ELIASIB

 

 

ELIASIB (1)

 

Grand-prêtre de la race d'Eléazar. Il succéda à [son père] Joachim, que Josèphe marque sous le règne de Xerxès. Il était grand-prêtre du temps de Néhémie, et vivait eu 3550. On ne sait ni l'année précise de sa mort, ni celle de la durée de son pontificat. On lui donne aussi les noms de Joasib, et de Chasib. Il eut pour successeur [son fils] Joïda, ou Juda. (Ne XII, 10).

 

[Au retour de la captivité, et avec le concours des prêtres ses frères, il bâtit la tour du Troupeau, à Jérusalem. Cette construction fut précédée de cérémonies religieuses (Ibid. III, 1). Son nom est rappelé aux versets 20, 21, et aux chapitres XII, 22, 23, et XIII, 28. Huré trouve, à tort, dans ces textes, deux grands-prêtres du nom d'Eliasib. C'est, probablement, le même Eliasib, encore distingué par Huré, qui est nommé (Esd X, 6); mais est-il le même que l'ami ou le parent de Tobie l'ammanite? Voyez l’article suivant.]

 

 

 

ELIASIB (2)

 

Prêtre, qui, au retour de la captivité, était ami ou parent affectionné de Tobie l'ammanite, intime de Sanaballat, et qui le favorisait ; il en résulta des affaires dont on peut lire le récit dans Néhémie (Ne XII, 4) et suiv. L'hébreu présente quelques différences qui me paraissent avoir quelque importance. Je ne saurais, d'après ce récit et les textes cités dans l'articled'Eliasib, le grand-prêtre, décider s'il y avait deux personnages du nom d'Eliasib, l'un rand-prêtre, et l'autre simple prêtre, ou s'il n'y en avait qu'un qui serait le grand-prêtre. Cependant Néhémie XIII, 28 m'incline à croire qu'il n'y en avait qu'un : ce texte dit qu'un des fils de Joïada, fils du grand-prêtre Elia- sib, épousaune fille de Sanaballat. Josèphe, Antiq. XI, 8, appelle Manassé ce fils de Joïada . Voyez GARIZIM, MANASSÉ, SANABALLAT, TOBIE.

 

 

 

ELIASIB (3)

 

Chef de famille sacerdotale, auquel, au temps de David, échut le onzième sort pour remplir ses fonctions. (1Ch XXIV :12).

 

 

 

ELIASIB (4)

 

Lévite, chantre ;  ELIASIB Citoyen, de la famille de Zéthua ; et ELIASIB, autre citoyen, de la famille de Bani. Dans le temps de la captivité ils épousèrent des femmes étrangères ; mais de retour dans la patrie, ils les renvoyèrent. (Esd X :24, 27, 36).