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Vous trouverez désormais ce blog et sa suite sur le site dédié:




14. CELUI QUI PLANTE ET CELUI QUI ARROSE SONT EGAUX  (2)

Nous sommes restés précédemment sur le fait que celui qui plante et celui qui arrose sont égaux car l’un et l’autre ne sont « rien ».

1 Co 3 :7  Ainsi celui qui plante n’est rien, celui qui arrose n’est rien: Dieu seul compte, lui qui fait croître. (Dieu qui donne la croissance).

D’accord sur ce point de vue ?

Ga 6 : 3  Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même.

D’accord maintenant.

En fait que nous semions ou que nous arrosions, nous sommes seulement ce que nous devons être : des ouvriers ordinaires.

Ordinaires, mais privilégiés d’œuvrer avec Dieu. Regardons le verset suivant :

1Co 3 :9  Car nous sommes ouvriers avec Dieu.

Nous sommes ouvriers avec Dieu, et avec Dieu ne veut pas dire de rang égal ! C’est Lui qui est quelque chose.

Nous sommes ouvriers avec Dieu est rendu ainsi à l’examen de différentes traductions :

Car nous sommes les coopérateurs de Dieu, des compagnons de travail au service de Dieu, nous collaborons ensemble avec Dieu, nous travaillons avec et pour Dieu. 

Par contre travailler en équipe, planteur, arroseur, veut dire de rang égal :

1Co 3 :8 Pvv  Planter ou arroser revient au même: les deux tâches se valent. Planteur et arroseur sont des coéquipiers de rang égal qui travaillent à une oeuvre commune.

« coéquipiers de rang égal » est rendu aussi par : Celui qui plante et celui qui arrose, c’est tout un, ne sont qu’une même chose, ne font qu’un, sont dans la même situation : l’édifice de Dieu.

Voyez le travail des fourmis : que d’ouvrières… Mais quel travail !

1 Corinthiens 3:8  … chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail.
 
•    Dieu donne la croissance
•    Dieu donne la récompense, le salaire, à chacun selon son travail.

En fait :

•    Nous (planteur ou arroseur) ne sommes rien sans Dieu qui donne la croissance.

•    Nous (planteur ou arroseur) ne sommes rien sans notre coéquipier (planteur ou arroseur).

 
Il est extrêmement important de semer, et il est ensuite nécessaire d’arroser sans quoi  cela n’ira pas bien loin.
De même arroser s’il n’y a pas eu de semis n’a pas de sens non plus.

Nous avons besoin les uns des autres. Semons, arrosons, Dieu fait croître !

Yves PETRAKIAN

 




13. LE FRUIT DU BAGUENAUDIER

Lors d’une promenade en forêt un arbuste m’a interpelé :
« Viens me voir, approche, viens voir les fruits que je porte comme ils sont gros ! »

Alors, je me suis approché et j’ai vu cet arbuste, ses gros fruits, c’était un baguenaudier.

Qu’est-ce que le baguenaudier ?

Il s’agit d’un arbuste des forêts peu répandu mais qui a une particularité : celle de porter des fruits gonflés. Ses fruits sont gros parce qu’ils sont gonflés !


 

Cette leçon du jour n’est pas en contradiction avec le fait de porter du fruit, et d’en porter toujours davantage.

Souvent Jésus expliquait une réalité spirituelle à partir d’un élément naturel.
En observant le fruit du baguenaudier, cela m’a donné à réfléchir.

A le voir, gonflé comme il est, je m’attendais à le voir rempli de graines.
En fait, il est gonflé, rempli d’air et de peu de graines.

Si le fruit du baguenaudier a été conçu par Dieu tel qu’il est, c’est que c’est bien pour le baguenaudier. Quant à nous, nous ne sommes pas des baguenaudiers ! Nous ne devons pas être remplis d’air !

Le fruit certes a son importance, mais il n’est qu’une partie du cycle de la vie.
Normalement, le fruit contient des graines. Chaque graine, la semence, sera semée, reproduira une plante qui fleurira, portera du fruit et qui redonnera des graines etc.

Plus que le fruit, la semence qu’il porte en lui m’est apparue comme encore plus importante. Elle contient en elle même la vie.

Voyez les petites graines porteuses de vie, dans ce fruit tout gonflé et rempli d’air, comme s’il voulait exagérer son importance, sa valeur. En fait, gonflé comme il est, il pourrait contenir 100 fois plus de graines, mais il n’en est rien.


 


Est-il nécessaire de gonfler les fruits que nous portons ? Comme si on voulait attirer l’attention : « regarde les fruits que je porte, comme ils sont gros ! »
Simplement on peut porter beaucoup de fruit tout en restant humble et modeste.

