de l’homme n’est
pas toujours le choix de Dieu. Je ne crois pas qu’il y aurait beaucoup de
personnes qui nous auraient choisis, vous et moi; en tout cas, je connais bien
des gens qui ne n’auraient pas choisi, moi! Vous pouvez sans doute en dire
autant en ce qui vous concerne, mais LUI NOUS A CHOISIS. - J’étonne beaucoup de
personnes aux Etats—Unis. Elles se disent; "Comment se fait-il que ce
Beuttler voyage autant; comment fait-il pour pénétrer dans les Assemblées?
Pourquoi ne sommes nous pas invités? Il n’est jamais allé dans une université,
ni à l’institut biblique; il n’a pas de "degrés," de titres
théologiques. Nous connaissons des personnes qui sont allées de dix à douze ans
à l’Ecole, et elles restent à la maison et ne font rien. Cet homme-là, il ne fait
que courir partout! Comment expliquez-vous cela?"
Eh bien! c’est SON choix
souverain...
Mes amis, je suis heureux
que ce soit LUI qui fait le choix! Il a choisi ceux qu’il désirait
-
Permettez—moi de vous dire
encore cela.
J’ai, ici, une petite
étude, que je ne peux vous donner, mais j’aimerais vous en donner la pensée
principale. J’ai là une liste de 12 hommes que le Seigneur a choisis, et je me
demande si vous et moi, nous en aurions choisi un seul d’entre-eux!
Il y avait PIERRE. C’était
celui qui blasphémait, jurait, alors qu’il était en train de se préparer pour
le ministère; il a juré ne pas connaître le Seigneur, et il était pourtant déjà
dans le ministère. Il priait pour les malades et ils étaient guéris. Il
chassait les démons, et ceux-ci sortaient; il prêchait l’évangile et les gens
se convertissaient.. Et un jour, il a blasphémé.. cela ne veut pas dire que
nous ayons le droit de le faire! mais, néanmoins, le Seigneur l’avait choisi.
Plus tard, PIERRE n’a plus agi ainsi il est devenu un grand homme de Dieu,
mais, au commencement, il a failli-mais le Seigneur l’a quand même choisi...
Il y avait JACQUES. Il
voulait s’asseoir aux côtés du Seigneur, il avait de grandes idées; il voulait
tirer du ministère des avantages personnels, sais le Seigneur l’a quand même
choisi...
Il y avait ANDRE. C’était
celui qui raisonnait d’une façon très naturelle. "Vous avez aussi ce genre
de personnes. Elles regardent vers les choses spirituelles avec un esprit
naturel. Hais le Seigneur l’a quand même choisi...
Il y avait JUDE. Une seule
chose nous est dite a son égard. Il a posé une question. Il y a des personnes
qui sont bien connues par les questions qu’elles savent poser, leurs questions
ne sont pas toujours les meilleures... mais le Seigneur l’a quand même
choisi....
Il y avait JUDAS. Il a
vendu son Maître. Le Seigneur l’avait pourtant choisi!
Enfin, il y avait PAUL le
persécuteur, celui qui est arrivé trop tard. J’ai toujours envie de dire;
l’homme qui n’arrivait jamais à l’heure! L’Apôtre PAUL disait, de lui-même,
celui qui est né hors de saison. Le Seigneur l’a pourtant choisi...
Cela est suffisant pour
illustrer la souveraineté du choix de Dieu. Il ne choisit pas selon l’opinion
des gens; c’est probablement la raison pour laquelle vous et moi sommes ici. Il
a choisi QUI IL VOULAIT.
II Remarquons autre chose dans ce passage de
MARC.
J’attire votre attention
sur le verset 14. Remarquez surtout ce qu’il ne dit pas; il n’est
pas dit qu’il a choisi les DOUZE pour les envoyer prêcher, mais: qu’il les a
choisis POUR LES AVOIR AVEC LUI, afin qu’il puisse les envoyer prêcher.
Permettez—moi de souligner ce que le Seigneur a rendu tellement vivant à mon
coeur. Votre premier appel, mon appel primordial n’a pas été de
prêcher, notre appel était d’être avec lui et notre appel pour la
prédication n’est que secondaire. Cela doit être une conséquence de notre vie
avec lui. J’espère que vous comprendrez cela et que vous vous en souviendrez.
Permettez-moi de vous dire
ceci: la puissance de votre ministère est uniquement en proportion de notre
contact avec Dieu. Si nous ne passons pas de temps avec lui, ni notre communion
avec lui n’est pas ce qu’elle doit être, notre puissance dans le ministère sera
réduite. Bon nombre de prédicateurs oublient cette communion avec le Maître, et
je dois moi-même faire très attention à cet égard, parce que je sais que tout
dépend de la façon dont je réponds à son appel.
III Remarquez qu’au verset 13, il est dit: "Et
ils vinrent auprès de lui". Ils ont répondu à son appel et ils
sont venus vers lui.
Ce matin, j’ai été réveillé
par la présence du Seigneur, exactement à 4 heures. Cette présence était
tellement intense en moi-même que cela m’a réveillé d’un profond sommeil.
J’ai regardé ma montre, il
était 4 h. et je savais ce que cela voulait me dire: c’est l’heure de te lever,
c’est l’heure de Le rencontrer.. J’aurais aimé dormir un peu plus longtemps,
j’aurais pu avoir besoin d’un peu plus de repos, mais je savais bien ce qu’il
voulait accomplir dans vos coeurs aujourd’hui, et ceci avait un rapport direct
avec la façon dont j’allais répondre à son appel. Je me suis alors tenu en sa
présence, j’étais avec lui, pour qu’il puisse accomplir son oeuvre, durant
cette journée, au travers de moi. Je dois souligner ceci, il agit souvent ainsi
avec moi, je peux m’attendre à une expérience semblable presque tous les
matins. Permettez-moi de vous le dire de la façon suivante:
J’ai quitté les Etats-Unis
il y a quelques jours et avant de partir, je me suis dit: "sur mon chemin
vers PARIS, je peux m’attendra à ce que sa présence se fasse sentir," Il
s’approche de moi, et oeuvre en moi, bien longtemps même avant que je n’arrive
dans le pays. Je me suis rendu à l’aéroport de la ville de NEW YORK, j’étais en
train de me promener dans la 5eme Avenue, lorsque, soudain, cette présence
s’est fait sentir. J’étais conscient de la présence de Dieu, et je savais très
bien ce que cela voulait dire. C’était là, pour moi, le commencement d’une
communion avec lui. Je continuais à monter cette superbe Avenue de NEW YORK,
sous un soleil très chaud, et constamment, dans mon coeur, j’étais avec lui.
Mon travail pour
Je trouve qu’il est
excessivement important de répondre à cet appel. Dieu m’appelle lorsqu’il
cherche ma communion avec lui et de cela dépend la capacité divine pour le
servir. Je ne sais comment sont les choses en FRANCE, je crois avoir quand même
quelques idées générales. Aux Etats-Unis, on parle de plus en plus de
l’éducation. Je sors de la seule Ecole biblique de Pentecôte qui ne se soit pas
jointe au nouveau programme académique. Chacune de nos douze écoles bibliques
sont devenues des facultés, excepté la nôtre. La direction nous presse
pour que nous changions la façon de conduire l’école. Quelques-uns d’entre nous
qui dirigeons l’école s’y opposent. On est en train de souligner de plus en
plus la nécessité de l’intelligence, et de moins en moins, l’importance de
l’onction de l’Esprit. Je pense que c’est là une tragédie, et cela n’est pas en
harmonie avec ce que je lis, là, dans ce Livre, et cela n’est pas non plus en
accord avec ce que nous avons cru durant cinquante ans. Notre ministère ne nous
vient pas de notre bibliothèque, mais il nous vient de notre communion avec
Dieu, du temps que nous passons en sa présence.
Ainsi, les Apôtres ont été
appelés pour être AVEC LUI; ensuite, ils ont été appelés pour qu’ils puissent
aller prêcher. Cette condition doit demeurer continuellement dans nos vies,
aussi longtemps que nous serons dans le ministère: notre appel primordial est
d’être avec lui-L’appel secondaire est de prêcher; la puissance et l’efficacité
de ce second appel dépend directement de l’accomplissement du premier. Cela
concerne DAVID, mais je vais continuer à vous parler du privilège d’être
choisi.
Pour avoir une image plus
parfaite, lisons dans le livre 1er. de SAMUEL chapitre 16, versets 1 à 12; {#1Sa 16:1-12}
Nous avons là un exemple
d’un choix de Dieu. Il est en train de choisir un homme; il en a fait de même
pour SAÜL, mais ce passage nous donne quelques détails supplémentaires;
remarquez que Dieu ne choisit pas comme l’homme. SAMUEL a commencé par le frère
aîné, et je suis persuadé que celui-ci pensait que c’est lui qui serait choisi
comme roi. C’était un homme de belle stature, il avait certainement une belle
apparence pour faire un roi Personne n’a même pensé à DAVID. Mais Dieu a rejeté
ELIAB Vous êtes-vous demandé pourquoi? Lisons le verset 28 du chapitre 17: {#1Sa 17:28} Voilà ce que Dieu avait déjà vu dans le coeur
d’ELIAB. Qu’avait-il vu? -Il a vu l’instabilité émotive de cet homme; il
prévoyait qu’avec son tempérament, ELIAB arriverait à prendre des décisions
hâtivement. ELIAB accusait DAVID d’une chose dont il était lui-même coupable Il
était orgueilleux, lui et non DAVID. Dieu ne pouvait faire roi un homme de ce
genre. Il a vu ce que l’homme ne pouvait voir. Avez-vous aussi remarqué de
quelle façon ils ont essayé de choisir l’un après l’autre? Ils étaient tous
candidats au ministère, et pour finir, il n’y avait plus de candidat.... SAMUEL
n’y comprenait plus rien. Il disait: "Dieu m’a pourtant dit qu’un roi
sortirait de cette famille, Seigneur, tu n’en acceptes cependant aucun!"
Alors, SAMUEL a parlé au père; "Sont-ce là tous tes fils?" "Oui,
a t-il répondu,- ce sont là mes fils; il reste encore le plus jeune, il fait
paître les brebis au-dessus des collines-Vous n’avez pas à y prêter attention,
c’est un petit garçon"- Hors SAMUEL dit: "vous ferez quand même bien
de me l’amener" -Dieu lui dira: "Le voici!"
Pouvez-vous vous imaginer
le petit DAVID là, à coté du grand homme, et Dieu dit: "Je veux
celui-là"
N’êtes-vous pas heureux que
le choix de Dieu diffère de celui des hommes? Ce passage est vivant pour moi,
parce que c’est ce que Dieu a fait dans ma vie.
Il y a bien des années,
j’avais une petite église, et un jour, Dieu m’a dit: "Il est temps que tu
t’en ailles" -J’ai donc quitté mon église, mais il ne n’avait pas dit ce
qu’il fallait que je fasse. Mon épouse et moi, nous avons loué une chambre
meublée, et nous avons passé là, ensemble toute une semaine dans la prière.
Nous avons demandé à Dieu de nous conduire. Il faisait très froid, et la dame
chez laquelle nous logions ne nous donnait aucun chauffage. Moi, j’ai des
difficultés à supporter le froid. Voici ce que nous avons fait; nous avons
enlevé des couvertures du lit et nous les avons mises sur la table de la
cuisine. Ma femme et moi, nous nous sommes assis sous cette table, et nous
avons prié... il faisait ainsi un peu plus chaud! Pendant que nous étions en
train de prier sous la table, quelqu’un est venu frapper à la porte et a
demandé: "Le frère Beuttler est-il ici?" Alors, je suis sorti, et
j’ai dit: "Oui, je suis ici" Ma femme était toujours sous la table!
Cet homme m’a dit "Nous n’avons pas de pasteur dans notre église; nous en avons
choisi un, mais il est très loin, en Californie, et nous avons besoin de
quelqu’un pour l’étude biblique, Mardi prochain"- Il m’a demandé si je ne
pourrais pas y aller. J’ai répondu: "Oui, bien sûr!" C’est ce que
j’ai fait, et le Seigneur a béni. On m’a demandé "Pourriez-vous venir
faire une réunion de prière, Jeudi?... pourriez-vous venir Dimanche"-
Certainement, je pouvais! Et le Seigneur a béni. Cet homme m’a dit: "Notre
pasteur n’arrivera pas avant un mois, pourquoi ne déménageriez-vous pas, votre
femme et vous, et ne viendriez-vous pas au presbytère jusqu’à ce que le nouveau
pasteur arrive?"
Nous avons déménagé, et le
Seigneur continuait de bénir. Un jour, l’ancien qui conduisait l’église est
venu vers moi, et il n’a dit: "Frère Beuttler, l’Assemblée sent qu’elle a
fait une erreur; elle croit que c’est vous qui devriez être son pasteur,
mais voilà, elle en a élu un autre... que devons-nous faire?"
Je lui ai répondu:
"vous ne pouvez rien faire. Aussitôt qu’il arrivera, moi, je n’en irai."
Le frère m’a dit!
"Prions ensemble"- Je lui ai dit: "Je n’ai rien à demander, moi,
mais si vous voulez, priez!" Nous nous sommes mis à genoux et, lui, il a
prié. Pendant ce temps, Dieu a parlé à mon coeur et voici ce qu’il m’a dit.
