AR

 

Aréopolis, Ariel de Moab (1Ch 2 :22) ou Rabbath-Moab. Tous ces noms ne signifient que la même ville, capitale des Moabites, située sur le fleuve d'Arnon, qui la sépare en deux.

 

Théodoret l'appelle simplement Ariel. Eusèbe dit la même chose ; et il ajoute que l'on appelle Ariel l'idole de ces peuples, apparemment des Moabites. Saint Epiphane dit que l'on nomme Arielitis, un petit pays qu'il joint à celui de Moab, à l'Iturée et au pays des Nabathéens. Le prophète Isaïe (Esa 16 :7,11) l'appelle la ville aux murs de brique cuite :

 

Ad muros cocci lateris; en hébreu, Kir-hartset, ou Kiriat-harès.

 

Saint Jérôme dit que cette ville fut renversée de fond en comble par un tremblement de terre, lorsqu'il était encore jeune. Nous croyons que Charac-Moba ou Charax-Moab est la même qu'Ar et Aréopolis.

 

[Il est parlé de la ville d'Ar (Nu XXI : 15, 28; De II : 9,18, 29; Esa XV : 1) . On (N. Samson) l'a confondue à tort, dit Barbié du Bocage, avec la ville d'Aroër, au delà de l'Arnon. Ses murailles tombèrent en une nuit par l'effet du fameux tremblement de terre arrivé 365 ans après Jésus-Christ. El-Roba est son nom actuel.]