Si nous portons du fruit, et si ce fruit est agréable à Dieu, ce n’est pas à cause de lui-même, mais à cause de la semence de Christ qu’il contient. C’est Christ qui est la vie.

Que ce soit cette semence qui soit vue plus que le fruit lui-même.

Romains 12:3 (Paul dit) Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas avoir une trop haute opinion de lui-même, mais de garder des sentiments modestes (Seg21)

Yves PETRAKIAN
 



12. LES VACANCES, UN MOMENT FAVORABLE

Ca y est, elles sont arrivées ! Les vacances sont là !
Toute l’année vous avez couru, de ci, de là, sans un moment à vous.
Pris par le travail, les activités, les obligations, vous avez maintes fois dit : « je n’ai pas le temps », « je voudrais bien, mais je manque de temps »

Vous avez même déploré de ne pas avoir eu plus de temps pour prier, méditer, lire les Ecritures. Vous avez peut être dit : « quand j’aurai des vacances, j’aurai plus de temps à consacrer… »



Et voilà que vos vacances sont arrivées. Oubliant vos bonnes dispositions, vous avez dit : « maintenant, je vais avoir un peu de temps à moi, je vais faire ce que je veux, je vais lever le pied et je reprendrai à la rentrée ».

Il est vrai que vous avez été actif, actif spirituellement, peut être même plus que vous ne pouviez le supporter. Vous êtes fatigués, lassés, fragiles.

Avant de vous éclairer sur ce qui se passe, je vous emmène sur le passage de la tentation de Jésus dans le désert.

Lu 4 :1 Jésus, rempli du Saint-Esprit… fut conduit par l’Esprit dans le désert,
2  où il fut tenté par le diable pendant quarante jours. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, après qu’ils furent écoulés, il eut faim.
3  Le diable lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu’elle devienne du pain.
4  Jésus lui répondit: Il est écrit: L’Homme ne vivra pas de pain seulement.
5  Le diable, l’ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre,
6  et lui dit: Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux.
7  Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi.
8  Jésus lui répondit: Il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.
9  Le diable le conduisit encore à Jérusalem, le plaça sur le haut du temple, et lui dit: Si tu es Fils de Dieu, jette-toi d’ici en bas; car il est écrit:
10 Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet, Afin qu’ils te gardent;
11  et: Ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre.
12  Jésus lui répondit: Il est dit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu.
13  Après l’avoir tenté de toutes ces manières, le diable s’éloigna de lui jusqu’à un moment favorable.

Pendant l’année, vous avez été vigilant, vous avez reconnu les pièges de l’ennemi, vous lui avez résisté, il s’est enfui :

Jac 4 :7  Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous.

Mais voyez-vous, comme pour Jésus, il s’est enfui jusqu’à un moment favorable.
Je voudrais vous encourager à ne pas baisser la garde, car il guette ce moment des vacances. Moins de prière, moins de lecture des Ecritures, vous êtes vulnérables et il le sait. Il va tout faire pour vous entraîner sur des voies dangereuses, des lectures, des spectacles, des regards, des suggestions coupables.

Soyez vigilants,  ne lui permettez pas de vous ravir quoique ce soit et de vous piéger de mille et une manières.

Je vous encourage à être prêts à reprendre en vainqueur et non en vaincu !

Yves PETRAKIAN






11. CELUI QUI PLANTE ET CELUI QUI ARROSE SONT EGAUX  (1)

Quelle curieuse parole !

A première vue, cela peut ne pas nous sembler exact.
 
Conscients de l’importance de la Parole annoncée, nous avons l’habitude de concevoir que celui qui sème (celui qui annonce la Parole) est plus important que celui qui ensuite arrose.

Or le texte de ce jour nous dit que :

1 Corinthiens 3:8  Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux…

Nous nous attarderons sur cette parole : Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux.

Celui qui plante n’est-il pas « supérieur » ?

En effet nous pouvons penser à :

1 Timothée 5:17  Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement...

Comment sont-ils donc « égaux » ?

Littéralement, le terme veux dire qu’ils sont « un »

La comparaison  des différentes traductions s’exprime ainsi :

Celui qui plante et celui qui arrose ne sont qu’une même chose, ne font qu’un, ils sont tout un, planter ou arroser, cela revient au même, les deux tâches se valent, planteur et arroseur sont des coéquipiers de rang égal qui travaillent à une oeuvre commune.

En fait l’explication se trouve dans le verset précédent lui même :

1 Co 3 :7  Ainsi celui qui plante n’est rien, celui qui arrose n’est rien: Dieu seul compte, lui qui fait croître. (Tob, Amiot, Martin, Chouraqui etc)

Voilà l’explication : ils sont égaux car l’un et l’autre ne sont « rien ».

