BELEUS
ou BÉLUS, petit fleuve de Galilée, qui tombe dans la Méditerranée, à deux stades de Ptolémaïde. [Voyez PTOLEMAÏDE.] Pline dit qu'il a sa source dans un lac, ou marais, nommé Cendévia. Il ne coule qu'environ dans l'espace de cinq milles. Ses eaux ne sont pas bonnes à boire, son fond est marécageux; mais l'eau de la mer, qui remonte dans son lit, en lave le sable, dont on fait le verre. Le bord d'où l'on tire ce sable n'a pas plus de cinq cents pas d'étendue; et quoiqu'on en tire, depuis tant de siècles, continuellement du sable, il demeure toutefois inépuisable, et fournit toujours de nouvelles matières. Josèphe et Tacite en parlent de, même que Pline. Mais les auteurs des guerres saintes, ne font mention de ces sables du Bélus, que comme d'une chose fini était de leur temps hors d'usage, et que l'on ne connaissait que par les écrits des anciens.