"Voici, j’ai placé devant toi une porte ouverte, et aucun homme ne la
fermera." -Je savais ce que Dieu voulait me dire: "Voilà ton
église!" Je n’ai pas dit à ce frère: "c’est moi qui vais être
maintenant le pasteur," mais j’ai dit: "Seigneur, si c’est cela que
tu veux dire, c’est à toi d’aplanir et d’arranger toutes choses".
Je n’en ai parlé à
personne, sinon à ma femme, je ne voulais pas me trouver dans l’embarras à ce
sujet. Quelques semaines plus tard, un télégramme nous est parvenu de ce
nouveau pasteur, de Californie. Il disait: "Je suis retenu pour des
réunions spéciales, Dieu est en train de déverser son Esprit. L’église
permettrait-elle que je retarde mon arrivée de deux semaines? "On lui a
répondu par télégramme; "Oui, vous pouvez venir un peu plus tard." Au
bout de quelque temps, un autre télégramme est arrivé: "Je suis maintenant
en route vers l’Est" -Cela voulait dire que mon séjour tirait à sa fin...
Mais j’avais entendu la voix de Lieu et je savais qu’il se passerait quelque
chose. St un autre télégramme arrive. Il avait eu un accident de voiture
sérieux; il n’était pas blessé mais l’automobile était bien abîmée, et il y
aurait encore un délai dans son arrivée. Pendant que l’on réparait sa
voiture, le pasteur de cette ville lui a demandé de tenir des réunions
spéciales, là encore, Dieu a béni. Un autre télégramme est arrivé, demandant si
l’église accepterait qu’il ne vienne pas comme pasteur, Il sentait que Dieu
voulait qu’il continue un travail d’évangéliste. On lui a envoyé alors un
télégramme: "d’accord" -Ainsi, j’avais la place.
Un prédicateur est venu ne
voir et il m’a dit; "Frère Beuttler, comment avez-vous arrangé cela?"
Il y avait, en effet, vingt et un candidats pour le pastorat, cette église
était très convoitée! il y avait des hommes avec beaucoup d’expérience,
certains avaient déjà dirigé des Assemblées de Dieu; ils avaient présenté à
l’église toutes leurs recommandations, leurs longues années
d’expérience, et voilà qu’un petit David est arrivé de dessous la table de
cuisine!
Ces frères sont venus vers
moi me demandant:
"Frère Beuttler,
comment y êtes-vous parvenu? nous avions tous déposé une demande pour le
pastorat; nous avons été tous prêcher à l’église; nous avons donné notre
meilleur sermon, de sorte que nous aurions dû être élus, et vous qui ne saviez
même pas qu’on avait besoin d’un pasteur, c’est vous qui obtenez la place! Où
est votre secret? Comment avez-vous manigancé cela"
Tout ce que j’ai répondu,
c’est: "la ficelle a été tirée d’en haut!"
Dieu n’agit pas selon les
voies des hommes; que ceci soit un encouragement pour ceux d’entre vous qui
avez un problème quant au ministère. Il y a mieux à faire que de forcer son
chemin, manigancer, tricher. Il vaut mieux que vous vous mettiez sous la table
de la cuisine, avec Dieu! Bien sûr, ce que je veux dire par cela, c’est passer
du temps avec lui. Dieu sait comment ouvrir les portes, comment nous donner une
place pour notre ministère. La chose la plus importante, c’est que nous soyons
avec lui.
Et ainsi, Dieu dans sa
providence remarquable, a engagé SAÜL dans le ministère; on l’ a placé à la
tête de la table, on lui a donné une meilleure portion de viande, parce qu’il
avait reçu cette place d’honneur, et maintenant, lisons au chapitre 15 le
verset 18: {#1Sa
15:18}
Ces paroles touchent
beaucoup mon coeur. Le Seigneur lui dit d’aller en voyage. Certains d’entre
vous en ont déjà entendu parler; lors de non premier voyage pour le Seigneur,
lorsque j’ai quitté l’Amérique, le Seigneur m’a parlé dans l’avion, au milieu
de la nuit. Il y avait au-dedans de moi une voix aussi claire qu’une clochette,
et cette voix me disait: "Je t’envoie en voyage!"
SAÜL aussi fut envoyé en
voyage, ce qui veut dire que Dieu lui donna un travail à accomplir, et le Seigneur
vous a, vous aussi, envoyé voyager pour lui; SAÜL a donc été mis à la place
choisie par Dieu, Nous voici au début de la carrière de SAÜL.
Nous allons commencer une
nouvelle étude; nous ne prendrons auparavant que quelques minutes de repos;
n’allez surtout pas faire un petit tour dans ROUEN, et visiter
Nous allons tout d’abord
voir le bon début de SAÜL; après cela, nous étudierons les raisons de sa
faillite.
SAÜL nous donne un exemple
splendide; au commencement de son ministère, ses qualités étaient excellentes.
La même chose se produit souvent, quant au ministère; l’homme débute avec des
qualités magnifiques, et cependant, plus tard, il commence à faillir au cours
de sa carrière. J’aimerais ici introduire une pensée concernant la faillite de
SALOMON, bien que je pense pouvoir vous parler de cela, Vendredi.
SALOMON n’a pas failli
envers Dieu lorsqu’il était jeune, mais cela est arrivé alors qu’il était âgé.
non pas lorsqu’il était inexpérimenté, mais lorsqu’il était bien établi dans le
ministère, nous dirons dans son règne, C’est lorsqu’il était en pleine
maturité, et il en est de même pour beaucoup de serviteurs. Après un excellent
début, ils servent Dieu très fidèlement pendant de nombreuses années; c’est
alors que les choses commencent à changer. Combien nous devons veiller tout au
long de nos vies! nous ne sommes jamais à l’abri d’une faillite, et cela, nous
le verrons d’une façon très dramatique lorsque nous arriverons à l’étude sur
SALOMON. Il y a là un avertissement très sérieux, et tout spécialement, pour
ceux qui ont de l’expérience dans le ministère.
Le début du ministère de
SAÜL fut donc excellent. Voyons comment il a commencé dans #1Sa 9:21
Au travers de ce verset,
nous voyons SAÜL comme un homme très humble. (Maintenant, conservez dans votre
pensée que, lorsque je parlerai du royaume, du règne de SAÜL,
j’emploierai le mot "ministère".
Il a commencé son ministère
dans un réel esprit d’humilité, mais cela ne fut plus vrai lorsqu’il eut du
succès. Dans notre passage, SAÜL dit à SAMUEL: "Pourquoi me parles-tu de
la sorte? Tu me oins pour le ministère, moi qui suis de l’une des plus petites
tribus d’Israël; ma famille est la moindre de toutes les familles de la tribu
de BENJAMIN!
Je ne suis "rien"!"
C’est pour cela que Dieu l’a appelé...
Plus tard, Dieu lui dira;
"Lorsque tu étais petit à tes yeux, tu as été choisi et appelé pour le
ministère". Plus tard, il est devenu grand à ses propres yeux; il croyait
qu’il avait du succès, qu’il accomplissait quelque chose; il était quelqu’un,
il pouvait bomber sa poitrine ministérielle! Ces sentiments-là, il ne les avait
pas au début; il dit: "je ne suis pas digne d’un tel honneur, je ne
comprend pas."
Dieu ne choisit pas les
grands hommes, il ne choisit pas ceux qui se gonflent comme un ballon; il
choisit ceux qui sont petits, qui ne sont rien. Voilà de quelle façon SAÜL a
commencé son ministère; voilà comment ont commencé un grand nombre de
serviteurs. Mais certains n’ont pas achevé leur ministère dans les mêmes
sentiments... Nous reviendrons sur cette même pensée lorsque nous parlerons de
la faillite de SAÜL.
Au chapitre 10, aux versets
6 à 9, il est dit: {#1Sa 10:6-9}
Nous observons là deux
choses:
D’abord, l’homme fut
changé, transformé par Dieu, et malgré cela, il a failli... Dieu lui a
donné un coeur nouveau; il a fait un miracle dans la vie de cet homme. Dans la
langue du Nouveau Testament, nous appellerions cette expérience: la régénération;
dans l’Ancien Testament, on ne parle pas ainsi, pourtant il y a eu un travail
semblable accompli dans la vie de SAÜL, Malgré cela, il a failli...
Je ne souviens que j’ai été
transformé par Dieu en un clin d’oeil. J’aimais le cinéma; je pouvais d’asseoir
et demeurer dans un théâtre de 2h. de l’après-midi jusqu’à 11 heures du soir,
et cela m’arrivait fréquemment. Ce soir-là, je suis venu à l’autel... Je ne
sais pas ce qui s’est passé. Vous savez qu’aux Etats-Unis, on s’avance vers un
autel des pénitents. J’étais le seul à m’approcher et on m’a dit:
"mettez-vous à genoux". Je me suis mis à genoux, mais je ne savais
que faire! Aussi, j’ai regardé autour de moi, et j’ai vu, là, de l’autre côté
de l’autel, une jolie petite fille, -je veux dire; une jeune fille de mon âge!
et je me suis mis à la regarder. Est-ce là ce qu’on appelle; veiller et prier?
- Je n’avais pas d’idées romantiques; elle était là, les mains levées en l’air,
et des larmes coulaient sur ses joues. Et moi, je la regardais. Alors, j’ai
prié ma première réelle prière, non avec des paroles, mais dans mon coeur. J’ai
dit: "O Dieu! j’aimerais prier comme cette jeune fille." Je n’exagère
pas en disant qu’au même moment, la présence de Dieu n’a frappé, m’a soulevé
complètement au-dessus du sol, m’a secoué,’ m’a levé, et m’a laissé tomber
ainsi; et tout cela, très rapidement. Je suis tombé... et ce soir-là, j’étais
un autre homme, complètement transformé
Le dimanche suivant, je
suis retourné au théâtre Je me suis assis, mais je n’aimais plus ce qu’ils
étaient en train de jouer ce jour-là. J’ai pensé que je l’avais déjà vu. Je
n’avais pas encore réalisé que quelque chose s’était produit en moi, que mes
goûts avaient été transformés; au bout de quelques instants, je me suis levé et
je suis parti. Le dimanche suivant, je suis revenu, et cette fois, j’ai été
convaincu, et immédiatement, je me suis levé pour partir; depuis, je n’y suis
plus jamais retourné. J’étais COMPLETEMENT TRANSFORME.
Mais, mes amis, nous
pouvons être complètement transformés, et pourtant, faillir. Combien de grands
hommes ont failli, après avoir été transformés par Dieu, et ces hommes, vous
les connaissez aussi bien que moi.
Voyons encore ce verset,
Nous voyons que l’esprit de l’Eternel est descendu sur SAÜL,
autrement dit, il a été saisi par le Saint-Esprit. Il a même prophétisé. Il est
possible de prophétiser, et cependant, faillir. Il est regrettable que
certaines personnes utilisent les dons spirituels pour montrer qu’elles sont en
règle avec Dieu.Et cependant, si je prophétise, ce n’est pas une preuve que je
suis en bon rapport avec Dieu. Je pense que, vous, frères, vous l’avez appris.
SAÜL prophétisa après avoir été rétrograde.
Nous avions, dans notre
école biblique, un jeune homme qui avait le don de prophétie. Il donnant les
meilleures prophéties que j’aie jamais entendues dans cette école, ses dons
étaient de la plus haute inspiration, et pourtant, un jour, la police de l’Etat
est venue chez nous. Ils s’ont trouvé là et m’ont demandé où était ce jeune
homme. Or, il n’était pas à l’école ce jour—là. Ils venaient pour l’arrêter. Il
était allé dans une autre ville; il avait commis des actes immoraux avec
d’autres jeunes gens, au fait, avec des garçons de l’école. Et ces choses-là
continuaient pendant qu’il prophétisait... Les parents des enfants ont porté
plainte. Je ne sais ce qu’il est advenu de ce jeune homme, depuis. La prophétie
n’est donc pas une garantie que tout est bien dans nos vies.
SAÜL est maintenant
vraiment oint de Dieu, et néanmoins, il a failli...
Lisons maintenant le verset
7:
Voilà une parole
magnifique: "DIEU EST AVEC TOI" -Combien je désire que Dieu soit avec
moi, combien vous désirez que Dieu soit avec vous! combien nous avons besoin de
lui! DIEU était avec SAÜL et cependant il a failli. Le fait que Dieu soit avec
nous ne nous garantit pas contre une chute. Il est très possible
qu’aujourd’hui, nous soyons employés par Dieu, et que demain, si nous ne
faisons pas attention, nous connaissions la faillite. Cela est arrivé à des
milliers, des milliers d’hommes. Ce n’est pas étonnant que l’Apôtre PAUL nous
donne cet avertissement; "QUE CELUI QUI EST DEBOUT PRENNE GARDE DE
TOMBER!" -
DIEU m’a ouvert l’histoire
de SALOMON juste avant que je vienne en FRANCE. Je crois que j’ai trouvé onze
raisons pour lesquelles SALOMON a failli, et j’ai été tellement troublé, que je
se suis jeté à genoux, et j’ai dit: "Seigneur, cela peut m’arriver
aussi!" Vous verrez cela vous mêmes lorsque nous y arriverons, Vendredi.
Cela ne concernait pas uniquement le fait qu’il avait plusieurs femmes; il y
avait d’autres raisons. Combien cela doit nous rendre attentifs!
