ESPERANCE
L'espérance d'Israël (Ac 28 :20) était la venue du Messie, et la fin de la captivité de Babylone, et le bonheur du ciel. Le Seigneur est l'espérance des justes; leur espérance ne sera point confondue; au contraire, l'espérance des impies périra (Pr 10 :28 ; Job 8 :13), elle sera sans effet ; ou même ils vivront et mourront sans espérance. L'espérance qui est différée afflige l'âme (Pr 13 :12) ; mais quand on possède ce qu'on désire, l'âme est consolée. La chair du juste (Ps 15 :9 ; Ac 2 :26) reposera en paix: elle attendra tranquillement la résurrection future. Abraham espéra en Dieu contre toute espérance (Ro 4 :18), lorsqu'étant sur l'âge Dieu lui promit un fils. L'espérance de l'ingrat se fond comme la glace (Sap 16 :29) : il parle des Israélites qui négligeaient de recueillir la manne, qui se fondait au soleil, et leur espérance s'évanouissait. Les prisonniers d'espérance (Za 9 :12), sont les Israélites qui étaient en captivité, mais qui espéraient d'en sortir.
L'ESPÉRANCE, dans le Nouveau Testament, se prend d'ordinaire pour l'espérance en Jésus-Christ, l'espérance aux biens éternels, l'espérance de la résurrection future (Ro 5 :2). L'épreuve produit l'espérance, et l'espérance ne confond point (Ro 5 :4,5). Notre espérance est fondée sur la patience, et la consolation que nous tirons des Ecritures (Ro 15 :4). La foi, l'espérance et la charité (1Co 13 :13) sont tout le trésor des Chrétiens. Jésus-Christ est toute notre espérance (1Ti 1 :1). C'est dans ses mérites, dans son sang, dans sa grâce, dans ses promesses, dans son esprit, que consiste toute notre espérance dans cette vie et dans l'autre.