Être égaux mais n’être rien !  Nous aurions pu penser que l’un ou l’autre était quelque chose, certes imparfait mais tout de même de quelque importance.

… mais seul est quelque chose celui qui donne la croissance, Dieu. Dieu, qui donne l’accroissement, est tout.

Souvenons-nous des disciples qui discutaient en chemin :

Marc 9 : 33  … Jésus leur demanda: De quoi discutiez-vous en chemin?
34  Mais ils gardèrent le silence, car en chemin ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
35  Alors il s’assit, appela les douze, et leur dit: Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous.

A suivre…

Yves PETRAKIAN





10. LÈVE-TOI !                                                                                           

version mp3

Nous méditerons aujourd’hui sur une parole très puissante de Jésus :

Marc 2 : 9-12  Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique: Tes péchés sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, prends ton lit, et marche?
Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés:
Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient  tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant: Nous n’avons  jamais rien vu de pareil.
 (Lsg)

Dans une autre version de la bible, ce passage est traduit ainsi :

Marc 2 :9  Qu’est–il plus facile? Dire au paralytique: ‹Tes fautes te sont remises› ou lui dire: ‹Réveille–toi, prends ton grabat et marche›?...
11  Il dit au paralytique: «À toi, je dis: Réveille–toi, prends ton grabat et va dans ta maison.» (Ch)

Assurément, si la version Chouraqui traduit par « Réveille-toi » c’est qu’il y a quelque chose à creuser.  Voyons donc la signification profonde du mot utilisé.  Nous allons être surpris  par la puissance  du mot.

Le mot grec utilisé dans le texte original est « egeiro » qui signifie se lever, faire lever, se réveiller, revenir à la vie, faire naître.

On retrouve ce même mot utilisé dans les exemples de versets suivants :

-    Jésus qui dort :

Luc 8:24  Ils s’approchèrent et le réveillèrent, en disant: Maître, maître, nous périssons! S’étant réveillé, il menaça le vent et les flots, qui s’apaisèrent, et le calme revint.

-    Jésus qui ressuscite les morts :

Luc 7:22  Et il leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.

-    Jésus ressuscite le fils de la veuve de Naïn (Luc 7 :11-14)
-    Au sujet de la fille de Jaïrus qu’il ressuscite (Luc 8 :54)
-    Au sujet de Lazare Jean 12:1  Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où était Lazare, qu’il avait ressuscité des morts.

-    Jésus qui ressuscite lui-même:

 
Marc 14:28  Mais, après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée.
Marc 16:6  Il leur dit: Ne vous épouvantez pas; vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié; il est ressuscité, il n’est point ici; voici le lieu où on l’avait mis.
Luc 24:34  Le Seigneur est réellement ressuscité.


La même puissance miraculeuse de Jésus agit.

Que la personne soit considérée :
-    assise,
-    couchée,
-    endormie,
-    malade
-    paralysée
-    voire morte !

Quand Jésus dit « lève-toi », il y a là une puissance qui régénère, qui réveille, qui fait se lever, qui rend à la vie !

Jean 5:21  Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut.

La mission est ensuite confiée à ceux qui croient.

Exemple, Pierre et Jean :

Acte 3 :6  Alors Pierre lui dit: Je n’ai ni argent, ni or; mais ce que j’ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche.
7  Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes;
8  d’un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu.

 

La même puissance de Jésus est pour toi aujourd’hui.

Jésus guérissant les malades leur a souvent dit « lève-toi »

Quelle que soit ta maladie, même si tes organes ne fonctionnent plus, pour Jésus, ils sont comme en sommeil. Quand bien même, ils seraient comme morts, le « lève-toi » de Jésus est une véritable puissance de résurrection !

Quand tu lis les Ecritures, quand tu écoutes l’évangile, que cette  parole jaillisse pour toi, quelle prenne vie. Ce « lève-toi » est pour toi ; que tu sois assis, couché, paralysé, malade, ce lève-toi est une puissance régénératrice POUR TOI !

Yves PETRAKIAN





9. LES SIGNES QUI ESCORTERONT CEUX QUI CROIENT       

Habituellement les traductions de la bible expriment ainsi le passage de Marc 16 :15,17-18 :


15  Puis il (Jésus) leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.
17  Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues;
18  … ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.

Le mot « accompagneront » bien que juste, est d’un usage tellement courant que l’on risque de passer à côté de toute sa richesse, en particulier dans notre texte.

Le mot original employé signifie :

-    suivre de près,  suivre quelqu’un pour être toujours à son côté
-    être toujours présent, s’occuper de quelqu’un partout où il va
 
Nous comprenons que lors de la prédication de l’évangile, les guérisons et les miracles ne sont pas loin, ils sont « dans l’environnement immédiat »

Une ancienne traduction (Amelote 1769) l’exprime ainsi :

17 La foi de ceux qui croient sera suivie de ces miracles… en imposant les mains aux malades ils leur rendront la santé. 20 Ils s’en allèrent donc prêcher partout, le Seigneur coopérant avec eux et confirmant leur parole par des miracles, dont elle était suivie.