Voilà un homme avec lequel
DIEU se tient, et néanmoins, il a failli...
Remarquez, dans le chapitre
10, les versets 15 et 16; {#1Sa 10:15,16}
Nous avons là une
merveilleuse pensée; cela nous montre les qualités excellentes de Saül. Son
oncle lui demande ce que Samuel lui a dit. Il lui répond au sujet des ânesses,
mais il conserve pour lui-même ce qu’il a reçu de Dieu. Il a gardé le secret de
Dieu, il savait demeurer discret, silencieux. Vous savez bien que toutes les choses
que Dieu nous révèle ne sont pas à raconter. Dieu a partagé avec moi certaines
choses concernant mon ministère personnel, elles me sont infiniment précieuses,
et je suis sûr que je commettrais une grosse erreur si je vous les racontais.
Certaines affaires nous sont très personnelles.
Ce que Samuel avait dit à
Saül ne regardait que lui seul, remarquez le caractère de Saül à cette
occasion.
Supposons que Dieu vous
révèle que vous allez devenir roi, ou reine d’Angleterre, ou de France, ou quelque
chose de ce genre, ou que vous allez recevoir une position élevée dans le
royaume de Dieu. Que ferez-vous? Allez-vous dire: "Savez-vous ce que Dieu
m’a révélé? je vais vous le dire, je vais être..(ceci ou cela!)" Quelle
tragédie ce serait si je le révélais!
Ici, Dieu prend cet homme,
Saül, il lui annonce qu’il va être roi, et lorsqu’on lui demande (à Saül)
Ce que le prophète lui a
révélé, il n’en dira pas un mot. Il pouvait demeurer silencieux, et vous savez,
c’est là l’indice d’une force. Il en coûte parfois, mais cela signifie quelque
chose lorsqu’on sait garder les choses pour soi-même.
Je visite de nombreux pays.
Je ne suis ni aveugle ni sourd; j’entends bien des choses, et je vois aussi
bien des choses! mais je ne raconte rien de
Je suis allé, en
particulier, dans un pays, ce n’était pas
Ne pas colporter d’un pays
à un autre les mauvaises nouvelles, telle est la règle très sévère que je suis,
dans ma vie. Il y a des choses pour lesquelles Dieu veut que nous demeurions
silencieux, et SAÜL a eu la qualité d’être un homme sage. Quelle excellente qualité
pour ceux qui gouvernent et dirigent! IL A GARDE LE SECRET DU SEIGNEUR, et il a
quand même failli!
Pour terminer, nous lirons
les versets 21 à 23 du chapitre 10: {#1Sa 10:21-23}
"Puis, Saül, fils de
Kis, fut désigné. On le chercha mais on ne le trouva point. On consulta de
nouveau l’Eternel; Y a t’il encore un homme qui soit venu ici? Et l’Eternel
dit: "Voici, il est caché vers les bagages." On courut le tirer de
là, et il se présenta au milieu du peuple. Il les dépassait tous de la tête".
Nous lirons ce matin dans
1Samuel chapitre 14 verset 35: {#1Sa 14:35}
Nous avons vu, hier,
l’excellent début de SAÜL. Nous avons remarqué ses qualités, nous savons vu
qu’il avait été choisi par DIEU, nous avons vu de quelle manière il était
honoré; il fut oint par le Saint-Esprit, il fut envoyé par Dieu pour la tâche
qu’il devait accomplir; nous avons vu combien il était humble; il avait été
transformé par Dieu. Dieu était avec lui; il a prophétisé, il pouvait garder le
secret de Dieu et, dans son humilité, il s’est caché. Il fut silencieuse
lorsque l’opposition parut, et à ses propres yeux, il était petit. Cela
représente une bonne quantité de qualités auxquelles nous ferions bien
d’aspirer. Malheureusement, SAÜL n’a pas conservé ces qualités. Plus d’un jeune
lionne a ainsi commencé dans le ministère, il a bien agi, il a été en
bénédiction pendant plusieurs années jusqu’au jour où les choses ont commencé à
changer. C’est ce qui s’est passé dans la vie de Saül.
Maintenant, la question que
nous poserons est celle-ci: Que s’est-il passe dans la vie de Saül et pourquoi
a t’il failli envers Dieu?
Généralement, il n’y a pas
qu’une seule raison; il y en a beaucoup. Sa faillite ne s’est pas manifestée
immédiatement; elle est venue graduellement. C’est le cas pour la plus grande
partie des chutes. On commence par un chemin très étroit, et cela peut durer
pendant des années, avant que la faillite ne se manifeste réellement.
Prenons pour exemple
l’histoire de l’enfant prodigue. Vous connaissez bien cette histoire, Vous
savez qu’un jour, le jeune homme est allé vers son père. Il lui a dit:
"Papa, j’aimerais aller voir le monde" Je ne veux plus rester à la
maison; donne-moi mon héritage afin que je puisse l’en aller" Là n’était
pas le commencement de la faillite, pour lui, c’était uniquement la première
manifestation extérieure d’une faillite qui avait commencé longtemps à
l’avance. Elle a débuté dans son coeur. Pourquoi voulait-il quitter son -père?
parce qu’il voulait voir le monde? Non. Il voulait voir le monde parce qu’il y
avait eu, dans son coeur, un changement de sentiments à l’égard de son père. Le
désir du monde est entré dans son coeur, seulement lorsque son amour pour son
père a commencé à diminuer. Dit c’est seulement lorsqu’il a quitté la maison
paternelle que ce qui était dans son coeur depuis longtemps est venu au jour.
Parfois, il arrive que des
serviteurs tombent; la faillite se manifeste, mais, on réalité, cette même
faillite a pu commencer dams le coeur de ces hommes depuis de nombreuses
années.
Maintenant, qu’est ce qui a
préparé la faillite de Saül?
Je crois que nous avons la
réponse dans le verset que nous venons de lire. Relisons le: {#1Sa 14:35}
Dans la version anglaise,
il y a une note de tristesse, une tristesse dans le coeur de Dieu. Il y a là
comme un reproche que Dieu fait à Saül. Voici ce qu’il est dit; Saül a
construit un autel pour l’Eternel, c’est là qu’on trouve cette note de
tristesse, ce reproche, ce qui a fait mal à Dieu, c’est pour cela que Dieu
ajoute "ceci est le premier autel que Saül a construit pour
l’Eternel." C’était comme si Dieu disait: "après de si nombreuses
années de règne, ce n’est que maintenant que Saül édifie
l’autel-Pourquoi est-il bâti si tard?" A ce moment, Saül commençait à
décliner; il savait commencé à faire de sérieuses erreurs, suffisamment
sérieuses pour ébranler son royaume, et il se rend compte maintenant qu’il est
dans une fausse position devant Dieu, et alors, il édifie un autel.
Pourquoi l’a-t-il édifié si
tard? Voilà, je crois, la raison-clé de sa faillite, la base, la racine de
laquelle a germé l’arbre de sa faillite, C’est ce qui a occasionné sa ruine,
C’est là la cause qui a amené la ruine de plus d’un prédicateur. Qu’est-elle?
Saül n’a pas placé Dieu à la première place dans sa vie. QUI a t’il placé en
premier? Il a mis lui, Saül, en premier, et Dieu, après...
Il se trouve maintenant
dans l’ennui, alors il édifie un autel, mais c’est trop tard, et la cause de sa
faillite est déjà là. Il a commencé à s’écarter de Dieu et cet autel ne peut
plus le sauver de la ruine.
Il peut en être de même
pour nous, frères; si nous ne plaçons pas Dieu à la première place, nous sommes
en train de préparer notre propre faillite dans le ministère. Comment en est-il
de notre autel? Vous allez me demander avec juste raison: "mais, quel
autel?" Il y a un grand nombre d’autels; nous pourrions dire qu’il y a
l’autel de la prière. Beaucoup de prédicateurs ne prient plus... Oui, ils
disent leurs prières, ils disent "bonjour" au Seigneur; ils lui
demandent de les bénir durant toute la journée, de bénir leur nourriture, leur
fromage, leur vin, et Dieu les bénit, mais ce n’est pas cela que je veux dire.
Ils demandent à Dieu, de temps à autre, un pou d’argent, une protection, mais
ce n’est pas là un autel. C’est faire là des pétitions à Dieu pour nos besoins
personnels. C’est très bien, mais ce n’est pas suffisant. Combien de
prédicateurs passent réellement du temps devant Dieu?
Ce matin, la présence du
Seigneur m’a réveillé à 5 h. Hier, c’était à 4 h. Il connaît toutes choses...
Hier soir, je n’ai pas bien dormi, je pense qu’il devait le savoir, aussi, ce
matin, a t’il permis de dormir jusqu’à 5h. au lieu de 4h. J’aurais encore bien
dormi un bon moment encore, mais la présence du Seigneur s’est fait sentir; je
savais que c’était le moment de me lever et de me tenir devant Lui, en
communiant avec Lui, Lui permettant de me pénétrer par son Esprit. Il s’agit
simplement de passer du temps devant Dieu; mes amis, il faut que Dieu ait la première
place. Si nous n’agissons pas ainsi, nous sommes en train de "tuer"
notre ministère. Saül a édifié un autel, mais c’est venu trop tard. Vous voyez,
lorsque je mentionne le mot "ministère," je ne parle pas du ministère
de ceux qui visitent les malades, et prêchent la parole. Il s’agit de plus que
cela; je parle de la capacité d’être conduit par Dieu, je parle de cette
capacité de prêcher dans l’Esprit, afin que vous soyez un prophète inspiré.
Résumons ceci. Pendant que
vous exercez votre ministère, dans l’esprit, Dieu vous fera dire des choses que
vous ne pensiez pas; vous ne savez même pas pourquoi vous les direz. Mais, il y
aura dans l’auditoire un homme ou une femme qui dira, lorsque vous aurez
annoncé ces choses; "Comment sait-il l’histoire de ma vie?- comment
sait-il que je suis dans cette église?- comment sait-il ce que j’ai fait? -je
me demande qui le lui a dit; je croyais que c’était un secret, et voilà qu’il
est en train de le dire à tout l’auditoire!"
Voilà ce que je veux dire.
Vous avez lu dans #1Co 14:25: "LES SECRETS DE SON COEUR SONT
DEVOILES" -Ainsi donc, quelqu’un dans l’auditoire a un secret dans son
coeur, il croit que personne ne le sait, et maintenant, le prédicateur est en
train de le dévoiler!
Ne comprenez pas mal ce que
je dis. Je ne veux pas conclure que c’est ce que nous allons faire: "Frère
il y a le péché dans ta vie, tu ferais bien de te confesser!" "et
là-bas, il y a quelqu’un d’autre dans le même cas!" Ce n’est pas ce que je
veux dire, mais sa pensée est celle-ci; vous accomplirez vraiment votre
ministère si parmi ceux qui vous écoutent, quelqu’un dit: "vous savez tout
ce qu’a dit le prédicateur, ce matin, me concernait!" Cette personne ira
vers une autre: "avez-vous entendu ce que le prédicateur a dit? il n’a
fait que parler de mon cas pendant toute une heure!" Et cette autre
personne dira: "mais je croyais que c’était pour moi qu’il prêchait!"
et une troisième dira: "Mais je croyais que c’était à moi qu’il parlait
directement!" Et vous, vous ne savez même pas à qui vous parlez...
C’est la répétition de la
descente du Saint-Esprit lorsque tous les hommes parlaient une autre langue.
L’Esprit du Seigneur sait comment appliquer les vérités au coeur du peuple de
Dieu, mais pour cela, il faut que nous mettions Dieu à la première place.
Je sais bien que si, dans
ma vie, je mettais Dieu à la seconde place, et Beuttler à la première, dans
très peu de temps non ministère au-delà des mers s’étiolerait, et j’ai
excessivement peur de cela! Je me mets sur mes genoux plus d’une fois, et je
dis: "O Dieu! ne permet pas que je tombe ainsi!" Il y a tant de
choses qui sont attachées à cela. Je fais attention de laisser à Dieu la
première place, Quelques-uns d’entre vous m’ont déjà entendu dire ce qui suit:
Tout ce que je désire, de la part de Dieu, c’est qu’il aide, qu’il soutienne ma
famille aux Etats—Unis; autrement, je serais pire qu’un infidèle, J’ai besoin
de ma santé, autrement je ne pourrais servir Dieu. J’ai besoin du prix de son
voyage, pour aller où Dieu n’envoie, sans quoi, je ne puis voyager. J’ai besoin
de sa présence, autrement, cela ne me servirait à rien de m’en aller, même si
j’ai le billet! C’est tout ce que je demande à Dieu. Tous les autres peuvent
avoir une magnifique voiture (j’en ai une aussi, mais c’est la plus modeste des
Etats—Unis, par rapport au standard de la vie américaine, bien entendu)
d’autres peuvent avoir une belle maison, de grands biens, je ne veux rien de
tout cela, Tout ce que je veux, c’est accomplir le plan de Dieu, et avoir sa
présence avec moi. J’ai peur de tout ce qui est en plus car il est si facile
que les choses matérielles viennent déplacer la présence de Dieu dans nos vies,
Saül a mis Dieu à la seconde place.
