SICERA

 

On appelle ainsi tout ce qui peut enivrer : Vinum et siceram non bibet. L'auteur de la Vulgate conserve quelquefois le nom sicera ; et d'autres fois il le traduit par omne quod inebriare potest. Saint Chrysostome, Théodoret et Théophile d'Antiocime, qui étaient Syriens, et qui devaient savoir la signification et la nature de sicera, assurent qu'il signifie proprement le vin de palmier. Pline reconnaît que le vin de palmier était fort connu dans l'Orient, et qu'on le faisait en prenant un modius de dattes de palmier, que l'on jetait dans trois congés d'eau ; après quoi on en exprimait le jus, qui enivrait comme le vin. Voyez ci-après VIN DE PALMIER.