Le choix du mot « suivi » représente une situation un peu plus précise que le mot « accompagneront ». Disons que le mot « suivi » est propre à stimuler notre foi parce que nous nous représentons bien la scène. « Etre suivi ! »
 
Je voudrais vous faire partager une traduction qui est encore plus forte et encore plus stimulante !

(Sr JA) Marc 16 :15 Il leur dit : « Allez dans le monde entier. Clamez la bonne nouvelle à toute la création.
16 Celui qui croit, baptisé, sera sauvé. Celui qui ne croit pas sera condamné.
17 Ces signes escorteront ceux qui croient : au nom de Moi, ils jetteront dehors les démons, ils parleront des langues nouvelles,
18  … sur les invalides, ils imposeront les mains, et ils iront bien. »

Retenons cela : Ces signes escorteront ceux qui croient.

Chacun sait bien ce qu’est une escorte. On s’imagine tout de suite des motards précédant, encadrant, suivant un ministre, un messager.

Quelques remarques à ce sujet :
-    L’escorte attire l’attention
-    L’escorte ouvre la voie
-    L’escorte protège
-    L’escorte est à la fois devant, sur les côtés, et à l’arrière ; elle encadre.
-    L’escorte est importante mais elle n’est pas plus importante que  l’essentiel : le ministre et son message

Application spirituelle :
-    Les miracles et les guérisons attirent l’attention
-    Les miracles et les guérisons ouvrent souvent la voie à l’évangile.
-    Les miracles et les guérisons protègent l’évangile en ce sens qu’ils attestent la véracité de l’évangile et le confirment.
-    Les miracles et les guérisons sont importants (miracles du corps physique : l’escorte) mais le miracle du salut (miracle spirituel : salut de l’âme) l’est plus encore car il a un retentissement jusque dans l’éternité.

En d’autres termes : le ministre de l’évangile (Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création) est porteur du message, l’essentiel, et il est escorté par les signes miracles et guérison.

Cette promesse est pour tous ceux qui croient : La foi de ceux qui croient sera suivie de ces miracle.

Quand le message de l’évangile est prêché, nous pouvons légitimement nous attendre à la manifestation de la toute la puissance de Dieu. Il agit encore et toujours aujourd’hui !

Yves PETRAKIAN

Note : Traduction Sr JA : Sr JA- sœur Jeanne d'Arc,  religieuse dominicaine est une bibliste reconnue, spécialiste en langues bibliques.





8. LA VIGNE ET LA ROSE

De nouveau, quelques observations sur la vigne.

Précédemment, nous avions abordé la douloureuse étape de l’émondage, puis la réconfortante étape suivante, à savoir que le même vigneron qui nous a émondé, s’occupe maintenant et prend soin de nous.

Ses soins continuent.

L’observation de ce qui se passe dans la vigne, en ce moment, n’est pas sans rappeler les applications spirituelles :

-    Le terrain entre chaque rangée de plans de vigne, est maintenant retourné, aéré, le vigneron s’en occupe !
-    Des sacs d’engrais ont été apportés à proximité de la vigne, le vigneron pourvoit à la nourriture !
-    Des pieds de vigne émondés il y a tout juste une vingtaine de jours sortent à présent leurs premières feuilles.
-    Par contre dans quelques vignes « abandonnées », là où il n’y a pas eu d’émondage, rien ne pousse encore. La vigne semble se contenter de paraître, par ses sarments gesticulants, secs, sans aucune feuille.
-    L’utilité de l’émondage est déjà visible !

Et puis, il y a la fameuse association de la vigne et du rosier. Peut être avez-vous déjà remarqué, en bout de certains champs de vignes, des rosiers. Beau décor, certes, mais le but n’est pas là.



Ces rosiers sont là comme indicateurs, comme alerte. En fait ces rosiers sont sensibles aux mêmes maladies que la vigne (l’oïdium) mais ils attrapent la maladie plus tôt, ce qui permet au vigneron de réagir rapidement et préventivement sur la vigne.
On notera aussi que le traitement des rosiers sera curatif tandis que celui de la vigne sera préventif.

L’image spirituelle est trop belle pour ne pas nous l’appliquer.
La rose symbole de l’amour agit en quelque sorte comme gardien de la vigne.
Si l’amour est malade, alors la vigne est en grand danger.

Jean 13:35  A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.