Voyons maintenant un
exemple de la vie du Seigneur dans l’évangile de MARC Chapitre 1 verset 35 {#Mr 1:35}
Il n’est pas absolument
Indispensable que vous soyez d’accord avec moi, vous n’êtes pas obligés
d’accepter tout ce que je dis, mais je crois personnellement que c’est
biblique. L’heure matinale est la meilleure pour rencontrer Dieu. Je sais qu’il
y en a qui ne sont pas du même avis que moi, mais je suis en désaccord avec
leur désaccord!
Voici l’exemple que donne
Jésus, et vous pouvez chercher d’autres exemples dans la vie des prophètes,
Prenez DAVID; il dit; "Tôt je te chercherai" -et Dieu dit que ses
prophètes se levaient tôt. Le matin, l’esprit est frais, pur, le corps est
habituellement bien reposé; les soucis de la journée n’accaparent pas encore
notre vie; souvent, toute la famille est encore au lit et ne peut nous
déranger. Pour un grand nombre de raisons, je crois que l’heure matinale est la
meilleure.
Ici, nous voyons que Jésus
se lève tôt, avant le jour. Je ne suis pas ici pour vous dire qu’il fit cela
tous les jours, mais je veux croire qu’il le faisait très fréquemment. Il y a
là, en tous les cas, un principe.
Jésus a mis Dieu a la
première place. Il devrait aussi avoir la toute première place dans nos vies,
non seulement à une heure matinale, mais à n’importe quelle heure du jour.
Je suis arrivé à PARIS un
jour plus tôt, et j’ai fait là une nouvelle expérience avec Dieu. Je suis allé
de NEW YORK à PARIS en 6 h.55. Ce monde est en train de se rapetisser... oui,
en 6h.55,de NEW-YORK! Vous prenez l’avion ET EN MOINS DE 7 H. vous êtes à
PARIS} Vous mettez le pied sur un nouveau continent, et vous vous demandez;
"Comment ai-je fait pour arriver ici?" Notre esprit est lent à
s’adapter.
Je voulais passer un jour à
PARIS, non pour le visiter, mais pour me reposer un peu du voyage, parce que
notre travail à l’école biblique est très dur et les préparations pour tout
l’été n’ont donné un grand supplément de travail. J’ai donc fait une petite
promenade dans PARIS "J’ai tout simplement suivi une des avenues de la
capitale; je n’étais pas parti très loin de mon hôtel, lorsque j’ai senti la
présence de Dieu. Je savais ce que cela voulait dire c’était pour moi l’heure
de prier. J’ai dit: "Bien," J’ai fait demi-tour; je suis rentré à
l’hôtel et je me suis tenu en sa présence; c’est cela mettre Dieu à la première
place. Ces choses se passent très fréquemment dans ma vie.
Près du Musée du Louvre, il
y a un joli parc dont je ne connais pas le nom; LES TUILERIES? Ah oui! Je ne
suis souvent assis dans ce parc, tout seul, parfois pendant deux ou trois
heures. Qu’est ce que j’y faisais? Je passais du temps avec Dieu. Et ainsi,
lorsque sera venu le moment d’annoncer la parole, votre pensée, votre esprit
seront en harmonie avec celui de Dieu, et vous pourrez annoncer la parole selon
les besoins des enfants de Dieu. Jésus lui-même devait passer du temps devant
Dieu.
Je serais tenté de passer
maintenant à un autre sujet, mais nous ne pouvons pas nous permettre cela...
Permettez-moi de vous
surprendre un peu.
Certains d’entre vous,
frères du Midi, avec déjà entendu parler de cela; Pourquoi Jésus avait-il un
ministère aussi remarquable? Je sais très bien ce que les livres nous disent;
ils affirment que c’est parce qu’il était le Fils de Dieu, mais ce n’est pas ce
que dit Jésus, ce n’est pas là son enseignement; les hommes ont découvert cela
avec leur esprit non régénéré; ils savent tant de choses.... Pourquoi donc
avait-il un ministère si remarquable? c’est parce qu’il mettait Dieu à la
première place, parce qu’il marchait avec Dieu, parce qu’il annonçait la parole
sous l’onction de l’esprit. Jésus dit à ses disciples; "Les paroles que je
vous dis, ne sont pas mes paroles, mais les paroles du Père qui m’a envoyé. De
même, dans la mesure où le Père m’a enseigné, ainsi je vous parle" -
Jésus fut enseigné par le
Père et celui-ci lui a enseigné ce qu’il devait dire, quand il devait,
le dire, comme il devait le dire, et à qui il devait le dire,
Vous trouverez cela dans ESAÏE Chap. 50 verset 4 {#Esa 50:4} —Voilà le secret du ministère de Jésus; il
passait beaucoup de temps devant Dieu, de sorte qu’il ne pouvait parler avec
ses propres paroles, mais il parlait avec les paroles de son Père. C’est ce que
Jésus disait lui-même; les théologiens enseignent autre chose; mais laissons
cela, ce n’est pas bon pour nous. Heureusement, nous avons la théologie selon
Jésus. C’est vrai!
Maintenant, voyons le
second point.
Il est en rapport avec ce
que nous venons de voir. Nous sommes toujours dans le 1er Livre de SAMUEL
chapitre 13, versets 8 à 14: {#1Sa 13:8-14}
Voilà une autre erreur
commise par SAÜL, Il ne savait pas attendre Dieu. Dieu est en train de mettre à
l’épreuve!" l’obéissance de SAÜL, et on lui a demandé d’attendre quelque
temps. Il a attendu, mais finalement, lorsque la pression s’est fait sentir, il
a décidé d’agir SANS DIEU. Remarquez dans quelles circonstances pressées il se
trouvait. Il voyait le peuple dispersé loin de lui, les Philistins se
rassemblaient contre lui, et il a eu peur, Il a décidé d’aller de l’avant et
d’offrir le sacrifice lui-même. Il a refusé d’attendre Dieu... Pour cette même
raison, plus d’un homme a failli envers Dieu... Il ne voulait pas
attendre l’heure de Dieu.
Je ne connais pas votre
situation à ce sujet, mais je vais supposer une condition particulière:
Supposons donc qu’il y ait,
ici, un jeune homme. Il sent dans son coeur que Dieu l’appelle pour le
ministère. Il aimerait une Assemblée où il puisse prêcher Que fait-il? Je sais
très bien ce qui se fait aux Etats-Unis. La personne en question commence à
parler à celui—ci, à celui-là, à d’autres personnes, et tout cela, dans le but
d’avoir un lieu pour prêcher, Je vous en ai déjà parlé hier, je vous ai donné
exprès, hier, un certain nombre de mes expériences personnelles au cours desquelles
Dieu m’a ouvert des portes, des portes qui étaient complètement fermées, que je
ne connaissais même pas, mais Dieu les a ouvertes pour soi. Voilà la raison
pour laquelle je vous ai parlé de ces expériences pour vous donner la pensée
que ce que Dieu a fait pour moi, il est aussi capable de le faire pour vous,
selon sa volonté. Si quelques-uns parmi vous sentaient l’appel de Dieu pour le
ministère et qu’il n’y ait aucune place pour vous, n’achetez pas une tonne de
dynamite, et des outils de voleurs pour forcer une porte, et diviser une
église. Dieu ne se tient pas dans les divisions des églises, Dieu est dans
ce qui unit. Il y a quelque chose d’infiniment mieux à faire. Pour ma part,
je descendrai dans la cave, si le temps est froid, je me mettrai derrière la
chaudière, et là j’attendrai Dieu; je resterai là toute la journées le
lendemain, le jour suivant aussi, et la semaine suivante également. S’il ne
fallait aller travailler, pour gagner ma vie, je descendrai là bien longtemps
avant d’aller travailler; j’y serai encore le soir, en rentrant, et je dirai:
"Père,m’as-tu appelé ou ne m’as-tu pas appelé pour le ministère? Si tu
m’as appelé, où est la porte?" J’attendrai Dieu, et je le tiendrai
responsable pour une porte oui doit s’ouvrir. Si Dieu m’a vraiment appelé, s’il
vous a appelé il vous ouvrira une porte, sans que vous ayez besoin de diviser
une église en quatre parties, ou sans que vous tentiez de ruiner la réputation
d’un autre pasteur. Dieu lui-même en sera responsable et j’ai des preuves que
cela est vrai; j’ai attendu Dieu.
Il faut que je vous dise
autre chose maintenant, Je l’ai déjà mentionné dans le Sud de
Je suis sorti diplômé de
l’Ecole biblique de Springfield (M. LE MARQUAND ajoute ceci: Notre frère nous a
dit, hier, qu’il n’était pas diplômé à une école de théologie élevée, mais
qu’il est allé dans une école biblique, et qu’il est sorti, humble)
On est en train de faire
disparaître ce genre d’Ecole biblique, et celle où j’enseigne actuellement est
la seule de ce genre qui existe encore. On est en train de les transformer en
collèges, en séminaires, et c’est contre ce niveau intellectuel élevé que je
m’élève, parce que, maintenant, l’onction de l’Esprit est subordonné à
l’intelligence; je trouve que c’est une erreur de vouloir aspirer à une
instruction de plus en plus élevée, pour le ministère. Lorsque je suis allé à
l’école biblique (celle d’aujourd’hui lui ressemble) on y enseignait comme je
le fais en ce moment, maintenant, on y étudie ces sujets qui n’ont absolument
aucun rapport avec le ministère.
Ainsi donc, en 1931, j’ai
été diplômé dans cette école biblique; je n’avais personne pour m’aider dans le
ministère. Ma famille était en Allemagne; j’étais absolument seul; personne ne
s’occupait de moi, et le jour de la distribution des diplômes est arrivé; je
n’avais même pas de maison où je pouvais aller, et avant que nous ne recevions
les diplômes, un camarade, un étudiant, est venu dans ma chambre, C’était un
gaillard. Il me dit: "Beuttler, que vas-tu faire après l’école" -Je
lui ai dit: "je ne sais pas." Il me dit: "Vas-tu aller
prêcher?" -"Je ne sais pas".
"Retournes-tu
vers l’Est?" -"Je ne sais pas" "Vas-tu être pasteur?"
-"Je ne sais pas" -Alors il m’a dit: "Alors, que sais-tu?"
Je lui ai répondu: "Je ne sais rien!..."
Et voilà ce qu’il a ajouté;
"Je suis heureux de ne pas être comme toi. Mon père est le super-intendant
d’un des états des Etats-Unis, et il est l’ami personnel du super-intendant de
Springfield. Lorsque je vais sortir de l’école biblique, non père ne donnera
une église, une grande église. Je suis heureux de ne pas être dans ton
cas." Et il est sorti de ma chambre en claquant la porte! cela n’a frappé
au coeur, cela m’a fait mal. Je me suis dit: "Tu as raison, tu ne sais pas
où aller en sortant de l’école. Il va falloir que je m’asseoies sur le bord de
la route; qu’est ce que je vais faire?"
Savez-vous ce que j’ai
fait? Je me suis mis à genoux au pied de mon lit; là, était la porte. J’ai dit:
"Père, as-tu entendu ce qu’il a dit?" C’était là toute ma prière, mon
coeur était blessé; j’ai baissé la tête et, soudain, Dieu m’a donné une
révélation. Je ne l’ai pas reçue en paroles, mais c’est venu comme un éclair illuminer
ma pensée. Je vais vous le dire à ma façon. C’était comme si Dieu m’avait dit;
"C’est vrai, ton père n’est pas un superintendant, mais moi, ton Père tout
puissant, je suis ton super-intendant. Je ne suis pas le super-intendant d’une
seule province, je le suis de tous les super-intendants; je suis même le
super-intendant du super-intendant de Springfield" -Comme j’étais heureux!
J’ai dit: "Alors, Père, à partir de ce jour, je fais de toi mon
super-intendant personnel" -Et il l’a été pour moi d’une façon excellente,
et sans exagérer, il a placé le monde à mes pieds pour accomplir mon ministère,
et cela m’humilie de vous le dire, mais j’ai une porte ouverte sur tous les
continents...
J’ai visité tant de pays
que je ne pourrais plus vous en dire le nombre. Je ne me souviens même plus
combien de fois j’ai traversé l’Atlantique. Je n’y fais plus attention. Je vais
par tout le monde, parce que, dans le passé, j’ai fait de Dieu mon
super-intendant personnel. Cela ne veut pas dire qu’il faut que tous les
lionnes fassent le même travail que moi, mais chacun d’entre vous peut faire de
Dieu son super-intendant personnel.
Permettez-moi, maintenant,
de vous dire comment les choses se sont passées. Environ une semaine plus tard,
j’ai reçu une lettre d’un pasteur de la côte de l’Est. Il m’écrivait:
"Frère Beuttler, nous ne savons pas ce que vous comptes faire après avoir
reçu votre diplôme, mais si vous n’avez rien à faire, venez dans notre
Assemblée pour une semaine d’études bibliques" -Je n’avais absolument rien
d’autre à faire; aussi, j’y suis allé. Et Dieu a béni! Avant que la semaine se
soit écoulée, voici ce que m’a dit le Pasteur: "Frère Beuttler, que
faites-vous la semaine prochaine?"
Je lui dis: "Je n’ai
rien à faire" -"Alors-me dit-il-restez encore une autre semaine"
-Je suis donc resté, et la semaine suivante, un autre pasteur est venu aux
réunions. Il m’a dit: "Frère Beuttler, que faites-vous la semaine
prochaine?" Je lui ai répondu; "Je n’ai rien à faire" -Alors, il
me dit: "Pourquoi ne viendriez-vous pas dans mon Assemblée?" Je lui
ai répondu: "Très bien!" et avant que la semaine se soit écoulée,
voici ce qu’il m’a dit: "Frère Beuttler, que ferez-vous la semaine
prochaine?"
