BEAN
Il est dit dans les Livres des Machabées (1Ma 5 :4,6), que les enfants de Béan étaient comme un piége et un filet pour prendre les Israélites, en leur dressant des embûches dans le chemin. On ne sait si Béan est, un nom d'homme ou de ville. Quelques-uns croient que c'est le nom d'une ville nommée Béon, au delà du Jourdain (Nu 32 :3); d'autres, que Béan est mis pour la Bathanée ; d’autres que Béan est un nom d'homme.
[La Bible de Vence sur IMac.V, 4., s'exprime en ces termes: « On ignore qui étaient les enfants de Béan. On connaît aux environs de la mer Morte, la ville de Béon (Nu XXXII, 3) qui pourrait bien être celle dont il s'agit ici. » Et sur ce verset du livre des Nombres, elle dit : « Béon parait être aussi le même lieu que Baal-méon du verset 38. » Ainsi, Béan, Béon et Baal-Méon seraient la même ville. Voyez BAAL-MEON. M. Cahen prend aussi Béon et Baal-Méon pour la même ville et il ajoute : Septante, Baiane. Voy. (Jos XIII :17 1Ch V :8), citée comme ville moabite, par (Jer XLVIII : 23 Eze XXV : 9). Seetsen et Burkhard ont vu les ruines de cette ville. Béan, suivant Barbié du Bocage, était une ville fortifiée, et située sur les confins du pays de Gad. Bien que la Bible de Vence reconnaisse, dans le commentaire, Béan pour une ville, elle ne la mentionne pas dans son Index géographique. Ceux qui croient que Béan était plutôt un nom d'homme, disent que cet homme était fort puissant parmi les Iduméens ; que son nom est formé de deux mots, de ben qui veut dire fils, et de Acan, nom propre d'un homme qui est mentionné (Ge XXXVI :27), qui était fils d'Etzer et est appelé Jaacan (1Ch 1;42).]
[Ainsi filii Jaacan sont une peuplade iduméenne dont il est parlé (Nu XXXIII : 31, 32 ; Deu X : 6). Je ne sais si; en examinant les textes, indiqués, on pourrait se mettre en état de juger définitivement entre ces deux opinions, de décider si Béan était certainement une ville ou un homme. Une troisième opinion naîtrait peut-être de cet examen, c'est que Béan, après avoir été le nom d'un homme, est devenu celui de la localité qu'habitait cet homme ; mais cette opinion aurait aussi ses difficultés non moins insolubles. Je crois que ce qu'il y a de plus probable, c'est que Béan était une ville.]