1 Jean 4:7  Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu.


Yves PETRAKIAN



7. LE VIGNERON S’OCCUPE DE MOI

Nous nous sommes entretenus précédemment de l’émondage de la vigne. Peut être que cela nous a laissé une impression de douleur, de souffrance, bien que cela nous soit bénéfique.

Soyons  encouragés par les faits suivants :
-    Le même vigneron qui a émondé la vigne, est celui qui ensuite s’occupe de nous, prend soin de nous, nous protège, veille sur nous. Il met l’engrais au temps voulu, surveille, il soigne les maladies, traite les parasites afin que l’ensemble de ses soins aboutisse à une abondante et belle production de fruits.
-    L’émondage n’est ni continuel ni inconsidéré. Une fois la vigne émondée, le vigneron ne guette pas la moindre pousse de bourgeon pour la couper à nouveau. Une fois émondée, ce qui intéresse le vigneron, c’est la pousse, la croissance, la maturité, la production.
-    Si l’émondage de la vigne n’est pas incessant, il est tout de même régulier. Pour la vigne, c’est une fois par an, une fois qu’elle a porté du fruit et après un temps de repos. Pour nous, probablement après chaque belle production de fruits !
-    Il y a un temps où, par son feuillage, ses rameaux, le cep n’est plus très visible (risque d’orgueil) ; alors le dépouillement est de nouveau nécessaire, l’émondage aussi, afin que ce soit le cep, et lui seul, source de vie qui soit vu.
-    Notez que la vigne sera dépouillée progressivement :
o    De ses fruits (les fruits ne sont pas pour elle)
o    De sa belle parure de feuille automnales (paraître)
o    De ses sarments, (restes de sa parure) par l’émondage.


Le but de l’émondage, ce n’est donc pas que tu souffres comme si c’était un but en soi ; c’est seulement un traitement nécessaire.  Le but de l’émondage, c’est que nous soyons protégés… de l’orgueil, de la suffisance, de l’arrivisme et qu’ensuite nous portions plus de fruits.
Une fois émondée, le vigneron va tout faire pour que la vigne croisse, devienne belle, nous saurons que c’est toujours grâce à Lui et pour Lui !

Yves PETRAKIAN





6. PORTER DU FRUIT, UN PEU, BEAUCOUP, DAVANTAGE…


Ces derniers temps, j’ai souvent emprunté une piste qui m’a fait passer au milieu des vignes. Nous sommes juste après l’époque de la taille. J’ai été surpris par la taille, par l’émondage. Je savais bien que les vignes sont émondées, mais à ce point là !

Alors au troisième jour, interpellé par cette taille stricte, je me suis arrêté, pris des photos pour bien m’en souvenir.


 


Le cep est bien là, robuste… mais les sarments ont été réduits à 3 cm !


Les vignerons sont des connaisseurs, ils savent que pour avoir de beaux et bons fruits, il faut émonder à 3cm ! Quant à nous, nous n’oserions pas émonder aussi court.

Est-ce bien nécessaire Seigneur ? Regarde le sarment que je suis…. Il faisait 70 cm… et donc si je le réduis un peu, disons, si j’enlève 20cm…. N’est-ce pas suffisant ? J’ai quand même porté du fruit, alors que fait-on ?

Jean 15:2  Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit.

Quelques variantes :

Drb Jean 15:2  Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l’ôte; et tout sarment qui porte du fruit, il le nettoie, afin qu’il porte plus de fruit.
 
Amiot Jean 15:2  Tout sarment qui en moi ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, le purifie, afin qu’il porte plus de fruit encore.

On ne peut y échapper ! Le mot grec original signifie : nettoyer, décrasser, enlever les impuretés, les saletés, tailler les vignes des pousses inutiles.

Nous remarquerons que le souci du vigneron, c’est le fruit et non le feuillage, l’apparence…

J’ai aussi vu de la fumée auprès de ces vignes, une fois coupés, les sarments sont brûlés.
En effet le sarment détaché du cep ne sert plus à rien car il ne peut plus porter de fruits.

Alors, j’ai encore relu l’enseignement de Jésus, criant de vérité !

Jean 15 :1  Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.
2  Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit.
3  Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée.
4  Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.
5  Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.
6  Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.
7  Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.
8  Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.

Détachés de Jésus nous ne pouvons rien faire !

Yves PETRAKIAN



5. ATTENDS, JE TERMINE !

L’ennemi vous fera toujours reporter à plus tard vos bonnes résolutions.
Voyez donc les deux situations suivantes :

Marc 1 : 17-18  Jésus leur dit: Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Aussitôt, ils laissèrent leurs filets, et le suivirent.

Nous retenons le mot « aussitôt ».