-"Je n’ai rien à
faire." -"Alors, restez encore une semaine" -Je suis resté... et
puis, un autre pasteur est venu aux réunions et il m’a demandé; "Où
allez-vous la semaine prochaine?" Je lui ai dit: "Je vais nulle
part". Alors, il m’a dit: "Ne pouvez-vous pas venir dans non église?"
-"D’accord!"
Cela se passait en 1931, et
depuis ce jour, je n’ai jamais été sans assemblée pour accomplir mon ministère.
Dieu a ouvert les portes plus d’une fois, et à l’heure actuelle, je suis déjà
retenu pour des réunions pour toute cette année; je pars d’ici pour le JAPON, à
HONG KONG; puis aux Iles PHILIPPINES; après, en INDONESIE, en AUSTRALIE, aux
Iles FIDJI; je retournerai ensuite aux ETATS-UNIS à l’Ecole biblique. Pendant
les vacances d’hiver, j’irai aux ANTILLES. En Janvier, je me rendrai en
ARGENTINE, et je rentrerai à l’Ecole biblique. L’été prochain, je serai en
Afrique du Sud, en Egypte, ensuite de retour à l’Ecole-Enfin, je reviendrai
dans le Sud de
Voilà la raison pour
laquelle je vous dis tout cela. Dieu n’est-il pas un bon super-intendant?
Pouvons-nous nous permettre de faire de Lui notre super-intendant? Mes
frères qui cherchez peut-être une Assemblée, puis-je vous suggérer la
possibilité la meilleure que vous pourrez appliquer à votre vie? Ce n’est pas
d’essayer de prendre la place d’un pasteur dans son église, non pas de diviser
l’église pour en prendre la moitié... Je vous recommande de descendre dans
votre cave; faites-là une nouvelle consécration de votre vie; faites de Dieu
votre super-intendant personnel, et attendez qu’il vous ouvre la porte.
Entre-temps, marchez avec votre Dieu, et alors vous verrez ce qu’il peut faire
pour vous! Voyez ce qu’il a fait pour moi. Parce que je n’appelle; Beuttler?
Non-qui voudrait ce non? Parce que je suis allemand de naissance? Non-Parce que
je suis un citoyen américain? qui veut un américain?! Là n’est pas la raison.
Je vais vous la donner: J’ai livré ma vie sans condition à Dieu. Je lui
ai donné, dans ma vie, tout ce qu’il m’a demandé. Ecoutez-moi bien, nos frères.
J’ai dit: OUI à Dieu là où dix mille autres auraient dit: Non, Ne me demandez
pas à quoi j’ai dit Oui; je ne pourrais vous le dire-mais j’ai dit OUI
là où dix mille autres auraient dit Non.. et alors, Dieu a commencé à
oeuvrer en ma faveur. C’est là le chemin vers le ministère, en bas, dans la
cave, face à face avec Dieu, lorsque vous attendez que ce soit Lui qui agisse
et qu’entre temps, vous marchez avec Lui-Alors, vous direz Oui à tout ce qu’il
vous demandera...
Je sens que je dois ajouter
quelque chose. Il y a à peu près six ans que je voyage autour du monde, mais
avant que Dieu m’ait envoyé dans d’autres pays, Il a oeuvré dans mon propre
coeur pendant un an et deux mois, et je ne veux pas dire par là qu’il n’a fait
que bénir, bénir, bénir... Il s’est servi de la charrue, il s’est servi du
phare qui éclaire, illumine,- du microscope. Il a regardé, sondé tous les coins
de mon coeur. Il n’a fait remonter dans le passé, jusqu’à mes années d’école
biblique, là où j’ai fait des choses qui n’étaient pas justes: j’avais
transgressé quelques règlements de l’école; j’étais allé ne promener en ville
avec une étudiante, et cela était absolument interdit; nous avions arrangé cela
ensemble pour nous trouver une heure ensemble dans la cité- Personne ne l’a
jamais découvert, je m’étais échappé avec elle! Des années ont passé, j’avais
oublié tout, mais maintenant, Dieu travaillait dans ma vie, je savais qu’il
voulait faire de ma vie une chose nouvelle, il m’examinait de près. Dieu n’a
rappelé cette situation à l’Ecole biblique. J’ai dit: "mais, Seigneur! il
y a tant d’années de cela!" mais Il continuait à oeuvrer en moi. J’ai dit:
"Seigneur! j’avais tout oublié!" Il m’a dit: "C’est pour cela
que je te le rappelle!" Savez-vous ce que j’ai dû faire? J’étais alors un
pasteur connu dans les Assemblées de Dieu d’Amérique (et je le suis encore!)
J’étais consacré, et professeur de l’Ecole biblique. J’étais donc bien connu.
Savez-vous ce que Dieu m’a demandé de faire: "Je veux que tu écrives,
maintenant, au Directeur de l’Ecole biblique; je veux que tu te confesses, et
que tu lui demande pardon pour être sorti avec une étudiante, contre le
règlement." Je ne voulais pas le faire; le feriez-vous? Finalement, j’ai
dit; "D’accord, Seigneur, je vais le faire".
Puis, il a trouvé autre
chose dans ma vie.
J’ai encore dû dire
Oui-Après cela, il n’a béni pour quelque temps. Puis, il a remis à nouveau le phare
sur ma vie; il y a eu quelque chose d’autre, et autre chose, et encore autre
chose... des choses qui s’étaient passées il y a bien des années. J’avais toute
une liste! j’écrivais tout afin de ne rien oublier! J’ai été obligé de faire
250 km. en voiture pour aller trouver un collègue dans le ministère et lui
demander pardon d’avoir oublié de lui faire une commission; j’ai dû écrire à
l’Ecole biblique pour donner toute une liste de règlements que je n’avais pas
suivis pendant nos études.. Et il se découvrait encore autre chose... Cela a
duré un an et deux mois...
J’ai dit Oui à Dieu pour
tout ce qu’il n’a demandé, et finalement, Dieu avait terminé. Hais, à nouveau,
il a remis le phare pour voir s’il n’avait rien oublie Vous comprenez bien que
je dis cela à ma manière pour vous expliquer comment Dieu est allé jusqu’au
bout. Et lorsqu’il eut bien regardé dans tous les recoins de mon coeur, et
qu’il n’a plus rien trouvé, Il n’a parlé et Il n’a dit: "Va dans le monde,
va dans toutes les nations et enseigne les, dans une grande proportion"
Je pense que si mes deux
filles étaient mariées je quitterais à tout jamais l’Ecole biblique et je
donnerais tout mon temps à ce ministère international. Actuellement, je
pourrais employer trois années complètes pour ce travail,. L’Australie m’a
invité pour un minimum de trois mois, et je ne lui donne que deux semaines.
C’est tout ce que j’ai de libre!
Mes frères, permettez-moi
de le répéter:
Si Dieu a agi ainsi envers
moi, c’est parce que je lui ai dit OUI là où dix mille autres auraient dit:
Non...
Si vous agissez d’une façon
intègre avec Dieu, il agira de même avec vous. Si vous apprenez à vous attendre
à Lui, si vous répondez à toutes ses demandes, votre Dieu vous ouvrira une
voie, et aucun homme ne pourra se mettre au travers de votre chemin.
Récemment, je parlais à
l’un de nos principaux frères à Springfield. Voici ce que ce frère m’a dit:
"Frère Beuttler, nous sommes étonnés de ce que vous pouvez entrer dans
tant de pays différents. Partout, on vous accepte, on vous aime. Nous ne
comprenons pas où vous trouvez l’argent; nous sommes surpris de la façon dont
vous agissez" Je n’ai rien dit, mais je SAIS ce qui s’est passé: J’ai dit
Oui à Dieu là où dix mille auraient dit: Non!
Qu’en est-il de vous, mes
frères? Aimeriez—vous dire Oui à Dieu, lui donner votre vie entière, sans
condition. Alors, vous vous tiendrez en sa présence. Rejetez la dynamite,
rejetez 1min de vous les outils de voleur, abandonnez vos plans, attendez-vous
à votre Dieu et vous verrez ce qu’il est capable de faire!
Maintenant, un peu de
repos...
Savez-vous, mes frères,
j’ai un tel fardeau actuellement sur le coeur au sujet de ce que je vous ai dit
qu’il m’est vraiment difficile de m’arrêter; je sens dans mon coeur que Dieu
s’est servi, ce matin, de quelques uns de ces exemples pour parler au coeur de
certains parmi vous, pour votre besoin personnel et actuel. Il est en train de
vous appeler. Cherchez sa face de tout votre coeur... C’est tout!
Poursuivant ce matin la
chute de SAÜL, nous résumerons ensemble ce que nous avons vu précédemment, pour
rafraîchir notre mémoire. Nous pourrons continuer d’une manière plus efficace.
Nous avons remarqué que,
dans
Au début de son oeuvre, en
tant que roi, il fut humble. Son coeur avait été transformé par DIEU; Dieu
était avec lui et il prophétisait; il savait garder les secrets du Seigneur; il
se cachait du public, il était silencieux lorsque l’opposition apparaissait. Il
était petit à ses propres yeux.
Nous avons parlé, ensuite,
de la chute de Saül, faisant remarquer que l’origine, la raison de sa faillite
a été dans le fait qu’il n’a pas donné à Dieu la première place dans sa vie. Il
a construit un autel à l’Eternel, mais il l’a bâti trop tard. Là il a commencé
à faillir. Puis, nous avons vu qu’il n’avait pas attendu Dieu; il a pris les
décisions de lui-même, il a agi indépendamment de Dieu. C’est là une erreur
très subtile que nous pouvons aussi commettre dans le ministère.. Saül est allé
de l’avant, tout seul, indépendamment de Dieu. Mous oublions facilement les
paroles de Jésus: "Sans moi, vous ne pouvez rien faire" -
C’est ce fait que nous
allons étudier encore ce matin: Saül n’a pas attendu Dieu.
Lisons ensemble dans le
livre de l’EXODE, chapitre 24, les versets 12 à 16: {#Ex 24:12-16}
Dans certaines de vos
Assemblées, j’ai parlé de ce sujet qui est: L’ATTENTE DE DIEU, et certains
d’entre vous se souviendront de le, précision que j’ai apportée; il faudra
néanmoins que nous en reparlions rapidement.
Voici un principe très
important. Si nous voulons poursuivre notre travail pour Dieu avec efficacité,
il y a une distinction à faire. Je ne sais si elle se trouve dans la traduction
française, mais, dans la traduction anglaise, elle est très précise et très
claire. Paul disait qu’il était co-ouvrier avec Dieu.
Voilà la distinction à
faire: il y a beaucoup de personnes qui travaillent pour Dieu, mais il n’y
a pas beaucoup de serviteurs qui travaillent AVEC lui. C’est tout à fait
différent. Ceux qui travaillent POUR Dieu, agissent généralement indépendamment
de Lui; ils vont où ils veulent, ils font ce qu’ils veulent, ils disent ce
qu’ils veulent; ils servent Dieu de leur propre manière, selon leurs propres
forces, leur propre sagesse.. et ils accomplissent peu... Ils font certes
beaucoup de travail; ils peuvent même courir très vite; ils peuvent même
prêcher très longtemps, mais ils accomplissent très peu de choses d’une valeur
éternelle. Jésus dit: "SANS MOI, VOUS NE POUVEZ RIEN FAIRE"-
Mais, on a besoin
d’ouvriers qui travaillent AVEC Dieu, c’est différent si je travaille
pour Dieu, tout seul ou avec lui, en association; dans ce dernier cas, c’est Lui
qui est le partenaire le plus important.
Permettez-moi de vous
ramener à notre réunion d’hier soir. Je n’avais pas l’intention de vous
reparler de la terre pierreuse; je voulais commencer tout de suite avec le
terrain rempli d’épines. Mais pendant que je résumais l’étude du soir
précédent, Dieu a intensifié en moi cette vérité de la terre pierreuse, il l’a
ouverte devant moi, et immédiatement, j’ai su que le moment n’était pas encore
venu de parler de la terre avec les épines. Dieu voulait que nous demeurions
ensemble sur le sujet de la terre pierreuse et j’ai repris ce sujet pendant 30
à 45 minutes...
La raison en est très
claire: le jour précédent, Dieu n’a pu accomplir ce qu’il aurait voulu faire.
Je sens dans mon coeur qu’il n’a pas encore accompli tout ce qu’il voudrait;
mais nous ne pouvons rien y faire, maintenant.
Nous devons donc apprendre
à être des ouvriers AVEC DIEU.
J’aimerais vous parler à
nouveau de l’école biblique. Pour beaucoup de raisons, je n’aime pas en parler
mais c’est là où je vis, et c’est là où reposent beaucoup de mes expériences.
Un matin, un étudiant
devait parler, et j’étais sur l’estrade à ses côtés. Nous avons 200 étudiants,
et nous sommes obligés de respecter un certain ordre. Le règlement, c’est que,
lorsque l’étudiant a fini de parler, tout le monde se met debout. La faculté du
corps enseignant quitte la plateforme avec l’étudiant qui a parlé; elle descend
l’allée entre les deux rangées d’étudiants, elle quitte la chapelle; alors les
autres étudiants viennent derrière et suivent les professeurs. Tout le monde
attend qu’ils soient sortis.
