SEBOIM

Une des quatre villes de la Pentapole, qui furent consumées par le feu du ciel (Ge 19 :24). Eusèbe et saint Jérôme parlent de Séboim, comme d'une ville qui subsistait de leur temps sur le bord occidental de la mer Morte [Voyez PENTAPOLE.]. Il faut que, depuis le temps de Loth et d'Abraham, cette ville ait été rétablie vers le même lieu où elle élait auparavant. Il est parlé de la vallée de Seoim, (1Sa XIII, 18), et de la ville du même nom dans la tribu de Benjamin. (Ne XI, 34).

[Barbié du Bocage dit que la vallée de Séboim était limitrophe d'Ephraïm et de Benjamin, et qu'elle tirait probablement son nom d'une ville qui fut rétablie après le retour de la captivité ; car il n'est pas présumable que la ville reconstruite par les Hébreux, plus religieux alors que jamais, fût la malheureuse Séboïm de la Pentapole, si cruellement châtiée par la Providence.