Luc 9 :59  Il dit à un autre: Suis-moi. Et il répondit: Seigneur, permets-moi d’aller d’abord ensevelir mon père.
60  Mais Jésus lui dit: Laisse les morts ensevelir leurs morts; et toi, va annoncer le royaume de Dieu.
61  Un autre dit: Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d’aller d’abord prendre congé de ceux de ma maison.
62  Jésus lui répondit: Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu.

Nous retenons qu’il n’y a pas de refus mais « permets-moi d’abord » ; en d’autres termes : attends, je termine ! La ruse de l’ennemi c’est d’utiliser des raisons « légitimes » ; Toute notre vie, il fait ainsi, avec ruse.

Quel est le piège qui fonctionne dans ta vie ?

Depuis longtemps l’ennemi t’a fait dire : « attends ! » Toute ta vie il te soufflera à l’oreille que ce n’est pas le moment, attends !

-    12-18 ans : Trop jeune te dit-il ! Attends ! (Mais sache que l’appel de Dieu n’est pas forcément le départ, mais Dieu te fait connaître sa volonté pour toi. Commence à te consacrer).
-    18-25 ans : Il te dit,  Attends d’avoir terminé tes études, ne lâche pas en plein milieu, tu n’as rien dans les mains !
-    25-30 ans : Tu as ta profession maintenant, tu es marié, tu vas monter d’échelon, tu viens d’avoir un enfant ou deux et ce n’est pas le moment de bouleverser ta famille.
-    30-40 ans : La prime jeunesse est passée, tu te lances dans la construction, dans l’achat d’un appartement, tu es prisonnier pour vingt à vingt cinq ans. Tu es obligé de travailler et de ne pas lâcher. Attends d’avoir fini de payer pour te lancer.
-    40-50 ans : Tu entends qu’on a besoin de jeunes et tu ne te sens plus concerné (Alors que l’histoire dit le contraire cf Smith Wigglesworth, Ciseron, Wesley…)
-    50-60 ans : Ton emprunt est remboursé maintenant, mais l’ennemi te souffle que c’est trop tard pour te lancer à l’âge de la retraite toute proche.
-    60-70 ans : Trop âgé maintenant, te dit-il encore !

Ecoute l’appel de Jésus :

Lu 10 :2  Il leur dit: La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.

Yves PETRAKIAN





4. COMMENT REGARDER LES AUTRES …



Philippiens 2:3  Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes.

En lisant ce texte, très vite l’attention est portée sur la fin du verset et c’est ce qui interpelle, voire dérange. Cette fin de verset va à l’encontre de la nature humaine.
Comment regarder les autres comme étant au-dessus de nous même ? Utopie ? Impossibilité ? Des fois oui et des fois non ?

Essayons tout d’abord de cerner le sens de ce verset en explorant différentes traductions. En effet, nous cherchons à savoir si le sens n’est pas forcé ou exagéré tellement il peut déranger, poser question !

La synthèse des différentes traductions permet d’établir le texte suivant :

Que rien ne se fasse, ne faites rien par esprit de rivalité, de parti ou par désir inutile de briller, de gloriole ; ayez l’humilité de croire, d’estimer que les autres vous surpassent.

En fait, même si notre attention se porte rapidement sur la fin du verset, le début et son contexte éclairent sa signification.

L’apôtre Paul appelle précédemment les croyants à un esprit d’unité ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée.

Puis il en vient à expliquer comment cette unité peut être détruite.

Il utilise un mot peu utilisé en grec (grec : eritheia) qui indique une ambition personnelle, telle qu’on la rencontre dans les partis politique. D’où cette expression : ne faites rien par esprit de parti. On sait très bien qu’en politique il y a ambition personnelle. Cette ambition personnelle en vient à écraser l’adversaire. Un parti cherche à rallier à sa cause. Il cherche la moindre faille dans son rival pour l’exploiter et lui nuire.

Un prétendant politique regarde de haut son rival.

Eh bien l’apôtre Paul nous souligne que l’église, le corps de Christ n’est pas un lieu de rivalité. Il n’y a pas d’adversaire, mais des frères et des sœurs en Christ, des partenaires. Plutôt que de regarder l’autre de haut, il nous invite à le regarder « de bas ».

Ce que nous avons, n’est pas grâce à nous. Nous l’avons reçu de Dieu.

1 Corinthiens 4:7   Car qui est-ce qui te distingue? Qu’as-tu que tu n’aies reçu? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu?

Ainsi nous pouvons distinguer dans l’autre des points forts que nous n’avons pas, des dons qu’il a reçus et que nous n’avons pas. Dons différents, mais dons complémentaires utiles à l’édification du corps de Christ.

La rivalité et l’ambition personnelle, la vaine gloire sont les ennemis de la communion fraternelle. Elles brisent l’unité.