Ce matin-là; nous étions
donc dans la chapelle. L’étudiant arrivait à la fin de son message, et juste
avant qu’il termine, je savais-ou plutôt je devrais dire que je percevais dans
mon esprit que le Seigneur se tenait, là, au milieu de l’allée. J’aurais pu
aller jusque là et dire: "Jésus, tu es là!" tellement c’était vrai dans
non esprit Je savais qu’il était clair que le Seigneur n’avait pas terminé son
oeuvre au milieu de nous. Pourquoi sa présence se manifestait-elle à la fin de
la réunion? L’étudiant, en terminant, a dit: "Maintenant, nous allons
prier" -J’étais à ses côtés, et j’ai dit: "Seigneur, ce garçon va
t’il vraiment terminer la réunion, alors que, toi, tu n’as pas terminé ton
oeuvre?" Au moment où je finissais cette prière, l’étudiant a dit
"AMEN" -Je devais descendre le premier, mais je n’ai pas bougé. Tous
les étudiants se sont levés; ils attendaient que je m’en aille. J’avais les
yeux fermés, ma main levée, et je restais là debout, tranquille. Rien ne s’est
passé, je n’ai pas fait un pas, et voici ce que j’ai dit au Seigneur, dans mon
coeur; "Seigneur, je sais que tu te trouves au milieu de nous, et je sais
que ton oeuvre n’est pas achevée". Il était 8h.45, et j’étais toujours
debout-personne ne s’en allait, puisque c’était à moi de partir le premier! Je
pouvais ne rendre compte qu’il y avait là tous ces yeux qui me regardaient, se
demandant ce qui n’allait pas dans la tête du frère Beuttler. Cela n’avait
aucune importance pour moi. J’ai dit: "Seigneur, si tout le monde sort de
la chapelle et te laisse, là, tout seul, je veux que tu saches que je resterai
avec toi; je ne sortirai pas" -Deux ou trois minutes s’étaient déjà
écoulées; je devais avoir l’air, sur l’estrade, d’un fou... mais lorsque j’ai
eu terminé cette prière, la puissance de Dieu est tombée sur les étudiants, et
ce jour-là, nous n’avons pas quitté la chapelle avant midi. Nous sommes restés
trois heures, sous une puissante action du Saint-Esprit. Quelques étudiants
furent guéris, certains ont reçu un appel pour le ministère; d’autres, pour les
champs de missions; quelques-uns ont re-consacré leur vie, se sont mis en règle
avec Dieu et les hommes. Dieu a fait un grand travail ce matin-là. Mais voici
ce que cela demandait: une corporation avec Dieu. La réunion n’a pas été
terminée avant que quelqu’un soit capable de travailler AVEC DIEU, de sorte
qu’il puisse accomplir son plan.
Vous VOUS demandez ce que
cet exemple a à faire avec le passage de l’EXODE. BEAUCOUP. Examinons le
passage que nous venons de lire.
Dieu avait appelé Moïse à
conter sur la montagne. Si vous regardez de près ce que nous avons lu, vous
découvrirez qu’il a été 6 jours sur la montagne.
Nous voyons cela au verset
16, et c’est le 7ème jour que Dieu a parlé, autrement dit, Moïse a dû
s’attendre à Dieu durant six jours. avant d’entendre Sa première parole.
Combien de personnes sont prêtes à attendre jusqu’à ce que Dieu leur parle? Je
ne veux pas dire qu’il va vous faire attendre six jours, et vous n’allez pas
dire: "Je rentre chez moi, maintenant, et je vais attendre six jours que
Dieu me parle!" Si vous faisiez cela, vous commettriez une grande erreur;
vous constaterez que Dieu ne parle pas le septième jour, et vous serez confus,
et vous regretterez d’avoir agi ainsi.
Moïse n’agissait pas sur
son initiative personnelle. C’est Dieu qui lui avait dit: "Va sur la
montagne" C’est Lui qui a pris l’initiative. Il y a une leçon dans ce
passage. Il y a des moments où Dieu nous ôte de notre activité parce qu’il veut
faire quelque chose pour nous. Et c’est à ce moment-là que nous sommes toujours
trop pressés.
J’aimerais ajouter ceci:
lorsque nous apprenons à passer du temps avec Dieu, et tout spécialement
lorsque nous attendons la réponse de la direction de l’Esprit, nous sommes
tellement en harmonie avec Dieu que nous apprenons à connaître de quelle façon
II oeuvre, et le plan qu’il désire accomplir dans une situation précise. Nous
serons alors devenus des ouvriers puissants dans l’oeuvre divine.
Nous avons reçu une
visitation dans notre Ecole biblique. Les membres du corps enseignant n’avaient
demandé de prendre la direction des réunions, et nous avons eu une intervention
de Dieu remarquable. Au cours de l’une des réunions, j’ai senti dans non esprit
que l’oeuvre de Dieu était handicapée; quelque chose faisait obstacle à
l’action de Dieu. Je restais là, tranquille, regardant au Seigneur, lorsque
tout d’un coup, Il m’a averti puissamment qu’il y avait là, sur le coté droit
de la chapelle, au milieu du groupe des jeunes filles quelqu’un qui était en
train de retenir l’action du Saint-Esprit" Lorsque j’ai reçu cette pensée
du Seigneur, j’ai pointé mon doigt dans la direction des jeunes filles et j’ai
dit: "L’une de vous, la demoiselle là-bas, celle que je désigne avec mon
doigt, est en train de retenir l’action de l’esprit" -Et alors, l’une
d’elles a fait un bond sur ses pieds, en criant très fort, et elle est venue en
courant vers l’autel et elle a confessé son péché. Elle s’est mise à genoux, et
elle a crié au Seigneur d’avoir pitié d’elle. Elle s’est repentie et elle a
reçu son pardon. Elle est retournée à sa place, et l’oeuvre de Dieu a pu se
poursuivre.
Pour cela, il faut être en
collaboration avec Dieu. Cela vous l’apprendrez, en passant du temps en Sa
présence, en apprenant à vous attendre à Lui.
Saül ne pouvait pas
attendre; il lui semblait que Dieu était trop long à se manifester. Il a agi
sur sa propre initiative. Maintenant, écoutez attentivement mes paroles: en
agissant indépendamment de Dieu, Saül a essayé de sauver son royaume, mais, en
ne collaborant pas avec Dieu, en agissant sans Lui, il a perdu ce qu’il tentait
de sauver. Vous sou—viendrez-vous de cela? C’est une chose qui a une grande
portée.
Si vous essayez de sauver
votre ministère en agissant indépendamment de Dieu, par ce même acte, vous
allez perdre la chose que vous voulez sauver. Nous ne pouvons pas nous
permettre d’agir sans Dieu.
Saül l’a fait, et il a
perdu le royaume...
Maintenant, voyons le point
suivant: I Samuel -chapitre 15 verset 17: {#1Sa 15:17}
Nous avons déjà parlé de ce
verset au cours de notre étude, Dieu lui dit: "Lorsque tu étais petit
à tes propres yeux..." Il fut un temps où Saül était petit, et maintenant
il se croit si important! Aucun d’entre nous pense qu’il est tellement
important qu’il pense que Dieu peut oeuvrer sans lui.. Saül s’estimait
personnellement, c’était un homme suffisant, et c’est là un énorme danger dans
le ministère, lorsque Dieu nous fait prospérer, lorsque nos églises croissent,
lorsque les malades sont guéris, lorsque nous avons une autorité dans l’église,
que d’autres frères nous consultent, il y a un grand danger pour nous de
devenir suffisants, de sentir de moins en moins le besoin de Dieu.
Reportons-nous à l’Evangile
de MARC, Chapitre 10, versets 35 à 45: {#Mr 10:35-45}
Nous avons là une
excellente image d’un grand danger que nous courons dans le ministère,
l’élément de notre propre suffisance. Tous avez lu l’histoire. Certains
disciples de Jésus étaient devenus conscients de leur propre position, et ils
ont parlé à leur mère; "Maman, pourquoi n’irais-tu pas trouver Jésus pour
parler de nous; nous voudrions être assis juste à côté de lui dans son
royaume..." Bien sûr, Jésus connaissait les motifs de leur demande; il est
certain qu’ils ne savaient pas bien ce qu’ils demandaient. Et toutes les fois
que je lis cette histoire, je pense à CHICAGO...
J’étais là avec des frères,
au cours d’une Convention qui réunissait plusieurs états des ETATS-UNIS. Ce
n’était pas moi qui prêchais, Mais je suivais les réunions. À la fin de la
prédication, on a pris une photo de tous les serviteurs, et vous comprenez, on
les arrangés d’une certaine façon. Ceux qui dirigeaient étaient au milieu, en
bas, et le principal prédicateur était là aussi, au milieu de la photo; d’autres
frères étaient sur le côté, de cette façon.. en montant les marches. Il y avait
là un prédicateur que je n’oublierai jamais!
Il était, debout, tout en
haut, sur le dernier rang. Or, c’était un de ces prédicateurs qui aurait aimé
être QUELQU’UN. Il était très clair qu’il aurait voulu s’asseoir, en bas, au
milieu! Evidemment, il n’appartenait pas à ce groupe, mais il y est arrivé!
J’ai observé de quelle façon il oeuvrait. Il a regardé en bas, vers un autre
frère qui était en-dessous de lui: "Oh! comment allez-vous son frère? Je
suis heureux de vous voir. Excusez-moi un moment" -dit-il à celui eux
était à côté. Il est alors descendu une marche. "Comment allez-vous, mon
frère? je suis si heureux de vous rencontrer! Oh! regardez qui est en
bas!" et redescendant encore une autre marche: "Comment allez-vous?
Excusez-moi, juste une minute, s’il vous plaît." Et il continue à
descendre: "Comment vas-tu? Tiens, qui est là-bas?" et
finalement, il arrive à trois ou quatre sièges du centre, et à ce moment, le
photographe était prêt! et lui, était là; il voulait être assis avec les frères
qui présidaient! Il était arrivé à ce qu’il désirait... C’est là un esprit
terrible, vous le savez, mais vous n’avez pas de ces gens-là en France, je le
sais... cela n’appartient qu’aux Américains!
C’est cet esprit-là que
possédaient les deux frères. Permettez—moi de vous dire quelque chose. Il est
bien évident que les frères qui président ont une certaine place d’honneur; les
choses ont toujours été ainsi. C’est convenable et juste. Mais, lorsque nous
aimons ces places d’honneur, lorsque notre seul but est de les atteindre, à
cause de notre suffisance, c’est autre chose. Je le répète il est juste qu’il y
ait une place d’honneur pour ceux qui président, mais les sentiments de notre
coeur doivent être justes. Si nous sommes appelés à présider, à occuper une
place d’honneur, dans notre coeur, nous ne devons pas nous préoccuper de là où
nous nous asseyons. Il ne doit y avoir pour nous aucune importance, si nous
sommes sur l’estrade, ou si nous sommes au dernier rang dans l’église, si nous
sommes reconnus, ou si nous ne le sommes pas. Cela doit être ainsi lorsque nous
nous sentons petits à nos propres yeux...
Je me souviens d’une église
(bien sûr, une église aux ETATS-UNIS!) J’étais assis quelque part, dans le
fond. Un homme est entré; il s’est assis à côté de moi; il remuait constamment
sur son siège. Je me suis dit: "Qu’est ce qu’il a, cet homme, qui ne va
pas?" Le prédicateur parlait, et cet homme, au fond, criait: "Alléluia!
Amen!" Je me suis demandé pourquoi il criait tant, Il m’a dit: "Quel
genre d’homme est ce prédicateur? il sait que je suis moi-même un prédicateur,
pourquoi ne m’appelle-t-il pas sur la plateforme; je ne devrais pas être là,
sur ce siège, je suis un prédicateur." "Alléluia!" je devrais
être là-bas, Est-ce qu’il ne m’appelle pas? "Alléluia!" Il ne faisait
que cela. Et il s’est fâché parce qu’il n’était pas reconnu!
Ecoutez-moi, mes frères. Un
prédicateur qui se fâche parce qu’on ne l’a pas reconnu ne mérite pas d’être
reconnu lorsqu’il occupe la première place!
Cet homme était tellement
furieux que lorsqu’il a constaté que le pasteur ne prêtait nulle attention à
lui, (la raison était, je le crois, parce que justement il le connaissait bien!)
il s’est levé et est sorti de l’église... Il pensait appartenir à l’estrade, et
il ne pouvait aller s’y asseoir! Il n’allait pas rester pour écouter quelqu’un
d’autre.
C’est là un état d’esprit
terrible, celui de vouloir être toujours reconnu, de désirer la place
d’honneur, d’oeuvrer pour une position d’autorité.
Si la place d’honneur
revient de droit à ceux qui président, il y avait par contre dans le coeur des
disciples un mauvais motif; "Maman, va dire à Jésus que nous voulons nous
asseoir à côté de lui" et
O Dieu! conserve—nous dans
l’humilité!
Les meilleurs d’entre nous,
ce matin, ne sont que des pécheurs sauvés par grâce, et si Dieu nous bénit, il
ne faut pas croire que nous sommes des merveilles. Ce qui est merveilleux,
c’est que Dieu ait quelque chose à faire avec vous et avec moi.. C’est là la vraie
merveille, non pas qu’il se serve de nous, mais qu’il ait quelque chose à faire
avec nous. Nous ne sommes que des pécheurs, sauvés par grâce.. qui ne méritions
que d’aller en enfer.. Quel droit avons-nous de nous sentir flattés, de croire
que nous sommes QUELQU’UN? Nous avons besoin de tenir le visage dans la
poussière. C’est là notre place, à chacun d’entre nous...
Saül est devenu important
en lui—même, et cela a contribué à sa défaite.
Actuellement, dans mes
méditations personnelles, j’étudie le livre des CHRONIQUES, et en ce moment,
les rois et leurs royaumes. Je regarde tout d’abord les rapports des rois avec
Dieu pour voir dans quelle mesure ces rapports ont influencé leur règne. St je
suis étonné de ce que je découvre. Ne soyez pas surpris si, le Seigneur tardant
à venir, et ma santé demeurant bonne, je reviens, un jour, étudier avec vous
l’histoire de tous ces rois! peut-être en 1961! n’en soyez pas surpris.
Regardons encore Saül. {#1Sa 15:18-23}
La volonté propre de Saül
se manifeste là. Le Seigneur lui avait dit de détruire tous les Amalécites, et
au lieu de cela, Saül s’est compromis. C’est très sérieux aux yeux de Dieu, et
au verset 23, Dieu souligne ceci; la désobéissance de Saül était rendue,
semblable à une réelle rébellion.
J’aimerais maintenant dire
quelque chose:
Il n’est pas nécessaire que
vous, frères, soyez d’accord arec moi! mais, après des années de méditation sur
ce passage, et pensant de quelle façon Dieu réagit à l’égard de la
désobéissance, je sens personnellement que la désobéissance vis à vis de Dieu
est le plus grand de tous les péchés. Quelques-uns parmi vous
pourraient, maintenant, me questionner sur la vérité de cette parole, je suis
d’accord avec vous pour cela, mais j’aimerais que vous considériez
quelque-chose: QU’EST CE QUE
La désobéissance, c’est le
rejet de la direction divine sur nos vies; au fait, tous les péchés sont une
désobéissance, et voici ce qu’elle est aux yeux de Dieu (nous allons imaginer
que le frère L. M. est Dieu, assis sur son trône; ce n’est, évidemment, qu’une
illustration!)
Dieu a toute autorité parce
qu’il EST DIEU-
Dieu me dit maintenant de
faire quelque chose. Je lui répondrai: "Non, je ne le ferai pas"
-Savez-vous ce que cela veut dire? C’est comme si je portais un défit au trône
de Dieu, comme si je me rebellais, et enlevais Dieu de son trône pour me mettre
à sa place. Je désobéis et je fais de moi-même mon propre souverain; j’ai
rejeté la souveraineté de Dieu. Voilà ce qu’est la désobéissance, nous essayons
de le faire, mais Dieu ne peut le tolérer.
Voici un autre aspect de la
question.
Pensez à Adam et Eve dans
le Jardin d’Eden. Ils ont commis un péché, seulement UN péché, et à cause de
ce seul péché, tout le genre humain est tombé. Je ne veux pas dire qu’Adam
et Eve n’ont péché qu’une fois dans leur vie mais je veux dire que, par un seul
acte, même s’ils n’ont rien fait avant, la race humaine a été entraînée dans la
chute, condamnée à l’enfer éternel, à une séparation éternelle avec Dieu,
tellement la désobéissance est sérieuse aux yeux de Dieu.
Nous ne pensons pas
beaucoup à la désobéissance. Nous pensons bien que c’est un péché, quoi de plus?
Mais pensez au résultat d’un seul acte... Par contre, l’obéissance a une telle
valeur qu’au travers de l’obéissance d’une SEULE personne, Jésus-Christ, le
monde entier a été ramené à Dieu par la foi. Ne blâmerez-vous de croire que la
désobéissance est le plus grand des péchés? Si vous n’êtes pas entièrement
d’accord avec moi, il y a une chose sur laquelle nous tombons certainement
d’accord, c’est que, aux yeux de Dieu, la désobéissance est une chose terrible,
et l’obéissance est excessivement importante.
Saül s’est maintenant mis
en rébellion avec le gouvernement de Dieu; vous savez très bien ce que veut
dire le mot: REBELLION; c’est se soulever contre une institution légale. L’acte
de désobéissance de Saül était donc un soulèvement contre l’autorité divine. La
désobéissance, la rébellion viennent d’un esprit entêté; c’est aussi grave que
l’idolâtrie, selon la pensée de Dieu.
Il y a quelques années, je
me trouvais dans l’Ile de CEYLAN, dans l’Océan Indien. Il y avait là une
superbe statue de Bouddha; elle était énorme; il était allongé, appuyé sur son
côté, comme s’il se reposait. Il était à peu près aussi grand que d’ici à ce
mur. C’était une statue magnifique et les gens ce tenaient là, prosternés
devant elle Ils tenaient des fleurs de lotus dans leurs mains; je ne sais
depuis combien de temps ils étaient là, prosternés. Ils ne s’occupaient pas de
qui pouvait les regarder. Certains d’entre eux étaient à genoux, en train de
l’adorer!
Savez-vous ce qu’est la
désobéissance?
C’est l’adoration d’un
autre dieu, l’idolâtrie, Mais vous allez me demander; "Frère Beuttler, qui
est l’idole? Nous n’adorons pas des idoles!" Cela dépend. Oui était
l’idole dans cette désobéissance de Saül? -LUI—MEME. -La désobéissance,
c’est l’adoration de soi-même, aux yeux de Dieu. C’est comme si vous vous
prosterniez devant une statue, devant votre propre image, comme si vous vous
preniez pour Dieu, essayant de le détrôner et de se mettre à sa place. Voilà de
quelle façon Dieu voit la désobéissance; c’est pour cela qu’il agit si
sévèrement à son égard.
Celui qui désobéit est
l’idole de sa propre vie, ce fut le cas de Saül. Combien nous avons à voir ces
choses comme Dieu les voit, non pas comme nous, nous les voyons!
Continuons maintenant en
lisant, toujours dans le chapitre 15, le verset 15: {#1Sa 15:15}
Remarquez maintenant le
comportement de Saül, Lui et le peuple ont amené de chez les Amalécites les
sacrifices; ils ont épargné les meilleures brebis. Voyez-vous ce que Saül est
en train de faire? Il déplace les responsabilités, tout comme Adam,
Rappelez-vous ce fait, Dieu a dit à Adam: "Adam, qu’as-tu fait?"
Qu’est ce qu’Adam a répondu?: "la femme que tu m’as donnée, c’est elle
qui m’as trompé!" Il a rendu sa femme responsable de sa faillite et non
seulement, il a blâmé sa femme, mais il a aussi blâmé Dieu; "la femme que
tu m’as donnée. Seigneur, c’est toi qui me l’a donnée, et si tu n’avais pas
fait cela, elle ne m’aurait pas tenté; c’est elle qui n’a trompé!"
Combien de prédicateurs ont
également porté sur d’autres personnes leur propre responsabilité
Dieu nous tient
responsables, vous et moi, de tous nos actes, même si d’autres facteurs ont
joué. Nous sommes tous responsables devant Dieu. Nous ne pouvons pas dire:
"c’est elle qui a fait cela; c’est de sa faute, à lui; c’est
le public qui est responsable," etc...
Dieu a tenu Adam
responsable, Il a tenu Saül responsable, et Il vous tiendra, vous et moi, responsables
pour tous nos actes accomplis sous son regard... Dieu n’acceptera jamais, ne
tolérera jamais que nous déplacions nos responsabilités, et l’un des signes de
la rétrogradation, est lorsque nous jetons le blâme sur d’autres
personnes au sujet de nos propres défaites.
Sur un champ de mission
particulier, dont je tairai le non, un missionnaire ne s’entendait pas avec sa
femme. Il y avait dans son auditoire une très jolie demoiselle. J’y suis allé,
je sais ce que je dis.
Il a commencé à parler à
cette jeune personne des ennuis qu’il avait chez lui, et elle, elle a commencé
à sympathiser avec lui. Lorsque nous devenons familiers avec les jeunes filles
de nos églises (vous me pardonnerez d’être si franc, mais il faut que
nous parlions de ces choses) lorsque nous partageons avec elles des secrets,
que nous commençons à nous confier à elles, nous sommes en train de prendre un
chemin excessivement dangereux. Nous sommes sur une voie dans laquelle nous
pouvons tomber dans un piège.
Cette jeune personne a donc
commencé à sympathiser avec le pasteur et il lui disait: "Vous savez, ma
femme ne me comprend pas, mais je sais que, vous, vous ne comprenez!"
C’est là le chemin qui mène au désastre! Ils ont appris à mieux se connaître;
ils ont commencé à se rencontrer là où personne ne pouvait les trouver; quelque
chose a commencé à se développer, je ne sais jusqu’où cela est allé; on tous
cas, suffisamment loin pour ruiner le ministère du missionnaire... Il a dû
revenir aux Etats-Unis et j’ai rencontré cette demoiselle, loin du pays qu’elle
habitait. Je suis allé dans le pays où elle était partie, et la situation était
telle que je ne suis dit; "Mais c’est étrange qu’elle soit ici".
Lorsque je suis arrivé, j’ai soulevé la question et j’ai dit: "N’est ce
pas étrange que cette jeune femme habite ici?" et alors, on n’a raconté
l’histoire...
Le missionnaire a dû
revenir aux Etats—Unis en disgrâce; la jeune dame a dû partir dans un autre
pays, pour un certain temps, jusqu’à ce que tout soit aplani...
Je n’avais nullement
l’intention d’entrer dans ce sujet, mais j’ai senti, là, dans mon coeur, que je
devais le faire.
Dans nos églises, nous ne
pouvons pas nous permettre de prendre les jeunes dames pour confidentes et si
quelque chose devait arriver (et ces choses arrivent...vous le savez aussi bien
que moi) nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu et accuser les
circonstances, nous ne pouvons déplacer notre responsabilité; vous et moi
sommes responsables devant Dieu, pour nos propres actes. Lorsque nous
commençons à agir de la sorte, que nous blâmons les autres pour nos défauts,
c’est là le signe que nous avons déjà failli, quant à nos rapports avec Dieu,
et dans l’état de nos coeurs.
Nous allons maintenant
poursuivre notre étude sur Saül: Résumons brièvement ce que nous venons de
dire.
Nous avons remarqué qu’il
ne plaçait pas Dieu à la première place de sa vie. Il a construit un autel trop
tard. Il ne savait pas attendre Dieu. Il agissait indépendamment de Lui, Il est
devenu suffisant, il n’était plus ni humble ni petit à ses yeux, comme au début
de son ministère. Le résultat, c’est qu’il est devenu un homme avec une volonté
propre, et il a jeté un défi au Seigneur. Il a affirmé sa propre autorité, et
en terminant, nous avons remarqué qu’il avait déplacé sa responsabilité.
Nous avons remarqué que
Dieu n’a pas pris ses excuses en considération, et, en terminant, je vous ai
averti d’éviter la tentation, en devenant trop familier avec les jeunes femmes
de nos églises. Nous avons remarqué que Dieu n’a pas tenu compte des excuses,
et que ce cas est un des pièges de l’adversaire pour détruire le ministère.
Dans votre coeur, vous pouvez sentir que vous avez besoin de sympathie, de
quelqu’un qui vous comprendrait, mais il faut éviter ces choses avec le sexe
opposé; il vaut mieux ne pas commencer les confidences, qui amèneront la
familiarité, et au bout, la ruine de votre ministère, le déshonneur de vos
foyers. J’aimerais vous avertir de ces choses; nous sommes tous personnellement
responsables envers Dieu.
Nous allons maintenant
revenir au 1er Livre de SAMUEL chapitre 15, verset 19: {#1Sa 15:19}
Quelque chose est arrivé à
Saül: il est devenu gourmand. Il est en train de convoiter; il veut amasser du
butin pour lui même. Je ne sais si c’est vrai en France, "mais partout où
Dieu fait prospérer son peuple, il arrive que le prédicateur devient intéressé
par les avantages personnels qu’il pourra tirer du ministère, et cela, plus
facilement que d’accomplir la volonté de Dieu.
Il est dit que 3 choses
peuvent ruiner un ministère la popularité, l’argent, et les femmes.
Ce sont là, en effet, pour
nous, trois causes principales de la défaite. Nous ne sommes peut—être pas tous
d’accord sur ce sujet, mais vous reconnaîtrez qu’il y a beaucoup de vérité dans
ce que je viens de dire, et ces vérités-là ne peuvent nous laisser
indifférents...
Saül s’est jeté sur le
butin....
Pendant quelques instants,
nous nous entretiendrons de la question de l’argent. Comme je vous l’ai dit
tout à l’heure, je ne sais si ces choses sont vraies en France, mais c’est un
facteur très important aux Etats-Unis. L’Amérique est un pays qui prospère,
bien que le gouvernement ait une lourde dette (il doit 285 billions de dollars,
c’est vrai!) Ils sont endettés parce qu’ils donnent beaucoup aux autres pays et
tout ce qu’ils reçoivent en retour, c’est... qu’on ne les aime pas! cela, c’est
la nature humaine. Les Américains prospèrent donc, individuellement, et
l’argent a été la défaite de beaucoup de prédicateurs.