En regardant chez les autres ce qu’ils ont de bon et en ouvrant les yeux sur ce qui n’est pas très bon en nous…  Nous éviterons de voir les défauts des autres, de les grossir, de ne voir que cela et d’en avoir du ressentiment.
 
Regardons donc les autres en appréciant leurs points forts, les dons qu’ils ont et rendons-nous compte de nos propres faiblesses, nos propres limitations, nos propres failles… en toute humilité.

Yves PETRAKIAN



3. LA CACHETTE (3)

Comment concrètement être caché en Dieu.

-    S’appuyer sur les promesses de Dieu. Les méditer, les intégrer, les dévorer, les faire siennes et les utiliser comme arme.

Il faut bien dire que nous avons un ennemi qui voudrait nous nuire.

Il faut que nous comprenions bien la Parole que nous lisons, que nous méditons, que nous écoutons et que nous recevons.

Sinon il l’enlève :

Mat 13 :19  Lorsqu’un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son coeur: cet homme est celui qui a reçu la semence le long du chemin.

Mais même lorsque nous avons compris la Parole, que nous l’avons cru, que nous l’avons faite nôtre, l’ennemi revient à l’attaque.

L’Écriture parle des traits enflammés du Malin :

Eph 6 :16 prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin;

Les combattants de l’époque romaine utilisaient de tels traits enflammés. Il s’agissait de flèches enduites de poix et de résine que l’on enflammait avant de les projeter sur l’adversaire attaqué. Le but n’était pas seulement que la flèche « pique », mais qu’elle provoque un incendie destructeur.
De même, les traits enflammés de notre ennemi n’ont pas pour simple but de nous ennuyer un peu mais ont pour but de détruire. Détruire en commençant par le doute :

Dieu a-t-il réellement dit ? (Gen 3 :1 Le serpent dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin?)

Il commence par le doute, il déforme la Parole, il en insinue une autre. Il veut incendier notre foi, la détruire complètement !

Comme Jésus, il faut lui répondre encore et toujours par « Il est écrit ! » (Luc 4)

Savez-vous ce qui se passe quand on lui résiste ?

Nous avons une promesse : Jac 4 :7 Résistez au Diable et il fuira loin de vous !

Prenons une situation de la vie courante : un démarcheur sonne à votre porte, il voudrait entrer alors que vous avez tout juste entrouvert votre porte.
Vous voulez le repousser et vous appuyez sur la porte. L’autre insiste un peu et présente ses arguments. Puis finalement devant votre détermination il s’en va ; mais il s’en va tranquillement. Là, dans notre passage, il est dit que le Diable s’enfuit !! Alléluia.

Mais soyons vigilants, restons sur nos gardes car l’ennemi attendra un moment plus favorable:
Luc 4:13  Après l’avoir tenté (Jésus) de toutes ces manières, le diable s’éloigna de lui jusqu’à un moment favorable.

Dieu est véritablement une forteresse !

Je reste caché en Toi Seigneur !

Yves PETRAKIAN



2. LA CACHETTE (2)

Psaumes 32:7  Tu es ma cachette, tu me gardes de détresse: tu m’environnes de chants de triomphe à cause de la délivrance.
(Version Martin 1707)

Nous allons préciser aujourd’hui la richesse de cette « cachette »

Nous sommes restés précédemment sur le fait que nous pouvions entrer dans le secret de notre chambre et y rencontrer Dieu.

En quelque sorte, il s’agit d’un endroit secret dans lequel nous allons et dans lequel Dieu vient aussi à notre rencontre.

Dans le verset que nous développons, c’est plus que cela.

Tout d’abord, écrivons ce verset dans toute sa richesse, cela s’appelle une version amplifiée. Voici donc le début du verset amplifié :

Tu es ma cachette, ma retraite, mon abri, mon refuge, mon asile, mon voile protecteur, mon refuge secret et tu me défends contre l’ennemi, la détresse, la tribulation, l’adversité, l’angoisse, l’inquiétude…
 
Devant tant de traductions possibles, voyons quel est le mot original employé en hébreu et ce qu’il signifie.

Nous découvrons en effet que le mot hébreu « cether » venant du mot « cathar » a les significations suivantes :

couverture, abri, lieu caché, discrétion, refuge, protection, cacher, dissimuler
se cacher, se mettre à couvert,  être caché, être dissimulé,  protéger
être soigneusement caché, être dissimulé, couvrir, tenir secret
 
Cela explique le choix des différents traducteurs, il faut bien faire le choix d’un mot quand la signification est si riche !

Je voudrais maintenant préciser le fait suivant :
Le verset en question ne nous dit pas que nous sommes dans une cachette avec Dieu. Comme nous pourrions être dans notre chambre avec Dieu lorsque Dieu nous fait la grâce de sa présence.
Notre cachette C’EST DIEU ! Tu es ma cachette. Si je rentre dans cette cachette, je suis beaucoup plus qu’avec Dieu, je suis en Dieu, dans Dieu puisqu’il est ma cachette.