Je pense, maintenant, à un
frère évangéliste qui avait un ministère de guérison divine. J’ai travaillé
avec lui pendant trois ans, les réunions étant sous la tente. Cet homme avait
un merveilleux ministère dans l’Esprit. Nous pouvions travailler ensemble avec
une parfaite harmonie dans le Saint-Esprit, mais, aujourd’hui, je ne pourrais
plus travailler avec lui. Il prend une heure dans les réunions pour demander de
l’argent à l’auditoire, et encore plus d’argent, jusqu’à ce que l’Esprit de
cette réunion soit tué, et il ne lui reste plus que dix minutes pour prêcher
Nous avons, aux Etats-Unis,
des prédicateurs qui conduisent actuellement des voitures aussi coûteuses que
celles des millionnaires. Beaucoup dépensent de 400 à 500 mille dollars pour
une voiture, et tous les ans, ou tous les deux ans, ils changent de voiture.
Ces choses ne peuvent pas aider, mais elles dérèglent le ministère. Je connais
aussi des évangélistes qui, allant d’une église à une autre pour tenir des
campagnes de guérison divine, apportent avec eux un poste de télévision, afin
d’avoir à leur disposition, au cours des dissions, des films, des images de la
télévision! Ces choses là ne peuvent nous aider, elles ne peuvent qu’enlever la
vie de nos ministères. Dieu veut que nous demeurions simples et humbles, il ne
veut pas que nous désirions être riches. Saül s’est jeté sur le butin, il
voulait tirer quelque chose de cette affaire. Nous ne sommes pas dans le
ministère pour en tirer quelque avantage personnel. Nous sommes dans le
ministère pour apporter, pour donner tout ce que nous avons. C’est là la
manière dont Jésus a servi.
Je n’oublierai jamais
lorsque Dieu m’a parlé, lorsque je suis parti pour la première fois au-delà des
mers, pour accomplir mon ministère.
J’avais à la banque
quelques centaines de dollars, pour le cas où nous aurions quelques difficultés
dans notre ménage, et pour faire face à une situation critique. Cette année-là
Dieu m’a demandé d’aller en Amérique du Sud. Je lui ai demandé les moyens
financiers pour m’y rendre. Savez-vous ce que Dieu m’a dit? "Que
penserais-tu de te servir de l’argent que tu as sur ton compte, à la
banque?" Je me suis dit; "c’est au cas où j’aurais un coup dur!"
mais Dieu n’a pas prêté attention à cela! J’ai dit: "Seigneur, si c’est
cela que tu veux, eh bien, tu peux l’avoir, mais mon épouse aura aussi quelque
chose à dire concernant cet argent!"
J’ai, comme femme, une
épouse consacrée.
Je suis allé la trouver; je
lui ai dit: "Nous avons prié pour que Dieu m’envoie de l’argent pour aller
en Amérique du Sud. Sais-tu ce que le Seigneur me demande? d’employer l’argent
que nous avons mis de côté!"
Elle a regardé à terre un
moment; puis, elle a regardé en haut et elle a répondu; "Si Dieu le veut,
prends—le" Et alors, Dieu a commencé à nous envoyer d’autre argent, et
nous n’avons même pas eu besoin de nous en servir!
Mais Dieu n’a demandé TOUT;
nous devons donc garder tout ce que nous avons à la disposition de Dieu, nous
ne sommes pas dans le ministère pour nous servir nous-mêmes, nous sommes dans
le ministère POUR DIEU. Jésus n’est pas venu pour se servir lui—même. Il est
venu pour donner, et DONNER SA VIE.
Saül s’est jeté sur le
butin...
Toujours dans le chapitre
15 du 1er Livre de SAMUEL, au verset onze: {#1Sa 15:11}
Voici quelque chose
d’autre, concernant la désobéissance de Saül. Il a tourné le dos à Dieu. C’est
une chose terrible. Si je peux trouver le verset auquel je pense, je vais vous
le lire, c’est tiré des études que je suis en train de faire sur les Rois.
C’est un verset merveilleux. Je sais bien que ces choses-là ne sont pas de
l’année 1961, mais je ne puis s’empêcher de vous le donner; il se trouve dans
le second Livre des CHRONIQUES au chapitre 26, verset 5: {#2Ch 26:5}
"IL S’APPLIQUA À
RECHERCHER DIEU..."
Quelle pensée magnifique
nous avons là! C’est là une de mes devises; et j’ai écrit ce verset dans mon
bureau: "Aussi longtemps qu’il rechercha l’Eternel, Dieu le fit
prospérer"
Saül aurait dû prospérer
aussi, mais au lieu de chercher Dieu, il lui a tourné le dos. Je suis persuadé
que cela est vrai pour chacun de nous; aussi longtemps que vous et moi
persévérons à chercher Dieu, Il nous fera prospérer dans le ministère. Je suis
convaincu de cela, et si, un jour, je cessais de chercher Dieu et me détournais
de ses voies, mon ministère perdrait de sa force, se réduirait de plus en plus
jusqu’à ce que plus rien ne demeure, simplement, des souvenirs du passé... Je
ne veux pas que cela se produise. Je veux continuer à rechercher Dieu. Je vous
recommande, mes amis, de faire de ce verset votre devise, dans le ministère.
Cela vous gardera de bien des expériences cela protégera votre prospérité en
Dieu.
Chercher Dieu, cela veut
dire aussi: laisser Dieu oeuvrer dans nos coeurs, c’est une réponse de notre
coeur à Dieu dans son oeuvre, et ce principe-là sera efficace pour ceux qui
continuent à rechercher Dieu. Saül ne l’a pas fait; lorsqu’il s’est élevé vers
une puissance, il a finalement tourné le dos à Dieu. Remarquez maintenant au
chapitre 16 et au verset 14, l’une des paroles les plus tragiques de toute l’Ecriture:
{#1Sa
16:14}
J’aimerais que nous lisions
hâtivement le verset 6 du chapitre 1er de SOPHONIE: {#Sop 1:6}
Il y a 3 choses dont Dieu
se plaint; de ceux qui se sont détournés de Dieu, de ceux qui ne cherchent pas
Dieu, et de ceux qui ne consultent pas Dieu. Ces trois choses-là nous exhortent
à nous tourner vers Dieu, à le chercher et à le consulter.
Il y a quelques années,
j’étais pasteur d’une église. Nous avons eu une grande visitation de Dieu. Nous
avions, alors, des guérisons, des conversions, des baptêmes dans le
Saint-Esprit, les manifestations des dons de l’Esprit. Un jour, ces dons ont
cessé. La seule chose à faire dans ces cas-là, c’est de consulter Dieu pour
savoir ce qui ne va pas. Si une fois, dans ma vie, j’avais joui de la
bénédiction de Dieu, et qu’elle me soit ôtée, je m’inquiéterais, je
consulterais Dieu. Ainsi donc, lorsque quelque chose ne va pas dans nos vies,
nous sommes exhortés à nous tourner vers Dieu, de le chercher et de le
consulter. Nous n’atteindrons jamais, dans notre vie, le moment où nous
pourrons nous passer de Dieu.
Nous arrivons, maintenant,
à notre toute dernière pensée: 1Samuel {#1Sa 18:7-12}
Il est évident que,
maintenant, Saül est tourmenté par de mauvais esprits; quelque chose s’est produit
dans sa vie. Dieu avait choisi un homme selon son propre coeur et il avait
découvert cette personne en DAVID, Celui-ci a des victoires remarquables, et
les gens du peuple le réalisent. Et ainsi, les dames ont commencé à chanter;
"Saül a frappé ses mille, David a tué ses 10.000" et Saül est devenu
furieux; cela lui a déplu, et depuis ce jour, il voyait David d’un mauvais
oeil. Il ne pouvait supporter que quelqu’un d’autre reçoive plus de louanges
que lui. La jalousie est en train d’entrer dans son coeur, et elle devient un
sentiment de haine, et cette haine se serait transformée en idée de meurtre, si
Dieu n’était intervenu.
Savez-vous l’idée qui
ressort de ce passage?
Jésus a rencontré cela; les
foules le suivaient et le coeur des pharisiens s’est empli d’envie; c’est la
raison pour laquelle ils l’ont mis à sort. La jalousie qui pourrait naître dans
nos coeurs envers des collèges dans le ministère qui reçoivent plus de
bénédictions que nous, qui ont une position plus élevée, est un signe de notre
pauvre état spirituel, d’un coeur charnel. Je crois que la jalousie sort de
l’enfer, surtout lorsqu’elle se produit à l’égard de serviteurs. La jalousie
tourne en haine, et cela, peut conduire au meurtre. Bien sûr, nous ne tirerions
pas sur un collègue dans le ministère avec un fusil, nous n’emploierions pas un
couteau, mais il y a des personnes qui n’hésitent pas à tuer un prédicateur
avec leur langue. Pas en France, bien sûr! La jalousie est diabolique.
Voici David, l’homme de
Dieu... Saül devient tellement jaloux qu’il prend, la lance et essaie de le
clouer au mur. L’épée a manqué David, à cause de l’intervention divine.
C’est une chose terrible lorsqu’un
serviteur, plein de jalousie à cause du succès d’un collègue, de sa position
plus élevée, prend l’épée de la langue et essaie de détruire l’utilité de cet
homme pour prendre sa place. J’ajouterai ceci: lorsque nous nous servons de
notre épée contre l’oint du Seigneur, nous aurons un compte a régler avec le
Dieu tout puissant. Dieu protège ceux qui marchent avec lui et il a le moyen de
retourner l’épée contre celui qui s’en est servie. Mes amis, nous courons un
gros risque lorsque nous cherchons à détruire l’utilité dans le ministère de
celui que Dieu a oint!
Permettez-moi de vous
montrer quelque chose, ce sera notre dernière image de Saül-
I Samuel chapitre 1 verset
6 et 8 à 10; {#1Sa 1:6,8-10}
Remarquez quelque chose:
Nous avons déjà dit que
Saül était jaloux. Il s’est saisi trois fois de sa lance et il a essayé de tuer l’oint du
Seigneur, mais DIEU EST SUR SON TRONE. Saül n’a pu atteindre son but, et le
temps passe. Puis, le jour arrive où il doit rendre compte: il est vaincu dans
une bataille, et c’était alors une disgrâce pour un roi d’être tué par son
adversaire. Tout cela se produisait selon la volonté de Dieu, qui venge David.
Remarquez le verset 6. Saül
s’est appuyé sur son épée et a tenté de se transpercer; il a voulu se suicider
avec l’épée même avec laquelle il avait voulu tuer l’oint du Seigneur. Saül
retombe donc sur sa propre épée, mortellement blessé. Voyez vous la
comparaison? l’épée que nous envoyons contre l’oint du Seigneur, (
C’est pour cela que Dieu a
Dit:"ne VOUS VENGEZ PAS VOUS-MEME, CAR C’EST MOI QUI VENGERAI"
Mes frères, mes soeurs,
c’est une chose terrible que de diriger notre lance contre l’oint du Seigneur.
Je vous dis: "Faites attention!" Dieu a t’il pas dit: "NE
TOUCHEZ PAS"
S’ils sont sur la mauvaise
voie, s’ils doivent être affermis, Dieu saura le faire, ne nous en occupons
pas, rappelons-nous la leçon de Saül...
Le jeune homme a vu Saül à
terre, blessé, et il ne serait pas mort avant que les Philistins arrivent,
aussi voyant cet homme à ses cotés, il lui dit; "Qui es-tu?" "Je
suis Amalécite" répond-il. Et Saül lui demande de le tuer, avant que ses
ennemis n’arrivent. L’Amalécite prend donc l’épée et tue Saül.
Avez-vous observé autre
chose?
Quelques années auparavant,
Dieu avait parlé à Saül et lui avait dit; "Détruis les Amalécites, que pas
un ne survive!" Saül n’a pas obéi, et c’est justement un Amalécite qui le
tue...
L’Amalécite, c’est ici le
type de la chair et il y a là une leçon pour nous. Dans notre nature charnelle,
nous avons des Amalécites (permettez-moi d’être franc, une fois de plus): c’est
peut-être une convoitise pour l’argent, peut-être un faible pour le sexe
opposé, un désir de plaisir, une attirance pour le monde... Quelle est la leçon
de Saül à ce sujet? Si nous ne tuons pas cet Amalécite qui est en nous, si nous
ne le détruisons pas en temps, nous verrons arriver le jour où c’est
lui qui nous tuera -
En plus de cela, c’était un
jeune Amalécite, et non un vieillard. Il est possible que Saül ait
épargné quelques-uns de ces enfants, disant: "Celui-là n’a que six mois,
quel joli petit garçon; nous n’allons pas le tuer, il ne peut nous faire aucun
mal!"
Mais les petits Amalécites
ont grandi, et un bébé innocent est devenu un homme de guerre.
Mes amis, les petits
Amalécites que nous tolérons dans nos vies, deviendront, un jour, de grands
Amalécites et ils nous détruiront...
Ceci, mes amis, sont les
leçons que nous pouvons tirer de l’étude de la vie de Saül, et j’espère ne pas
avoir gaspillé votre temps si précieux...
Nous en avons terminé avec
Saül, Que Dieu bénisse ces leçons...
Nous allons à nouveau nous
tourner vers
Numérisation
Petrakian Yves Juillet 2005.
Nouvelle édition numérique Yves PETRAKIAN 2011
Copie autorisée pour diffusion gratuite uniquement
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Ce livre est aussi
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