Pensons maintenant à une forteresse. Je suis dans une forteresse, je suis à l’abri, elle m’entoure de toute part, elle est ma protection, rien ne peut m’atteindre. Tout ce qui voudrait me nuire se heurte à la protection qu’elle est tout  autour de moi. Si je suis en Dieu, dans Dieu ma cachette, rien ne pourra me nuire.
Il ne s’agit pas d’avoir près de moi une protection dans laquelle je pourrai me précipiter, il s’agit d’être dans cette protection.

Comment vivre cet enseignement dans la vie de tous les jours.

Jésus nous rappelle que nous ne sommes pas du monde mais que nous sommes dans le monde.

Jean 16:33    Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde.
Jean 17:11  Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous.

Jean 17:14  Je leur ai donné ta parole; et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
Jean 17:15  Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal.
Jean 17:16  Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.

 Quelle sécurité nous avons en Lui !

A suivre…
 

Yves PETRAKIAN

 







1. LA CACHETTE (1)

Psaumes 32:7  Tu es ma cachette, tu me gardes de détresse: tu m’environnes de chants de triomphe à cause de la délivrance.
(Version Martin 1707)

Dans cette traduction de 1707 *, nous trouvons ce mot « cachette ». Il n’est pas habituel dans nos versions courantes.

Il arrive souvent que l’on pose la question : « mais alors, quelle est la meilleure version de la bible ? » La réponse résumée est : « celle qui te parlera, celle qui fera jaillir une vérité pour toi, celle qui t’édifiera, te consolera, te fera aller de l’avant ».
Alors, tantôt l’une, tantôt une autre.

Ce matin donc, ayant été interpelé par ce mot « cachette », j’ai voulu comparer cette version Martin 1707 (écrite originalement en vieux français) à d’autres versions.

Ce mot « cachette »  m’a édifié, fortifié, encouragé.

Partageons la profondeur de ce message en comparant plusieurs traductions. **

Habituellement nous avons :

LSG  Tu es un asile pour moi, tu me garantis de la détresse.
Le mot « asile » n’est pas celui qui nous parle le mieux !

On a aussi :
OST   Tu es ma retraite; tu me garantis de la détresse
Une retraite évoque un temps à part, un lieu à part. A part avec Dieu !

PirotCl  Oui, tu es mon abri, tu me défends contre l’ennemi, -tu places sur mes lèvres les chants de la délivrance!
« Mon » un abri pour moi, pour mon cas particulier. Simplement je me mets à ton abri et c’est toi qui me défends contre l’ennemi ; ce n’est pas moi qui me bats, c’est toi qui me défends. Déjà tu parles de délivrance ! Ma délivrance appartient à l’ÉTERNEL !

Vig   Vous êtes mon refuge dans la tribulation qui m’a entouré; vous qui êtes ma joie (mon exultation)
La tribulation est autour de moi, autour du refuge, mais pas à l’intérieur. C’est pourquoi je peux déjà vivre ma joie.

Zad  C’est toi qui es mon abri! Tu me protèges contre l’adversité…

Amiot  Car pour moi tu es un abri, tu me préserves de l’angoisse

KJF   Tu es mon refuge; tu me préserveras de l’inquiétude

Adversité, tribulation, ennemi, détresse, angoisse, inquiétude … Que de mots pour décrire ce qui peut nous assaillir ! Combien nous avons besoin de nous cacher en Dieu, dans la Cachette ! Rien n’est impossible à Dieu, rien ne lui résiste, nous pouvons vivre la joie de sa protection et de sa délivrance !

Ch  Tu es un voile pour moi;
Ce voile me cache à mes ennemis, à l’adversité !

LBDP  Tu es pour moi le secret refuge
Ma cachette, secrète… là où je rencontre Dieu et là où je me cache en Lui !

Ce peut être simplement ta chambre :
Martin 1707 Matthieu 6:6  Mais toi, quand tu pries … ayant fermé ta porte, prie ton Père qui te voit dans ce lieu secret: et ton Père qui te voit dans ce lieu secret, te le rendra à découvert.

Sois donc encouragé mon frère, ma sœur !

Yves PETRAKIAN

* Pour les utilisateurs du logiciel d’étude BibleOnline, le nouveau module de cette traduction est disponible depuis le 1° mars 2014 ;
http://123-bible.com/bibles3.htm

** LBDP : La bible des peuples ; Ch : Chouraqui ; KJF : King James française ; Zad : Zadok ; Vig : Vigouroux ; Ost : Ostervald.